Les 5 films de science-fiction les mieux notés sur Netflix

Entre réalités parallèles, intelligences artificielles et expériences humaines qui virent au cauchemar, Netflix ne manque pas de pépites SF qui méritent clairement votre attention. Serieously vous a sélectionné les cinq films les mieux notés de la plateforme.

La science-fiction, c’est ce genre qui mélange frissons, réflexion et grand spectacle. Et sur Netflix, on trouve de tout. Entre les huis clos sous tension, des mondes post-apocalyptiques, des IA terrifiantes, ou encore des comédies futuristes, c’est un vrai terrain de jeu parfait pour les réalisateurs qui aiment bousculer nos certitudes. Voici donc les 5 films de science-fiction les mieux notés sur Netflix, ceux qui ont réussi à mettre tout le monde d’accord, critiques comme spectateurs.

Annihilation

Réalisé par Alex Garland, Annihilation est un film à la fois hypnotique et vertigineux. L’histoire suit Lena (jouée par Natalie Portman), une biologiste qui rejoint une expédition scientifique dans une zone mystérieuse appelée le Miroitement, un phénomène aux reflets étranges apparu sur la côte sud des États-Unis. À l’intérieur, les lois de la nature semblent complètement déréglées : les animaux mutent, les plantes adoptent des formes humaines, et la réalité elle-même semble se dissoudre.

Le rythme est lent, la tension sourde, et l’esthétique entre rêve et cauchemar font que les fans de science-fiction y voient un mélange parfait entre la beauté et la paranoïa, avec un sous-texte profond sur la nature humaine. Considéré comme un chef-d’œuvre déroutant et sensoriel, Annihilation est fait pour celles et ceux qui aiment que la SF leur retourne un peu le cerveau.

Ils ont cloné Tyrone

Ils ont cloné Tyrone, réalisé par Juel Taylor et produit par Netflix, c’est le genre de film qu’on n’attend pas mais qui retourne la tête. L’histoire commence dans un quartier fictif, The Glen, où Fontaine, un dealer sans histoires, se fait tuer… avant de se réveiller le lendemain, comme si de rien n’était. Avec son ami Slick Charles, joué par l’iconique Jamie Foxx, et Yo-Yo (Teyonah Parris), ils découvrent peu à peu qu’une expérimentation gouvernementale délirante se déroule sous leurs pieds. Des clones, des manipulations mentales et un plan tordu pour « pacifier » la communauté noire américaine… Sous ses airs de comédie urbaine barrée, Ils ont cloné Tyrone est en réalité un thriller de science-fiction social réfléchi. Mélange entre Get Out et Black Mirror, le film utilise l’humour, la paranoïa et une imagerie rétro pour parler de contrôle, de racisme systémique et de libre arbitre.

Pour les fans de SF qui questionne le monde autant qu’elle divertit, Ils ont cloné Tyrone est un film qui brouille les frontières entre complot et réalité, humour et horreur, et qui laisse avec une seule envie à la fin : tout revoir pour capter les détails disséminés le long du film.

BigBug sur Netflix

Un peu de cinéma français, et pas n’importe lequel. Réalisé par Jean-Pierre Jeunet, que vous connaissez peut-être pour Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain, Bigbug est une comédie de science-fiction aussi colorée que claustro. On est en 2045, dans une banlieue française hyper robotisée où même les chiens ont des circuits imprimés. Alice, une quinquagénaire un peu rêveuse, vit entourée de vieux modèles de robots domestiques quand sa maison devient soudain un bunker automatisé. A l’extérieur, les androïdes se rebellent tandis qu’à l’intérieur, humains et robots sont piégés ensemble, forcés de cohabiter dans un huis clos étouffant.

Ce qui rend Bigbug unique, c’est son mélange entre satire et burlesque. On y retrouve le style visuel de Jeunet à travers les couleurs saturées, les décors rétro-futuristes, et une galerie de personnages aussi ridicules qu’attachants. C’est une SF à la française, excentrique, esthétique et qui joue plus sur la critique sociale et l’humour que sur l’action. Comme un mélange entre Black Mirror version comédie, avec un zeste d’Amélie Poulain dans l’espace, Bigbug est une vraie pépite sous-estimée.

Oxygène

Un autre film en partie français. Réalisé par Alexandre Aja, Oxygène est un huis clos de science-fiction aussi haletant que vertigineux. Le film s’ouvre sur une femme, Elizabeth Hansen (Mélanie Laurent), qui se réveille coincée dans une capsule cryogénique sans aucun souvenir de qui elle est, ni comment elle est arrivée là. Le niveau d’oxygène chute dangereusement, et son seul contact avec le monde extérieur est M.I.L.O., une intelligence artificielle impassible qui suit le protocole au mot près. Ce qui commence comme un simple cauchemar médical vire rapidement à un thriller psychologique et spatial.

Chaque révélation brise un peu plus la frontière entre identité, mémoire et humanité, tandis que le film nous étouffe avec Elizabeth, enfermé dans cette capsule minuscule et oppressante. Avec un rythme tendu et viscéral, une performance impressionnante de Mélanie Laurent, et une mise en scène minimaliste mais ultra efficace, Oxygène réussit le pari de raconter une épopée spatiale sans jamais quitter un caisson.

I am Mother sur Netflix

Réalisé par Grant Sputore, I Am Mother est un huis clos de science-fiction à la fois philosophique et oppressant, qui pose une question : peut-on vraiment faire confiance à une machine qui prétend aimer ? Après l’extinction de l’humanité, un bunker automatisé se réveille. À l’intérieur, un robot nommé Mère élève un embryon humain, Fille, dans le but de “reconstruire” une société plus morale et réfléchie. Pendant des années, la jeune fille grandit, éduquée avec rigueur et douceur par cette intelligence artificielle bienveillante… du moins en apparence. Mais quand une femme blessée venue de l’extérieur frappe à la porte du bunker, tout s’effondre. Le monde au-dehors n’est peut-être pas si mort, et Mère n’est peut-être pas aussi protectrice qu’elle le prétend.

Porté par les interprétations puissantes de Hilary Swank et Clara Rugaard, I Am Mother est un thriller qui questionne ce que signifie être humain. Froid, glaçant, et fascinant, il s’agit d’un film qui parle d’amour, de manipulation, et de la tentation de jouer à Dieu.