Alien Romulus : l’obsession cinéma de la semaine

En salle dès ce mercredi 14 août, Alien : Romulus est l’événement horrifique à ne pas manquer cet été ! Entre retour aux sources de la mythologie de la saga et huis clos terrifiant, découvrez notre obsession cinéma de la semaine, qui vous fascinera autant qu’elle vous fera trembler de peur.

C’est quoi ?

Sept ans après la sortie d’Alien : Covenant, la saga culte est de retour au cinéma avec ce dernier film signé Fede Alvarez. Chronologiquement, l’action du film se situe entre Alien, le Huitième passager et Alien, le retour, réalisés respectivement par Ridley Scott et James Cameron.

Comme il est de coutume dans la franchise, le spectateur est invité à suivre un groupe de personnes qui devront survivre face à une présence maléfique et monstrueuse. L’histoire se concentre ici sur une équipe de jeunes explorateurs, cherchant à fuir leur planète sous l’emprise d’un système dystopique. En fouillant une station spatiale abandonnée afin de voler des ressources, ils feront face à une découverte terrifiante… Si la créature du Xénomorphe vous fascine, alors vous allez être servi !

Y a qui ?

Après Don’t Breathe : La Maison des ténèbres et Evil Dead, on retrouve de nouveau Fede Alvarez aux commandes d’un film d’horreur et c’est maintenant au tour de la science-fiction monstrueuse d’être mise à l’honneur dans ce tout dernier film. Cette fois-ci, Ridley Scott prend, quant à lui, le rôle de producteur aux côtés du réalisateur uruguayen.

Une des forces de ce film, outre la maîtrise inconditionnelle de la mythologie de la saga et des mécanismes d’horreur, c’est bien son casting, composé de jeunes acteurs. Il est certain qu’un vent de fraîcheur règne sur Alien : Romulus ! Cailee Spaeny endosse ici le rôle principal en incarnant Rain, et s’imposerait presque en héritière de Sigourney Weaver, tant dans son look que dans son jeu d’actrice qui semblent parfaitement imprégnés des précédentes protagonistes de la saga. L’actrice fait équipe avec David Jonsson Fray, Archie Renaux, Isabela Merced ou encore Spike Fearn et Aileen Wu.

C’est un peu comme…

Ce qui fait la particularité de ce dernier Alien, c’est bien sa coloration horrifique, qui n’est pas sans rappeler les derniers films du réalisateur, notamment Evil Dead et surtout Don’t Breathe : La Maison des ténèbres. Le spectateur assiste presque à un même scénario : de jeunes protagonistes qui pénètrent dans un endroit clos pour y piller des ressources, et qui tombent sur un ennemi féroce et sanglant. De plus, les mêmes mécaniques liées à l’effroi sont utilisées dans les deux films : échapper à la « chose » en ne faisant aucun bruit.

En parlant de « chose » et de créature, on se redirige bien avec ce dernier film de la saga dans la genèse de la science-fiction et de l’épouvante, avec l’intrusion d’une créature inconnue et terrifiante. On peut en ce sens retrouver des éléments de l’univers de La Mouche, réalisé en 1986. Tout comme dans Romulus, le protagoniste du film de David Cronenberg se retrouve envahi par un insecte qui évolue dans son corps, rappelant ainsi les Chestburster de la saga. Le monstre évoluant ainsi dans le système du personnage pour l’envahir totalement et se révéler sous sa terrifiante forme aboutie.

Le détail qui change tout ?

Si Alien : Romulus prévoit un « retour aux sources, aux basiques« , selon le réalisateur, ce qui prévaut surtout dans ce dernier opus est cette ambiance horrifique qui l’élève au film le plus gore de toute la saga. Outre les nombreuses scènes sanglantes, les mécaniques de l’horreur se fondent sur des peurs réelles, et surtout sur le mystère qui entoure ces créatures : « L’Alien reste toujours mystérieux et c’est ce qui fonctionne : selon moi, lorsque tu comprends, tu es moins terrifié par la chose », nous a confié Fede Alvarez dans une interview. Le mystère planant de ce film contribue à le magnifier et à l’ancrer dans une ambiance particulièrement pesante et angoissante.

Il ne faut d’ailleurs pas oublier le titre du film : « Romulus » sous-entend en un sens les liens de fraternité, mais aussi de trahisons. L’élément qui change dans ce dernier Alien est bien l’existence de puissants liens entre les différents personnages, qui sont connectés par un passé commun : ils ont grandi, souffert et évolué ensemble dans une société dystopique et tyrannique. L’histoire plutôt tragique de ces jeunes gens fait que les spectateurs s’y attachent d’autant plus et voudraient qu’ils s’en sortent tous. C’est peut-être ce type d’affect et de relations fraternelles qu’il manquait dans les autres films Alien.

Découvrez Alien : Romulus au cinéma dès ce mercredi 14 août 2024 !