Downton Abbey II, Une Nouvelle Ere : Simon Curtis, un film "chaleureux, émotionnel et tendre" (INTERVIEW)

Downton Abbey II, Une Nouvelle Ere : Simon Curtis, un film « chaleureux, émotionnel et tendre » (INTERVIEW)

C’est ce mercredi 27 avril que sort dans les salles obscures le deuxième long-métrage Downton Abbey intitulé Une Nouvelle Ere. A cette occasion, la rédac de Serieously a eu la chance de pouvoir s’entretenir avec une partie du casting mais également avec son réalisateur, Simon Curtis. Rencontre.

Etiez-vous fan de la série Downton Abbey avant d’accepter de faire le film ? Et si oui, qu’est-ce que vous aimez particulièrement avec cette série ?

Oui ! J’aime toute cette troupe et ce mix entre la comédie et l’émotion et la sensation d’un monde perdu.

Qu’est-ce qui vous a convaincu de réaliser ce film ?

J’ai adoré le script et la chance de pouvoir travailler avec ces acteurs, tout pour sortir de la maison pendant le confinement ! (Rires). J’ai adoré les deux nouvelles intrigues, l’idée d’avoir un film dans le film à Downton et j’ai aimé le voyage dans le sud de la France.

Quelles ont été vos inspirations pour réaliser Downton Abbey II : Une Nouvelle Ere ?

J’ai beaucoup pensé à Gosford Park, qui est en quelque sorte le père et la mère de Downton Abbey et j’ai d’ailleurs demandé à Andrew Dunn, le directeur de la photographie pour Gosford Park, de reprendre ce rôle pour le film. Donc Gosford Park et d’autres films chorales de Robert Altman.

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© Serieously

Vous mettez beaucoup en avant l’idée qu’il s’agit d’un film chorale et il est vrai que Downton Abbey a un grand nombre de personnages. Est-ce difficile de trouver une place pour tout le monde ?

Julian Fellowes écrit des intrigues incroyables de façon très intelligente mais du côté de la réalisation, la tâche la plus compliquée est d’accommoder tant d’acteurs dans la même scène, qui sont tous en train de parler… Vous savez, il y a cette scène où ils sont en train de couper le gâteau et soudainement il y a une vingtaine d’acteurs qui arrivent et il faut trouver un moyen de tous les mettre en scène.

Comment était-ce d’enfin exporter l’univers de Downton Abbey à l’extérieur du Royaume-Uni ?

C’était très excitant ! Parce qu’ils n’avaient jamais quitté le Royaume-Uni auparavant et c’était vraiment agréable de chercher de nouvelles couleurs, de nouvelles lumières et de nouveaux costumes dans un tout nouvel environnement.

Quelle scène avez-vous préféré réaliser ?

Je ne suis pas sûr… C’était assez fun d’être sur la plage, à Toulon. Mais j’ai aussi beaucoup aimé faire la scène avec le grand dîner à la fin quand les domestiques participent au film, c’est vraiment une très belle scène !

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© Universal

Qu’avez-vous pensé de l’idée d’avoir un film dans le film ?

Je me suis dit que ce serait fun. Je sais que quand on fait un film, on a tendance à prendre le contrôle d’un endroit et de se l’approprier. Donc je me suis dit que ce serait fun de voir ces gens du cinéma croire que Downton Abbey leur appartient. Je me suis dit que ça aurait beaucoup de potentiel comique.

Et, de fait, il y a ce nouveau personnage joué par Hugh Dancy, qui joue le rôle du réalisateur, lui avez-vous donné quelques conseils ?

Oui, je lui en ai donné quelques-uns. Et j’ai adoré qu’il se mette en colère quand quelque chose gâche l’une de ses scènes. J’ai eu beaucoup d’empathie pour son personnage et j’ai pu le conseiller vis-à-vis de ça, oui.

Quelles difficultés peut-on rencontrer quand on réalise un drama historique comme Downton Abbey ?

Il y a évidemment certaines règles. Et puis le maquillage et les costumes prennent plus de temps à être réalisés que pour quelque chose de plus contemporain. Et il y a aussi tous ces conseillers dans vos oreilles qui vous disent d’utiliser cette sorte de fourchette ou ce type de verre et tout cela. Sans compter que les vieilles voitures peuvent parfois être un peu capricieuses aussi. Mais il y a aussi beaucoup d’avantages. Par exemple, c’est toujours très beau et personne n’a de portable ! (Rires)

Pour finir, comment décririez-vous le film en trois mots ?

Chaleureux, émotionnel et tendre.

Marion Le Coq

Marion Le Coq

Journaliste

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