Dragons : quelles sont les différences entre le film d’animation et le live-action ?

Quinze ans après le lancement de la saga d’animation, Dragons revient sur le grand écran dans une nouvelle version en live-action. Un film ancré dans la réalité, qui reprend donc l’histoire du premier opus de manière fidèle, malgré quelques petites différences. 

Des fjords, des petites chaumières à flan de falaise, des bagarres, des jeux, des Vikings et…des dragons tout feu tout flamme. Beurk vous avait manqué ? Eh bien il est temps d’y retourner ! Dragons arrive au cinéma ce mercredi 11 juin pour le plus grand bonheur des fans, mais aussi des néophytes en dragonnerie. Avec cette nouvelle version en live-action, le public va pouvoir plonger directement au cœur de l’action et (re)découvrir les aventure de Harold et Krokmou avec un tout nouveau regard. 

Réalisé par Dean DeBlois, le co-créateur de la saga, ce film en prises de vues réelles revisite donc l’histoire de Harold, un jeune viking maigrichon et maladroit, qui ne se sent pas à sa place auprès des siens. Alors que tous sont devenus ou aspirent à devenir de valeureux tueurs de dragons, lui n’est rien d’autre que la risée du village.

Vexé et désireux de prouver sa valeur aux autres Vikings, ce dernier va donc tenter le tout pour le tout en apercevant un furie nocturne dans le ciel. Et contre toute attente, son tir va s’avérer parfait. La créature a bel et bien été touchée et se trouve désormais clouée au sol. La tuer semble alors être un jeu d’enfant, mais pas pour Harold… Plutôt que de se lier à elle par le sang comme le voudrait son peuple, l’adolescent va finalement se lier à elle par l’amitié…

Cette jolie aventure scandinave prend donc ici des allures de film historique mêlé de fantasy s’appliquant à ne pas s’éloigner du film d’animation d’origine, qui avait séduit le public en 2010. Toutefois, bien que l’intrigue et les personnages soient restés au plus proche de la franchise d’animation, certains petits changements ont été opérés pour le passage au live-action. Des modifications relativement mineures, qui se comptent vraiment sur les doigts de la main !

Un film plus inclusif

L’histoire de Dragons se déroulant sur une île au nord de l’Europe, le film d’animation mettait essentiellement en scène des habitants de Beurk, calqués sur les archétypes physiques de la population scandinave. Le film live-action remédie donc à ça en incluant davantage de cultures et de diversité, en introduisant notamment de nouveaux personnages par le biais d’une scène de « conseil du village », où plusieurs origines ethniques sont représentées. 

De l’herbe changée en pissenlits 

Autre petit changement à première vue insignifiant, mais qui ne manquera pas de faire tiquer les fans de la première heure : l’herbe que Harold utilise pour attendrir Krokmou et les autres dragons a ici été remplacée par des pissenlits. Une modification souhaitée par Dean DeBlois dans le but de clarifier la scène, qui aurait pu rester un peu floue aux yeux de certains spectateurs. « Nous appelons cela ‘katnip’ (herbe à chat) en Amérique du Nord, ce type d’herbe qui rend les chats complètement fous », nous a expliqué le réalisateur canadien.

« Je ne savais pas si cela serait aussi clair que quelque chose susceptible de déclencher une réaction allergique et des éternuements. C’était donc un élément facile à changer…une poignée de graines de pissenlits duveteuses qui font soudainement éternuer Krokmou et qui donnent à Harold une idée : ‘peut-être que je pourrais essayer ça sur les autres dragons’ ». Une justification toute bête finalement, qui prend tout son sens au vue de la quête de réalisme engendrée par une adaptation en live-action. 

Astrid suspendue à un rocher plutôt qu’à un arbre

L’une des différences les plus notables entre les deux films réside également dans la scène où Krokmou et Harold s’envolent avec Astrid pour l’empêcher d’aller les dénoncer au reste du village. Si dans le long-métrage d’animation, le dragon dépose la jeune fille au sommet d’un arbre, dans le live-action, il la lâche au sommet d’un pic rocheux planté dans la mer. Une variante utilisée pour plus de réalisme, comme l’a confirmé Dean DeBlois.

« Cela avait plus de sens en termes de physique, parce que Krokmou est un peu plus gros et lourd dans cette version, donc se poser à la cime d’un arbre, n’aurait pas…je ne crois pas que ça aurait été crédible. Nous avons essayé de créer le même sentiment de danger, mais un peu plus intimidant au vu de la différence d’échelle ».

Pour le reste, le film live-action suit vraiment très fidèlement sa base animée, conservant le même  ton, la même énergie et la même musique. Autant d’éléments qui permettront sans aucun doute au long-métrage de voler vers les sommets du succès.

Retrouvez Dragons, actuellement au cinéma !