3 bonnes raisons de lire La marque des maudites, le premier roman de l’autrice française, Pome L. Desombre

Entre malédiction et métamorphoses, La Marque des Maudites de Pome L. Desombre est le genre de roman qui entraîne son lecteur dans son intrigue pour ne plus le lâcher jusqu’à la dernière page. Fresque magique et récit initiatique, il mêle danger et douceur dans un univers foisonnant où chaque décision peut mener nos héros à leur perte, ou vers leur délivrance. Si vous cherchez votre prochaine romantasy coup de coeur, voici trois excellentes raisons de succomber à La marque des maudites.

« Elle est issue d’une lignée condamnée.

Il vit dans la crainte de sa propre magie.

Ils auront chacun tout à prouver dans la terrible guerre qui menace l’Arbre-miracle.

Aisa est une Maudite. Chaque nuit, l’esprit animal avec qui elle partage son corps prend le relais – un jour, il ne restera plus que le faucon, et la conscience d’Aisa disparaîtra. C’est déjà arrivé à sa mère, et cela arrivera à sa petite soeur… et bien plus tôt que prévu. Alors le jour où Aisa se voit proposer un marché, et l’espoir de briser leur Malédiction, elle n’hésite pas longtemps.

Cette mission périlleuse la conduit au coeur du territoire ennemi : le Continent Flottant, terre des Aspales, ces sorciers descendant directement de ceux qui ont maudit sa lignée. C’est là qu’elle rencontre Gabriel, rongé par un terrible secret, et incapable de garder ses pouvoirs sous contrôle. 

Tous deux se retrouvent ainsi enrôlés pour combattre dans la funeste guerre qui se profile. Arrachés à tout ce qu’ils ont jamais connu et forcés de cohabiter avec d’autres Élus redoutables, Gabriel et Aisa vont devoir apprendre à se faire confiance s’ils veulent triompher et briser la Malédiction. »

Prêts à réjoindre Gabriel et Aisa dans leur aventure ?

Une romantasy avec un univers riche

Dès les premières pages, l’autrice, Pome L. Desombre déploie un monde de magie aussi cohérent que fascinant. Oubliez les baguettes et les incantations classiques : ici, la magie prend racine (littéralement). Tout part de l’Arbre-miracle, source de la puissance des Aspales, et se décline en quatre corps de magie (élémentaire, duramen, propre et aubier) qui régissent l’équilibre du monde. Chaque concept est pensé jusque dans les détails : les rituels, les tatouages de Sève, les cérémonies d’initiation. Le lecteur n’est pas seulement spectateur d’un système magique ; il en devient l’explorateur.

Mais la véritable force de l’univers de La Marque des Maudites, c’est son aspect mythologique. Ce monde n’est pas une simple toile de fond, mais tout un écosystème mystique et original. Chaque détail, de la hiérarchie des ordres de magie à la politique des Assemblées, offre une culture et un système complet.

Et pourtant, malgré cette densité, la narration reste fluide. On n’est jamais perdu. La pédagogie de l’autrice, combinée à une écriture claire et immersive, nous fait glisser naturellement de la curiosité à la fascination. Un worldbuilding haut de gamme, qui saura convaincre chaque lecteur que La Marque des Maudites est la prochaine romantasy qu’il lui faut.

Une héroïne inoubliable, forte parce qu’elle est fragile

Aisa, la protagoniste du roman, est tout sauf une héroïne lisse. C’est une jeune femme marquée – au sens propre comme au figuré. Marquée par une malédiction qui condamne les siens à perdre peu à peu leur humanité, mais aussi par la vie, la solitude et la responsabilité qui lui incombe. Elle vit à la lisière du monde, entre humanité et animalité.

Ce qui rend Aisa si attachante, c’est justement cette humanité imparfaite, qui résonne avec celle de ses lectrices et lecteurs. Elle a peur, elle se trompe, elle ment parfois, mais toujours pour protéger ceux qu’elle aime. Sa relation avec sa petite sœur Cassie, bouleversante, donne au récit une profondeur émotionnelle agréable dans un univers parfois brutal. On est loin des héroïnes froides ou infaillibles : Aisa doute, pleure, rit, se transforme, littéralement et symboliquement.

Une écriture sensorielle et cinématographique

Pome L. Desombre a ce talent de rendre chaque scène si réaliste qu’on a l’impression d’y assister, et d’en être nous même le protagoniste. Son écriture est visuelle, rythmée, et empreinte d’une sensibilité poétique qui colle parfaitement au genre de la romantasy. L’autrice, psychologue de formation, insuffle aussi à ses personnages une psychologie crédible : leurs réactions, leurs peurs et leurs émotions en général ne sonnent jamais faux. Malgré l’univers magique, on parvient facilement à s’identifier à eux.

Cette écriture « sensorielle » sert aussi les scènes de tension et d’action : transformations animales, batailles… On lit La Marque des Maudites comme on regarderait une série : on visualise tout, on ressent tout. La narration alterne les points de vue, donnant au récit un rythme parfait. On retrouve l’ADN de la romantasy qu’on aime tant : de la magie, de l’émotion et du danger.

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