Évanouis : la fin expliquée du film d’horreur dont tout le monde parle
Publié le Par Lea Goeb

2h17 du matin, une classe entière d’enfants disparaît mystérieusement dans la nuit, vers une destination inconnue. Seul un élève reste : Alex Lily. Évanouis nous plonge alors dans une enquête, pour découvrir qui, ou quoi, est responsable de ce phénomène inquiétant. Serieously vous explique cette fin qui se situe au coeur même de l’inexplicable.
17 enfants d’une même classe disparaissent tous une même nuit, à l’heure fatidique de 2h17. Laissant une institutrice et tous les parents dans le désarroi et l’incompréhension la plus totale. C’est de cette façon que s’ouvre le nouveau film d’horreur, Évanouis. Le point névralgique de ce film d’épouvante réside dans cette série de disparitions lugubres. Mais les causes de ces dernières sont encore plus effrayantes…
Sommaire
Évanouis, une série de disparitions angoissantes

Évanouis, comme envoûtés par une force étrange, de jeunes enfants se mettent à courir, bras étendus, en pyjama, pieds nus et traversent la ville entière : une scène déjà culte qui restera gravée dans les mémoires des spectateurs. Le titre anglais du film, Weapons, est porteur d’interrogations additionnelles. Lorsque les enfants se mettent en marche vers cette direction inconnue, ils se déplacent à toute vitesse, en ligne droite, comme le ferait une balle tirée d’un fusil d’assaut. Mais quelle est leur cible ? Face à l’incompréhension, les parents des victimes se mettent à soupçonner l’institutrice de la classe : Justine Gladys. C’est d’ailleurs à travers ses yeux que commence l’enquête et l’apparition des premières révélations.
L’histoire des évanouis racontée par différents personnages

L’histoire de l’enlèvement des évanouis est découverte à travers les sens et les perceptions de 6 personnages. A la manière d’une enquête policière, chaque partie amène son lot de résolutions et une compréhension différente de l’affaire. Les mouvements de caméra, adoptant une captation à la première personne, amplifient la tension grandissante et permettent de s’immiscer dans le psyché et la vision des personnages.
On commence par suivre le point de vue de la professeure, Justine. Après la disparition de la quasi totalité de ses élèves, elle est injustement soupçonnée par certains habitants de la ville. Sujette à de nombreuses attaques, celle qui est incarnée par Julia Garner cherche à aider Alex, qui ne cesse de la repousser. Le spectateur est ensuite invité à suivre le quotidien du père d’un des garçon disparu, Archer Graff (Josh Brolin), qui commence à mener l’enquête de son côté, avant de laisser place à la perception du policier Paul Morgan (Alden Ehrenreich) et du jeune toxicomane Anthony (Austin Abrams).
Cette enquête est d’autant plus impactante qu’elle ne cesse de jouer avec l’ethos même des conteurs souvent névrosés, sous l’effet de substances illicites ou aveuglés par leur chagrin. Ainsi, le spectateur ne cesse de se demander s’il peut (et s’il doit) croire ou non à ce que ces personnages voient et affirment. Ce n’est que lorsque le point de vue du petit Alex est adopté que l’on comprend l’ampleur mystique de ce phénomène.
Alex, le seul enfant éveillé

C’est grâce à l’intervention d’Anthony, un jeune SDF en quête de drogue, que l’on découvre où les enfants se trouvent : dans la cave de la maison d’Alex. Tous sont debouts, dans la même tenue qu’au soir de leur disparition, le regard plongé dans le vide et le teint livide. Et la responsable de cet enlèvement macabre n’est autre que Gladys, la tante du jeune garçon.
Tout commence lorsque les parents d’Alex accueillent la vieille dame chez eux, la croyant malade et dans le besoin. C’est en se réveillant que le cauchemar d’Alex commence. Ses deux parents se trouvent hypnotisés, dans un état léthargique. Ils sont contrôlés par Gladys, qui se révèle être une puissante sorcière, maniant à la perfection les sorts vaudou et les sciences occultes. A l’aide d’un arbre ampli de magie noire, elle s’arme d’une baguette de branche maléfique. En utilisant son sang et en dérobant un objet appartenant à l’une de ses victimes (cheveux ou autre effet personnel), la sorcière les manipule comme ses propres poupées et armes.
Dès lors, Gladys charge Alex de s’emparer d’un effet personnel appartenant à chacun de ses camarades. La sorcière souhaite en effet utiliser l’énergie de ces jeunes enfants afin de se soigner. Après un rituel mystique, à l’aide de chaque objet récolté, Gladys entame son sort. C’est ainsi que les 17 enfants se retrouvent sous son emprise, et se ruent en direction de la maison d’Alex, totalement envoûtés. Au fur et à mesure du film, Alex doit prendre soin de ses parents et de ses compagnons de classe en les nourrissant dans le secret le plus total, face aux menaces autoritaires de Gladys.
Entre dénouement clair et mystères persistants

Le sort de la sorcière se retourne contre elle à la fin d’Évanouis. Après une lutte épouvantable qui mêle tous les personnages dont on a suivi le point de vue, Alex arrive à s’emparer d’une mèche de cheveux de la perruque de Gladys. Tous les élèves se mettent alors à poursuivre la sorcière. Ils terminent leur course en déchiquetant la sorcière. Et cette fin gore et sanglante fait sens. Les enfants, qui suivaient leur trajectoire de la même façon qu’une balle, en se dirigeant tout droit sur la maison où se trouvait Gladys, n’ont pas manqué leur cible initiale. Évanouis semble soulever un autre angle que l’occultisme, celui des tueries de masse armées aux Etats-unis, suggéré par le titre anglais.
Y’aura-t-il un Évanouis 2 ?
A la fin, les évanouis sortent de leur torpeur et reprennent leur quotidien, bien que traumatisés. Les parents d’Alex, quant à eux, mangent toujours cette soupe mystérieuse et le garçon s’installe chez une autre tante. Une question demeure cependant en suspend : qui était Gladys ? Quelles étaient ses motivations et d’où venaient ses pouvoirs occultes ? Un lot d’ombres et d’indistinctions qui accentue cette part de mystère la concernant, qui offrent à ce film de multiples pistes de lectures et de réflexions. Aussi, si une prequelle sur Gladys est en discussions, on peut imaginer que cette fin a été réalisée pour donner envie de voir un Évanouis 2.
Lea Goeb
Passionné d'anime, de jeux vidéo et de films en tout genre, je suis une grande fan de Naruto, Matrix et Zelda. J’adore explorer des univers fascinants, qu'ils soient remplis de science-fiction, d'aventures ou de frissons.