Alex Hugo : on a rencontré Samuel Le Bihan et Lionnel Astier

Alex Hugo : on a rencontré Samuel Le Bihan et Lionnel Astier

La série Alex Hugo revient dès ce soir sur France 2 pour trois épisodes dont un inédit. Pour l'occasion, la rédaction a rencontré Samuel Le Bihan et Lionnel Astier, les acteurs du duo de flics des montagnes.

Pour le retour de la série Alex Hugo sur France 2, la rédaction a eu la chance de rencontrer les interprètes des deux gardes-champêtres, Alex Hugo et Angelo Batalla. Un moment privilégié où on a pu parler nouveaux enjeux, challenges et écritures. On en a même profité pour leur demander leurs petits conseils séries TV.

Vous pouvez nous parler rapidement des épisodes inédits d’Alex Hugo ?

Samuel Le Bihan : Dans ces nouveaux épisodes, je trouve qu’il y a une volonté d’améliorer, de tirer les conclusions de ce qu’on a fait pour aller plus loin dans les histoires, dans les personnages et dans l’utilisation des grands espaces. Il y a un vrai questionnement afin de retrouver les fondamentaux de la série avec la quête de liberté et de l’absolu mais j’ai le sentiment qu’on s’améliore dans le contenu grâce à la réalisation, à l’écriture et l’amélioration de la profondeur des personnages.

Avez-vous envisagé de passer derrière la caméra via la réalisation ou l’écriture ?

SLB : La réalisation me semble complexe à cause de l’utilisation de la montagne. Il y a beaucoup d’aspects assez complexes (le timing, tenir les équipes, les espaces, la météo très capricieuse en montagne…), ces enjeux techniques complexes demandent d’être encadré par des réalisateurs confirmés.

Lionnel Astier : Pourquoi pas écrire ? Je me sentirais d’écrire un épisode vu de l’intérieur. Ils sont dans une brigade rurale à la montagne et parfois le quotidien et les choses simples me manquent.

Qu’est-ce qui vous rapproche le plus de votre personnage ?

SLB : Sa quête de liberté, j’ai toujours eu besoin de liberté et d’indépendance et c’est ce que je retrouve avec Alex Hugo. Ça s’exprime par la solitude, un rapport à la nature très puissant et la possibilité de se détacher des liens qui nous asservissent. On est dans une société de communication, ça passe par l’attachement aux choses et pouvoir s’en libérer c’est déjà une forme de liberté. Il y a aussi un grand besoin de justice chez lui que je retrouve chez moi.

Quel a été votre plus gros challenge ?

SLB : Je me suis mis à l’escalade. C’est la série qui veut ça mais j’utilise mon temps libre pour marcher, découvrir la montagne, la connaitre. Dans la série, il y a des scènes d’escalade et la pratique du canöe-kayak… c’est des sports techniques et soumis aux forces de la montagne, ça rigole pas mais on est globalement coaché par l’équipe. Il y en a beaucoup dans le groupe qui adore ça et qui demandent à travailler sur Alex Hugo pour profiter du décor le week-end.

Est-ce que vous êtes fans de série télés ?

LA : J’en regarde quelques unes. Principalement les séries norvégiennes comme Le Pont et des séries anglaises aussi comme Happy Valley. C’est aussi des flics et c’est situé dans la campagne anglaise, je fais le rapprochement avec Alex Hugo. Ils interviennent sur des problèmes de meurtres évidemment mais aussi sur des choses plus basiques comme des histoires de berger et c’est aussi ce que j’apprécie.

Votre watchlist du moment ?

LA : Je regarde Sherlock, Creep et Trapped et je les conseille vivement.

SLB : J’adore Luther aussi. Il est à fleur de peau, hyper fragile et le côté radical me plaît. C’est un personnage à vif qui est débordé par ses émotions, il n’est pas violent, juste borderline.

Est-ce qu’il y a une série qui vous manque ?

SLB : Amicalement Vôtre et Belle et Sebastien.

LA : Au Nom de la Loi.

A votre avis, quelle est la série la plus drôle ?

SLB & LA : Tout ce que fait Ricky Gervais est drôle.

Est-ce qu’il y a une série qui vous a empêché de dormir ?

SLB : Sans hésitation, j’ai binge-watché la première saison de Prison Break d’une traite et je ne suis pas sorti de chez moi pendant 3 jours.

LA : The Fall et The Killing. J’étais d’ailleurs au théâtre à cette époque et j’étais réellement fatigué.

Est-ce qu’il y a une série dans laquelle vous rêveriez de jouer ?

LA : J’adore les séries norvégiennes car elles vont loin dans l’intimité des personnages. Je reprend l’exemple d’Alex Hugo, c’est pas Lucky Luke, c’est un personnage avec des failles, des creux et des inadaptations. Les norvégiens aiment travailler là dessus et leur vie privée influe souvent sur les enquêtes.

SLB : Je suis d’accord. On aime les persos pour leur faille et c’est ce qui fait qu’on peut avoir une empathie. C’est bien de retrouver une lutte personnelle dans les personnages qu’on peut découvrir, ça nous rapproche d’eux et ça apaise nos inquiétudes. J’avoue que j’adore quand on travaille sur la fragilité et les blessures.

Allison Josepha

Allison Josepha

Co-fondatrice - Responsable pôle communication

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