5 traumatismes que les fans de Ghibli ne surmonteront jamais

Tant onirique que merveilleux, les films d’animation du studio Ghibli emportent leurs fans dans des mondes passionnants aux univers variés. D’une poésie douce et sereine, ces films brassent aussi tout un lot de sujets existentiels profond : le deuil, la maladie ou encore la guerre. Le traitement de ces sujets a pu créer des scènes parfois traumatisantes, que les fans n’oublieront jamais.

La transformation des parents de Chihiro en cochons

C’est sûrement LA scène qui a le plus traumatisé toute une génération de fans du studio Ghibli. Dans Le Voyage de Chihiro, la jeune fille et ses parents atterrissent par hasard dans un endroit absolument désert, qui s’avère être le monde des esprits. Alors que ses parents se goinfrent de mets en tout genre, Chihiro visite cet étrange quartier. Elle rencontre un garçon qui lui conseille de s’en aller de ce monde avant que le soleil se couche. En allant retrouver ses parents, la fillette découvre avec stupeur qu’à force d’avoir englouti tout un tas de plats, son père et sa mère se sont transformés en cochon et ne la reconnaissent plus. Par sa brutalité, cette scène marque encore aujourd’hui.

La mort de Setsuko dans Le Tombeau des Lucioles

Le Tombeau des Lucioles est très certainement le film le plus tragique du studio. Et pour cause, il traite un sujet profond et poignant : la Seconde Guerre mondiale. Le film suit l’aventure de Setsuko et de son frère ainé Seita, deux orphelins qui cherchent à survivre au Japon lors de la fin du conflit. Livrés à eux-mêmes, les deux enfants n’auront nul autre choix que de survivre dans un abri désaffecté en périphérie de la ville. La malnutrition et les conditions d’hygiène feront tomber la petite Setsuko grièvement malade. Etant victime d’une sévère anémie, la fillette succube d’une mort lente et très douloureuse. Laissant son frère totalement seul.

La mort du Dieu de la forêt dans Princesse Mononoké

Princesse Mononoké est l’histoire d’un conflit entre les habitants d’une forêt, dont une partie est propice à l’exploitation et l’autre à la protection. Le Dieu-Cerf est le seul à pouvoir protéger la forêt de Dame Eboshi, qui détruit cet écosystème. Dans cette scène, le Dieu-Cerf entame sa transformation céleste. Eboshi profite de ce moment pour lui tirer en pleine tête, décapitant ainsi l’animal. Sa tête ensanglantée retombe durement sur le sol et laisse des miasmes maudits se répandre dans la forêt. Même si, à la fin du Ghibli, Mononoké redonne la tête au cerf, ce qui lui permet de sauver la forêt, cette scène violente, qui contraste avec la douceur de l’animal, a pu traumatiser de nombreux fans.

La mort de Nahoko dans Le Vent se lève

Ce Ghibli s’inspire de la vie de l’ingénieur en aéronautique, Jiro Horikoshi, le concepteur des chasseurs bombardiers japonais. Le Vent se lève est écrit sur un ton beaucoup plus réaliste que d’autres films du studio. Outre le fait de dépeindre l’ingéniosité de ce personnage et son triomphe dans le monde de l’ingénierie, le film évoque son histoire d’amour avec Nahoko. Mais la jeune femme est atteinte de tuberculose et succombera à la maladie. A la fin du film, alors que les avions conçus par Jiro volent ensemble, l’esprit de Nahoko vient faire un dernier adieu à son mari, en prononçant ces mots déchirants : « chéri, tu dois vivre, vis ta vie.« , et s’envole vers l’autre monde en disparaissant.

La malédiction de la sorcière dans le Ghibli Le Château dans le ciel

Si Le Château ambulant n’est pas forcément retenu pour son aspect tragique ou poignant, il n’empêche qu’une scène a pu marquer les esprits. Dans ce Ghibli, la chapelière Sophie fait la rencontre de l’élégant et intriguant magicien Hauru. La sorcière des Landes, jalouse de cette rencontre, rend visite à la jeune femme dans sa boutique. Après l’avoir lourdement rabaissée, tout en lui montrant que sa boutique ne valait rien, la sorcière jette un sort à Sophie, qui devient une vielle dame. La réaction de Sophie, avec ses yeux écarquillés, son air plein de dégoût et ses cheveux hirsutes ont pu traumatiser et marquer les fans.