« C’est un c*n, un méchant »: une star de comédie française insulte un acteur du Dîner de Cons pour lui avoir volé son rôle dans le film culte
Publié le Par Khalil Auguste Ndiaye

Le Dîner de Cons est culte par plus d’un point. Son rythme, son histoire, le casting… Ce film n’a pas manqué de marquer des générations et de faire rire encore aujourd’hui. Mais le casting tellement adoré de ce classique aurait pu être bien différent si une star de la comédie avait joué dedans…
Qui ne se souvient pas du contrôleur fiscal Lucien Cheval dans Le Dîner de Cons ? Ce rôle de blagueur, fan de l’Olympique de Marseille, attentif au moindre signe de richesse, est magnifiquement interprété par Daniel Prévost. Mais une star de la comédie française a révélé que le rôle lui était destiné au départ, et s’est lâché sur ses sentiments, des décennies après.
Sommaire :
- Gérard Hernandez évincé du Dîner de cons…
- Tout le monde en prend pour son grade !
Gérard Hernandez évincé du Dîner de cons…

Avant que Daniel Prévost ne fasse exploser de rire toute la France dans Le Dîner de cons en 1998, le rôle de Lucien Cheval, petit inspecteur des impôts redoutable, était joué sur scène par Gérard Hernandez. Logiquement, l’acteur s’attendait à incarner le personnage aussi dans le film. Mais surprise : c’est Prévost qui est choisi pour l’adaptation ciné. Une trahison ? Pour Hernandez, clairement oui. « C’est un con, un méchant« , balance-t-il sans détour dans la revue Schnock, relayée par Télé Loisirs. « Gentil avec les grands, pourri avec les petits. Mais je lui ai dit, plus tard. Il ne comprenait pas que je ne veuille pas lui serrer la main.«
Le comédien de 92 ans, connu pour incarner Raymond dans Scènes de ménages, a avoué regretter l’absence totale de communication de Prévost à l’époque : « Il aurait pu m’appeler, juste me dire un truc du genre : ‘Je ne comprends pas pourquoi tu ne fais pas le film’. Moi je l’ai toujours fait quand je prenais un rôle à quelqu’un.«
Tout le monde en prend pour son grade !

Mais Gérard Hernandez ne s’arrête pas là. Il charge aussi Francis Veber, l’auteur de la pièce et réalisateur du film, qu’il qualifie tout simplement de « pas très bien ». « Il était vraiment chiant sur scène, pas un gentil. Quand j’ai appris que je ne jouerais pas dans le film, j’ai failli lui casser la gueule. En plus, je l’ai appris par la presse, mon agent ne m’avait pas prévenu ni défendu« , lâche-t-il dans son entrevue avec Shnock, encore remonté. Même des décennies plus tard, l’acteur l’a toujours en travers de la gorge…
Khalil Auguste Ndiaye