Indiana Jones et le Cadran de la Destinée : l’obsession ciné de la semaine

Indiana Jones et le Cadran de la Destinée : l’obsession ciné de la semaine

Après quinze ans d’absence, Indiana Jones est de retour au cinéma dans le nouveau film de James Mangold, Le Cadran de la Destinée. L’occasion pour les amateurs d’Histoire et d’archéologie de retrouver Harrison Ford pour une ultime aventure.

C’est quoi ?

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© 2022 Lucasfilm Ltd. & TM. All Rights Reserved.

En 1969, à New York, le professeur Henry Jones Jr. est sur le point de prendre sa retraite après une longue carrière dans l’enseignement. Cette perspective de repos va rapidement s’éloigner de son esprit lorsque sa filleule Helena Shaw vient lui rendre visite afin de retrouver un précieux artefact que son père avait confié à Indiana Jones il y a des années : le cadran d’Archimède.

Loin d’être pleine de bonnes intentions, la jeune femme vole l’objet et quitte le pays pour aller le vendre au plus offrant. Indy n’a alors d’autre choix que de partir à sa poursuite et de s’envoler pour un nouveau voyage des plus mouvementés.

Y’a qui ?

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© 2022 Lucasfilm Ltd. & TM. All Rights Reserved.

Pour ce cinquième volet d’Indiana Jones, réalisé par James Mangold (Logan), Harrison Ford retrouve bien évidemment son Fedora et son fouet légendaire. Cette fois-ci, le comédien est accompagné dans ses péripéties par l’actrice britannique Phoebe Waller-Bridge (Fleebag), le jeune Français Ethann Isidore (Sam), Toby Jones (Captain America : Le Soldat de l’hiver), ainsi qu’Antonio Banderas (Uncharted). Le reste du casting est composé de Shaunette Renée Wilson (The Resident), Boyd Holbrook (Sandman) et Mads Mikkelsen (Les Animaux Fantastiques : Les Secrets de Dumbledore), qui endosse ici le rôle du grand méchant de l’histoire.

C’est un peu comme…

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© Sony Pictures

A l’image du film Uncharted de Ruben Fleisher, Indiana Jones et le Cadran de la Destinée est une véritable chasse au trésor. Tout comme Nathan Drake et Victor Sullivan, Indy et Helena se livrent ici à une véritable course contre la montre afin de trouver l’objet tant convoité et ne pas le laisser tomber aux mains de l’ennemi. Il s’agit donc d’un véritable périple autour du monde, où différents indices les attendent pour les mener vers ce mystérieux cadran, capable de merveilles.

Alors que l’acteur Harrison Ford a annoncé qu’il s’agissait de sa dernière apparition dans le rôle de l’aventurier, ce cinquième volet possède ce surplus émotionnel que les fins de sagas peuvent avoir. On repense notamment à Mourir peut attendre, sorti en 2021, qui a sonné la dernière mission de Daniel Craig en tant que James Bond. Le film de James Mangold offre donc un véritable dénouement à l’emblématique Indiana Jones, qui saisit alors l’opportunité de faire ses adieux en bonne et due forme à ses fans.

Le détail qui change tout

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© 2022 Lucasfilm Ltd. & TM. All Rights Reserved.

Le film mêlant le présent au passé, l’histoire est entrecoupée de scènes de flash-backs dans lesquels Indiana Jones a une cinquantaine d’années et en découd avec les Nazis. Harrison Ford étant désormais âgé de 80 ans, la production a donc dû recourir à des technologies avancées pour le rajeunir l’espace de quelques instants. Ainsi, il ne s’agit pas de rushes empruntées à d’anciens volets de la saga, mais bien de nouvelles images réalisées par James Mangold.

Interviewé à ce sujet dans Le Late Show de Stephen Colbert, le comédien américain a assuré qu’il avait bien tourné les scènes lui-même. « C’est mon vrai visage qu’on voit sur les images du Cadran de la Destinée. Grâce à ce programme d’intelligence artificielle, ils peuvent sonder chaque centimètre des pellicules possédées par Lucasfilm », a-t-il expliqué. « J’ai fait pas mal de films pour eux et ils ont beaucoup d’images à disposition. Ils ont même des rushes de longs-métrages qui n’ont qui n’ont jamais été utilisés dans le montage final de certaines oeuvres. Ils ont pu extraire ces images et les utiliser pour le rajeunissement ». Sur le tournage, Harrison Ford s’est donc prêté à une expérience nouvelle, qui semble lui avoir bien plu. « Ils m’ont mis des petits capteurs sur le visage, j’ai fait mes scènes et ils ont géré le reste. C’est vraiment fantastique ». 

Dans Indiana Jones et le Cadran de la Destinée, les spectateurs pourront donc découvrir le professeur Jones à l’aube de sa retraite, mais également le revoir dans la fleur de l’âge. Une belle manière de rendre hommage à ce personnage iconique du cinéma d’aventure. 

Découvrez Indiana Jones et le Cadran de la Destinée dès ce mercredi 28 juin. 

Alexia Malige

Alexia Malige

Journaliste - Secrétaire de rédaction

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