Dragon Ball : quel scandale a failli mettre fin à l’anime culte ?

Apparu dans les années 80, Dragon Ball est sans aucun doute l’un des manga les plus populaires de tous les temps, certains fans le considérant même comme le père spirituel de beaucoup d’œuvres récentes. Son adaptation en anime a également marqué l’enfance de nombreuses personnes et continue encore de le faire de nos jours. Pourtant, en 2011, l’anime est tombé dans un énorme scandale qui a fortement entaché sa réputation.

Que vous soyez un fan de manga et d’anime, ou non, il y a au moins une œuvre dont vous avez forcément entendu parler : Dragon Ball. Que ce soit son protagoniste à la queue de singe, Goku, ou encore la célèbre technique du Kamehameha, tout cela montre l’immense popularité que le manga d’Akira Toriyama a réussi à gagner au fur et à mesure des années.

Depuis les années 80, et sa diffusion dans la célèbre émission du Club Dorothée, l’anime Dragon Ball a accompagné la jeunesse de plusieurs générations de fans et continue encore de le faire avec des séries plus récentes comme Dragon Ball Super ou encore Dragon Ball Daima. Cependant, en 2011, alors que l’œuvre s’offrait une remise à neuf avec la diffusion de Dragon Ball Z Kai, une version remastérisée du célèbre anime de 1989, un immense scandale est venu entacher l’immense popularité de l’univers d’Akira Toriyama.

L’anime Dragon Ball Z Kai accusé de plagiat musical

Si l’anime Dragon Ball est devenu culte, c’est en partie pour ses personnages, ses combats, mais aussi pour sa musique. Cependant, c’est justement à cause de cette dernière que l’anime va tomber dans la tourmente. Pour Dragon Ball Z Kai, la Toei a chargé le compositeur Kenji Yamamoto de créer des nouvelles musiques. Il faut dire que le Japonais n’en est pas à son coup d’essai avec l’univers d’Akira Toriyama puisqu’il a déjà préparé des sons pour plusieurs jeux vidéo de la saga.

Quand le projet de l’anime remastérisé est apparu, c’est donc tout naturellement que la Toei s’est tournée vers lui. Mais, en 2011, le monde découvre qu’en réalité, la plupart des musiques de Kenji Yamamoto sont loin d’être des créations originales et sont plagiées sur des groupes culte comme les Beatles ou Pink Floyd, mais aussi sur des bandes originales de films comme Avatar ou encore Terminator Renaissance.

Une réponse en urgence de la Toei

Suite à cet énorme scandale, la Toei a immédiatement mis fin au contrat du compositeur. Cependant, en plus d’avoir terni l’image de l’univers d’Akira Toriyama, un autre problème existait encore. Malgré la polémique, l’anime Dragon Ball Z Kai était toujours en cours de diffusion, et ce, avec ses musiques plagiées. Pour éviter les problèmes, le studio a dû changer toutes les musiques et les remplacer en urgence par les œuvres présentes dans l’anime d’origine.

Pour ce qui est des jeux vidéo, qui contenaient également des musiques copiées par Kenji Yamamoto, des rééditions ont également dû être faites dans la précipitation. Mais, en dehors d’une grosse frayeur, et d’une perte financière, les conséquences ne sont restées que minimes, permettant à Dragon Ball d’être encore l’immense saga que l’on connaît tous.