« Bourvil était plus sympa que De Funès » : les révélations choc sur le tournage de La Grande Vadrouille
Publié le Par Eliott Azoulai

Si nombreux sont les fans à connaître par cœur les scènes et les répliques de La Grande Vadrouille, seuls quelques privilégiés ont eu la chance d’assister au tournage de ce monument du cinéma français. C’est le cas de Catherine Danguy-Pandel qui, toute jeune à l’époque, s’est confiée plus en détail sur sa rencontre avec l’équipe du film, notamment Louis de Funès et Bourvil.
Avec ses 17 millions d’entrées en salles, La Grande Vadrouille est l’un des films les plus populaires de l’histoire du cinéma français. Sorti en 1966, il traverse les époques et les générations grâce à ses nombreuses rediffusions télé qui attirent à chaque fois plusieurs millions de spectateurs. Il faut dire que cette comédie signée Gérard Oury réunit deux grands noms du septième art, Louis de Funès et Bourvil, et enchaîne les répliques culte. Mais alors, comment s’est déroulé le tournage de La Grande Vadrouille ?
Interrogée au micro d’ICI Auxerre en août 2025, Catherine Danguy-Pandel, 77 ans, est revenue sur cette expérience, elle qui a eu la chance d’assister au tournage du film, en tant que fille des anciens propriétaires de l’Hôtel du Lion d’Or et de La Poste à Vézelay.
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« Bourvil était extraordinaire sur le tournage de La Grande Vadrouille »

« J’étais jeune à l’époque. L’équipe de La Grande Vadrouille résidait à La Palombière, l’annexe de l’hôtel. On a reçu toute l’équipe : il y avait Bourvil, il y avait Gérard Oury, il y avait Michèle Morgan qui peignait dans sa chambre. Louis de Funès aussi était là, puis tous les autres. Qu’est-ce qu’ils mangeaient bien ! Qu’est-ce qu’ils buvaient bien aussi ! C’était sans arrêt, sans arrêt » raconte-t-elle. Avant de se laisser aller à quelques confidences sur les deux acteurs principaux…
« Dans mon souvenir, Bourvil était extraordinaire. Si je peux me permettre, il était plus sympa que De Funès. Et pourtant, aujourd’hui, on parle beaucoup moins de Bourvil que de De Funès » poursuit Catherine Danguy-Pandel.
« De Funès demandait toujours à Bourvil comment il fallait jouer »

Et d’ajouter : « Ce qui était très sympa, c’est que De Funès, pendant le tournage, demandait toujours à Bourvil comment il fallait jouer. C’est drôle, quand même, non ? Bourvil était d’une simplicité extraordinaire. Il se reposait souvent dans une DS et mettait sa casquette sur ses yeux en attendant de jouer ».
Par ailleurs, Catherine Danguy-Pandel explique que les membres de l’équipe du film La Grande Vadrouille avaient pour habitude de se mêler aux autres lors de leur passage à Vézelay.
« Ils prenaient l’apéro sur la terrasse. Ils mangeaient dans la salle avec tout le monde. Ma mère s’entendait très, très bien avec Madame Michèle Morgan. Elles passaient beaucoup de temps ensemble et ont même fait de la bicyclette toutes les deux. C’était une époque où Vézelay était relativement gai avec des commerces de la vie quotidienne, pas uniquement des boutiques touristiques : un marchand de cycles, des quincailleries, plusieurs boulangeries, plusieurs charcuteries ». Avant de conclure : « C’était une autre vie ».

Eliott Azoulai
Journaliste
Journaliste chez Serieously, Eliott Azoulai est passionné par les séries depuis sa plus tendre enfance. Ou, plus exactement, depuis qu’il a découvert Un Dos Tres sur M6. Il a d’ailleurs pu réaliser son rêve de gosse en rencontrant et interviewant Beatriz Luengo au festival Canneséries en 2023. Fasciné par les drama queens, il voue un culte à Dynastie et Alexis Carrington, à Ugly Betty et Wilhelmina Slater ainsi qu’à Desperate Housewives et Sex And The City. Il est également très friand de comédies françaises et connaît le nom de tous les candidats ayant participé à la Star Academy, de 2001 jusqu’à aujourd’hui. Il adore partager son amour des séries et de la pop culture en général à travers des articles et quiz en tous genres sur Serieously et a eu la chance d’interviewer plusieurs de ses actrices préférées comme Eva Longoria, Sarah Jessica Parker, Elaine Hendrix ou encore Audrey Fleurot.