« C’était l’usine un peu ! » : pourquoi le tournage de Kaamelott était difficile pour Franck Pitiot
Publié le Par Mathilde Fontaine

Arrivée il y a 20 ans dans nos vies, Kaamelott est devenue un succès qui a traversé le petit écran pour s’imposer dans notre quotidien, mais aussi au cinéma. Une aventure triomphale, dont les débuts ont été parfois compliqués. La preuve avec les déclarations de Franck Pitiot, alias Perceval.
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Comment Kaamelott est passé du petit au grand écran ?

Elle célèbre ses 20 ans en cette année 2025 : Kaamelott n’a pas pris une ride, et ne compte pas prendre la poussière dans le cœur de ses très nombreux fans, bien au contraire. Après près de cinq ans à rythmer les soirées des téléspectateurs d’M6, la série créée par Alexandre Astier a pris une toute autre ampleur au fil des années, en devenant un véritable classique. Et cela au point de se hisser sur grand écran.
C’est en 2021 qu’Alexandre Astier a offert le plus beau des cadeaux aux fans de Kaamelott en leur dévoilant Kaamelott : Premier Volet, le long-métrage adapté du projet d’origine. Premier volet, parce que, oui, l’épopée cinématographique de cette relecture de la légende Arthurienne n’en n’est qu’à ses débuts. Comme l’a lui-même confirmé son créateur, l’histoire de la série va se conclure à travers une trilogie au cinéma, découpée – au moins- en quatre films.
Et à en croire le triomphe au box office du premier volet, il semble bien que les spectateurs seront aussi au rendez-vous de la suite, notamment dès ce 22 octobre 2025, dans Kaamelott : Deuxième volet partie 1. Mais si Kaamelott est aujourd’hui synonyme de succès, les débuts avaient de quoi inquiéter…
Une série au rythme effréné

Les fidèles d’Arthur, Perceval, Léodagan et les autres le savent bien, la série a démarré après la fin de Caméra Café, et est tout d’abord née à travers un court-métrage. Nommé Dies iræ, celui-ci a été montré aux équipes d’M6 qui ont commandé une série à Alexandre Astier, forcé d’imaginer, écrire et tourner un défilé d’épisodes dans la foulée. Un rythme ô combien intense, qui a d’ailleurs déjà suscité l’inquiétude de certains comédiens en plateau.
Incontournable et inoubliable Merlin dans Kaamelott, Jacques Chambon ne s’était pas fait prier pour recadrer Alexandre Astier en l’intimant de soulever le pied. « On devait tourner beaucoup de minutes en peu de temps parce que les journées étaient comptées. Alexandre fournissait les épisodes quasiment en flux tendu, avait-il confié. Il allait écrire les épisodes de l’après-midi en pause déjeuner. C’était fou. D’ailleurs il a joué avec sa santé. Je l’ai engueulé ! »
« Un peu l’usine, mais une bonne école » : Franck Pitiot, alias Perceval, se souvient des débuts de Kaamelott

Une cadence parfois difficile à gérer, comme l’a de son côté expliqué Franck Pitiot, alias Perceval. « La première saison, c’était intense, parce qu’il fallait tourner trois épisodes par jour« , a-t-il raconté dans une interview donnée à la chaîne YouTube Atelier Studio B. Et le comédien, bien que n’ayant – presque – que des bons souvenirs de cette expérience, de souligner : « C’était l’usine un peu. Mais c’est une bonne école.«

Mathilde Fontaine
Rédactrice en chef - Journaliste
Rédactrice en chef de Serieously, Mathilde est toujours à l'affut d'une sortie cinéma ou d'une nouveauté séries, sans oublier de regarder en boucle des classiques du grand et du petit écran.