Belphégor : 5 bonnes raisons de dévorer la série HBO Max
Publié le Par Mathilde Fontaine
Le fantôme le plus célèbre du petit écran a fait son grand retour ce 11 décembre pour hanter vos nuits d’hiver. Plus de soixante ans après avoir terrifié la France entière, Belphégor s’offre une cure de jouvence sur HBO Max dans une version résolument moderne. Entre thriller psychologique, casting cinq étoiles et décors somptueux, on vous explique pourquoi cette mini-série est votre prochain binge-watching obligatoire.
Sommaire
Pour sa réinvention audacieuse du mythe

Oubliez la version en noir et blanc de 1965 qui a traumatisé toute une génération. Si cette nouvelle mouture signée Nils Antoine Sambuc et Thomas Mansuy respecte l’héritage de l’œuvre d’Arthur Bernède, elle s’ancre profondément dans notre époque. Belphégor se dévoile en effet comme un thriller psychologique teinté de fantastique. L’intrigue ne se contente pas de jouer sur la peur du monstre, elle explore les tréfonds de l’âme humaine à travers le personnage d’Hafsa, une restauratrice d’art dont la rationalité vole en éclats face au masque millénaire. C’est sombre, c’est actuel, et ça dépoussière furieusement la légende sans pour autant la trahir.
Pour son casting étoilé

Succéder à Juliette Gréco et Sophie Marceau n’était pas une mince affaire. Et pourtant, Shirine Boutella relève le défi haut la main. L’actrice révélée au grand public dans Lupin incarne ici Hafsa Moreau, une héroïne complexe et tourmentée. Naviguant entre vulnérabilité et combativité alors qu’elle est suspectée d’être liée aux phénomènes inexpliqués qui frappent le musée, elle porte la série sur ses épaules sans jamais en faire trop. Sa performance ancre le récit dans une réalité émotionnelle concrète, rendant la descente aux enfers de son personnage particulièrement captivante.
À ses côtés, on retrouve le charismatique Vincent Elbaz dans la peau de Joseph Bellegarde, mais aussi Kad Merad, qui prouve encore qu’il n’est pas uniquement bon dans le registre de la comédie. Sans oublier une Aure Atika impériale.
Pour y voir le Louvre jouer son propre rôle

C’est sans doute l’atout charme majeur de Belphégor sur HBO Max : le Musée du Louvre n’est pas un simple décor en carton-pâte, mais un protagoniste à part entière. Le réalisateur Jérémy Mainguy a eu le privilège, mais aussi la lourde tâche, de poser ses caméras au cœur du plus grand musée du monde. Le résultat visuel est bluffant, offrant une atmosphère nocturne oppressante et majestueuse que les studios ne peuvent imiter. Une prouesse technique qui donne une ampleur cinématographique à ces quatre épisodes, transformant les galeries familières en un labyrinthe anxiogène où l’histoire de l’art devient une menace mortelle.
Pour son format idéal pour le binge-watching !
À l’heure où les séries s’étirent parfois beaucoup trop en longueur, Belphégor fait dans l’efficacité. Avec seulement quatre épisodes de 52 minutes, l’intrigue ne souffre d’aucun temps mort. Le rythme est soutenu, alternant entre l’enquête policière haletante et les moments de tension purement horrifique. La série parvient à boucler son arc narratif sans laisser le spectateur sur sa faim, tout en laissant planer ce qu’il faut de mystère… En bref, le format parfait pour une soirée frisson ou un week-end sous votre plaid.
Pour son pont entre héritage culturel et ambition internationale
Enfin, cette adaptation s’inscrit dans une dynamique plus large : celle de porter un mythe français vers une audience internationale via une plateforme mondiale. Coproduite par des acteurs majeurs comme HBO Max et Pathé, Belphégor illustre comment un récit historique peut être repensé pour rencontrer les codes du thriller contemporain tout en valorisant le patrimoine culturel.
Belphégor est disponible sur HBO Max.
Mathilde Fontaine
Rédactrice en chef - Journaliste
Rédactrice en chef de Serieously, Mathilde Fontaine est passionnée de cinéma et de séries depuis qu'elle a prononcé et pu écrire ses premiers mots. Amoureuse des grands classiques dans lesquels elle aime se replonger, elle est toujours à l’affût d’une nouveauté à regarder, à commenter, et à partager. Autant fan de Friends que de Columbo, du Parrain que de La Boum, de The Office que de Reservoir Dogs, elle a pu interviewer des personnalités comme John Krasinsky, Jon Hamm, Pio Marmaï, Léa Drucker ou Gérard Jugnot, et a couvert des festivals comme Les Arcs ou le Festival de Cannes 2025.