« Je n’ai eu aucune proposition ! » pourquoi cette star du Dîner de Cons a mal vécu le succès du film ?

Bien que Le Dîner de Cons ait été acclamé par la critique et les spectateurs, son succès n’a pas forcément permis aux acteurs de retrouver facilement du travail après coup. La déception a même été très grande pour Daniel Prévost, qui pensait que la comédie de Francis Veber allait vraiment booster sa carrière. 

Avec plus de 9 millions d’entrées au total, Le Dîner de Cons a triomphé dans les salles de cinéma françaises en 1998, s’imposant comme l’une des comédies les plus populaires de l’histoire. D’ailleurs, fort de ses dialogues savoureux et de son casting 5 étoiles, le film a ensuite été récompensé de trois César : Meilleur acteur pour Jacques Villeret, Meilleur acteur dans un second rôle pour Daniel Prévost et Meilleur scénario original ou adaptation pour Francis Veber. Autant de preuves de son succès, qui ont donc logiquement conduit les comédiens à penser que leur carrière allait par la suite connaître un nouveau souffle. 

Pourtant, après les salles combles, les applaudissements et les trophées, l’effet est, pour certains, retombé complètement à plat, comme l’a confié l’interprète de Lucien Cheval. Lui qui s’attendait à voir les offres de rôles arriver en masse a dû faire face à un surprenant passage à vide, qu’il n’avait pas du tout anticipé. 

Daniel Prévost a eu du mal à retrouver du travail après Le Dîner de Cons…

Alors que sa performance dans Le Dîner de Cons a fait rire la France entière et figure dans les plus culte de sa carrière, Daniel Prévost n’a pas trouvé le succès qu’il espérait une fois le phénomène Pignon/Brochant essoufflé. Pire, l’acteur a même éprouvé des difficultés à rebondir les années ayant suivi la sortie du film. C’est pourquoi au lieu de le réjouir, son César lui a finalement laissé un goût amer. « Je sais que ça ne représente plus grand chose pour moi », déclarait-il en 2022 à France Info. « C’est-à-dire que quand les copains me disaient : ‘Pour toi, c’est formidable ! Si tu as un César, c’est un an de boulot !’. Zéro. Je n’ai eu aucune proposition. Après c’est passé, il y a eu une autre année où j’ai fait deux ou trois bricoles, mais c’est tout ». 

…mais n’a jamais abandonné le cinéma malgré tout

Il est vrai qu’au début des années 2000, Daniel Prévost n’a pas véritablement enchaîné les projets. Mis à part son rôle de Denis Vierhouten dans La Vérité si je mens ! 2, le comédien n’est pas apparu dans de grands succès. Les spectateurs ont pu le voir dans Uppercut, Un Crime au paradis, Mon idole ou encore Pas sur la bouche, mais aucun de ces films n’a permis à sa carrière de prendre son envol. Le comédien a donc poursuivi son travail au cinéma tranquillement, décrochant des rôles, souvent secondaires, dans des comédies françaises diverses et variées. 

Récemment, les fans ont notamment pu le voir dans Maison de retraite 2, où il prête ses traits à Alfred de Gonzague, mais aussi dans la série TF1 Mademoiselle Holmes dans laquelle il incarne le grand-père de l’héroïne jouée par Lola Dewaere.