7 scènes de sexe de films complètement gênantes

Entre tournages malaisants et scènes beaucoup trop réalistes, certaines séquences de sexe dans les films ont marqué Hollywood… mais pas pour les bonnes raisons. Voici 7 moments ultra gênants du grand écran.

Tourner une scène de sexe, ce n’est jamais facile. Entre la pression, le stress et parfois les maladresses, certaines séquences censées être “sensuelles” ont viré au cauchemar total, autant pour les acteurs que les spectateurs. Voici 7 scènes intimes qui ont mis tout le monde mal à l’aise, derrière et devant la caméra.

Cinquante Nuances de Grey

Censé être le film érotique le plus attendu des années 2010, Cinquante Nuances de Grey a surtout laissé un souvenir… douloureux à Dakota Johnson. Pendant une scène particulièrement intense, Jamie Dornan s’est montré un peu trop brutal et a involontairement provoqué un “coup du lapin” à sa partenaire, un accident où sa tête s’est un peu trop penchée en arrière trop vite. En interview avec Yahoo, l’actrice a expliqué que “Jamie me jetait sur un lit. On a fait 17 prises, donc ma tête a juste basculé en arrière toute la journée et quand je me suis réveillé je ne pouvais plus bouger mon cou. C’était vraiment terrible… ». Un moment assez gênant sur le plateau de tournage…

Tout le film Baise-moi

Connaissez-vous le « New French Extremism » ? Il s’agit d’un courant de films français sortis entre la fin des années 90 et le début des années 2000, ayant pour particularité d’être graphiques, violents et choquants. Un des symboles de ce cinéma radical est le film Baise-moi de Virginie Despentes et Coralie Trinh Thi devenu légendaire pour ses scènes de sexe non simulées mêlées à une violence extrême. Si l’objectif était de briser les tabous et de dénoncer la misogynie du porno comme du cinéma traditionnel, le résultat a profondément choqué le public, une partie de l’équipe et même l’opinion publique. Les actrices principales, Karen Lancaume et Raffaëla Anderson, venues du X, ont confié après coup avoir mal vécu la médiatisation et la stigmatisation qui ont suivi. Karen Lancaume a d’ailleurs mis fin à ses jours quelque temps après la sortie du film, submergée par le malaise autour du film…

Trouble Every Day

Autre exemple du New French Extremism, Trouble Every Day est aussi adoré par ses fans que détesté et malaisant pour le reste du monde. Réalisé par Claire Denis, le film à la fois sensuel et horrifique montre ce qui se passe quand le désir se transforme littéralement en pulsion de mort. Vincent Gallo et Béatrice Dalle y livrent des scènes d’une intensité quasi insoutenable, mêlant érotisme et cannibalisme. Si la mise en scène reste poétique, beaucoup de spectateurs ont quitté la salle lors de la projection à Cannes, incapables de supporter la confusion entre plaisir et horreur. Même la réalisatrice a reconnu en interview avec la BBC que son film « avait pu choquer, au point que des gens se soient évanouis devant« , mais continue de le défendre pour l’importance des thèmes qu’il aborde.

The Brown Bunny

Autre scandale à Cannes. Après avoir été devant la caméra pour Trouble Every Day, Vincent Gallo a fait scandale à cause d’une scène de fellation non simulée entre le réalisateur et Chloë Sevigny dans son film The Brown Bunny. L’actrice, qui a ensuite été harcelée pendant des années à cause de ce passage, a avoué qu’il s’agissait du moment “le plus difficile” de sa carrière. Même si elle a défendu le choix artistique, beaucoup ont vu dans cette séquence un franchissement de ligne clair entre cinéma et contenu pour adultes. Une gêne totale, à la fois sur l’écran et dans les coulisses du festival.

Maps to the Stars

Robert Pattinson a beau avoir tourné Twilight, il reste l’un des acteurs les plus maladroits du cinéma quand il s’agit de scènes intimes. Déjà mal à l’aise dans ses scènes dans le biopic Little Ashes en 2009, la star a vécu un autre moment gênant plus tard dans sa carrière. Pendant une séquence torride avec Julianne Moore dans Maps to the Stars, l’acteur s’est mis à transpirer au point de mettre tout le monde mal à l’aise. “Il faisait super chaud. Je transpirais comme un dingue et d’énormes gouttes de sueur perlaient sur mon front. Je me suis même demandé si je ne faisais pas une crise cardiaque. À chaque fois qu’une goutte tombait, j’essayais de faire en sorte qu’elle n’atterrisse pas sur le dos de Julianne. C’était ridicule. Au bout d’un moment, elle s’est tournée dans ma direction et m’a demandé si ça allait. J’étais à bout de souffle, complètement trempé alors que ce n’était pas du tout son cas » a-t-il reconnu en 2012 auprès de Cosmopolis.

Le film Love

Avec Love, Gaspar Noé voulait explorer la passion brute et le désir, mais le film est vite devenu un symbole de controverse. Présenté en 3D, il montrait des rapports sexuels non simulés, ce qui a déclenché un débat national dès sa sortie. En juin 2015, la Commission de classification des œuvres cinématographiques l’avait d’abord interdit aux moins de 16 ans avec avertissement. Mais la ministre de la Culture de l’époque, Fleur Pellerin, a exigé une réévaluation, sous la pression de l’association Promouvoir, déjà connue pour ses attaques contre Baise-moi ou Saw 3D. Face à ce risque de censure, des institutions comme la Société civile des auteurs, réalisateurs et producteurs (ARP) et la Ligue des droits de l’homme ont défendu le film, dénonçant une atteinte à la liberté artistique. Malgré tout, Promouvoir a obtenu gain de cause. En septembre 2015, le Conseil d’État a confirmé l’interdiction aux moins de 18 ans, sans toutefois classer le film X.

Mektoub, My Love: Intermezzo

Troisième cas de spectateurs ayant quitté la projection d’un film présenté à Cannes dans ce top. Le film Mektoub, My Love: Intermezzo d’Abdellatif Kechiche a déclenché un véritable exode de spectateurs. En cause, une scène de cunnilingus non simulée de 13 minutes. Treize. Minutes. Beaucoup ont jugé la séquence “quasi pornographique”, d’autres ont parlé de “provocation gratuite”. Le malaise était tel que l’actrice Ophélie Bau s’est plaint publiquement et a refusé d’assister à la projection du film « parce qu'(elle n’était) pas d’accord avec ce qui allait être projeté« .