Kaamelott : « Ce n’est pas la guerre avec Alexandre Astier », Franck Pitiot remet les pendules à l’heure

Sur les réseaux, certains fans ont cru à une brouille entre Franck Pitiot et Alexandre Astier après l’annonce de l’absence de Perceval dans Kaamelott : Deuxième volet, partie 2.
Mais dans une récente interview, l’acteur a tenu à éteindre définitivement les polémiques : il n’y a jamais eu de guerre, juste un malentendu amplifié par Internet.

« Les gens se sont emballés« 

« Ah, c’est la guerre ! », plaisante Franck Pitiot en imitant les commentaires qu’il a lus en ligne. « Il y a beaucoup de conneries sur les réseaux en ce moment… Je vois des gens dire que c’est un règlement de compte entre Alexandre et moi, mais ce n’est pas vrai. »

L’acteur explique qu’il s’est inscrit sur Instagram et Facebook pour rectifier les fausses infos qui circulaient à son sujet :

« Je suis venu sur les réseaux pour clarifier un peu la situation. Je voulais m’assurer qu’on ne dise pas trop de bêtises sur moi, sur mon dos surtout. »

Un besoin simple, presque terre à terre, mais qui a vite mis “le feu aux poudres”. « J’ai partagé quelques trucs, et forcément ça a envenimé un peu la situation. Mais détendez-vous du slip, tout va bien ! », lâche-t-il avec humour.

Un désaccord artistique, pas personnel

Pour Franck Pitiot, tout part d’un désaccord purement artistique sur l’évolution de son personnage. « C’est juste un différend artistique sur un personnage. Ça n’a rien à voir avec le film, ni avec le cinéma. » L’acteur explique avoir refusé de tourner après avoir lu le scénario, ne se “retrouvant plus dans Perceval” : « Je ne peux pas faire semblant. Si je ne ressens plus un rôle, je préfère m’abstenir. »

Des propos sincères, loin de la rancune ou du buzz. Il ajoute même avoir contacté la production quand il a vu qu’il était crédité par erreur dans le film :

« J’ai appelé la PR, je leur ai dit : “C’est bizarre quand même, je suis crédité alors que je n’ai pas joué.” Ils se sont excusés. Ce sont juste des journalistes qui ont tout mélangé. »

« Laissez faire Monsieur Astier » demande Franck Pitiot

Pitiot insiste : il garde une profonde affection pour Alexandre Astier et son univers : « Laissez faire Monsieur Astier, et puis voilà. » Une phrase pleine de respect, qui résume bien leur rapport : pas de rancune, pas de distance — simplement deux visions qui ne se croisent plus tout à fait. « Alex, c’est son bébé, Kaamelott. Je comprends sa manière de travailler, même si ce n’est pas la mienne. »

Et quand il parle de leur dernier échange, il sourit : « C’était une joute verbale tendre. Il n’y a eu aucun problème entre nous. »

La sérénité d’un acteur libre

Ce que retient Franck Pitiot, c’est qu’il n’a rien à prouver. Son passage dans Kaamelott reste gravé, et il parle aujourd’hui de cette aventure avec gratitude et détachement. « J’ai vécu quelque chose d’extraordinaire. Le reste, c’est du cinéma, pas la vraie vie. »

Des mots simples, loin du tumulte des réseaux. Pas de guerre, pas de tension, juste un acteur qui sait tourner la page avec humour et élégance.