Kaamelott : quelles sont vraiment les règles du Jeu du Pélican ?

Kaamelott : quelles sont vraiment les règles du Jeu du Pélican ?

Les donnes, les tours, les annonces… Un jargon bien connu du seigneur Perceval, qui enchaîne, au fil des épisodes de Kaamelott, les explications des règles farfelues des jeux du Pays de Galles. Parmi eux, le Jeu du Pélican, l’un des plus célèbres de la série. Mais alors, comment y joue-t-on ? Serieously tente de vous expliquer.

Si le chevalier Perceval est réputé pour ses répliques hilarantes dans la série Kaamelott, ce dernier s’est également bâti une solide réputation de joueur incompris. Eh oui, tout au long du programme créé par Alexandre Astier, le chevalier de Galles présente de nombreux divertissements venus de son pays. Jeux auxquels personne ne comprend quoi que ce soit, tellement les règles sont « velues ». 

Ainsi, le personnage campé par Franck Pitiot, essaie d’amener ses amis vers la Grelotine, le Sirop ou encore le Sloubi, mais rien n’y fait. Karadoc et le Tavernier ne saisissent jamais le fonctionnement du jeu et s’agacent face à tant de complexité. Alors, quand arrive le Jeu du Pélican dans l’épisode 71 du livre IV de Kaamelott, intitulé « Perceval fait raitournelle », c’est l’explosion. La partie se finit mal et Perceval en ressort très vexé. Toutefois, le roi Arthur a, lui, bel et bien compris les règles et se montre même extrêmement intéressé. Cela remonte donc le moral de son chevalier, convaincu que « ce n’est pas lui qui explique mal, mais que ce sont les autres qui sont cons ». 

Quel est le principe du Jeu du Pélican dans Kaamelott ?

Perceval joue au bonneteau dans l'épisode de Kaamelott intitulé La Baraka
© M6

A l’image des autres jeux du Pays de Galles dans Kaamelott, le Jeu du Pélican ne nécessite pas de simples dés ou cartes, mais demande de se procurer des « outils » plus inhabituels. Effectivement, avant d’entamer une partie, il faut réunir entre 120 et 130 artichauts, puisqu’il faudra ensuite les classer du plus lisse au plus râpeux. Le ton est donc donné ! Il s’agit bien d’un jeu fort en originalité !

Comment se déroule une partie ?

L’idée générale a beau être simple, l’exécution se complique ensuite fortement. Selon les explications de Perceval dans la série Kaamelott, on peut imaginer qu’il faut être au minimum 3 pour jouer et que l’un des joueurs doit faire office de banquier, un peu comme au Monopoly. Une partie des artichauts doit ensuite probablement être répartie entre les joueurs, tandis que l’autre reste dans la banque. 

La partie s’organise ensuite en plusieurs manches, appelées donnes. Elles peuvent être bissextiles ou asymétriques et dans ce dernier cas, il faut alors changer de tour. Le joueur qui remporte la donne peut ensuite classer les artichauts du plus lisse au plus râpeux, ce qui peut prendre un certain temps.

karadoc-et-perceval
© M6

Puis, il y a un tour de troc. Tour au cours duquel on peut donner 17% de ses artichauts si on rachète la banque au double des points de son voisin, moins la moitié de ses artichauts. 

Viennent ensuite les annonces. Là, deux cas de figure s’imposent : s’il reste des artichauts dans la banque, on peut tenter une artichette afin de coller le banquier à moins 6 et lancer ensuite une raitournelle. En revanche, s’il n’y a plus d’artichauts dans la banque, on peut directement faire raitournelle et balancer les annonces : artichette, tichette, tichette de 2, tichette de 3, tichette de 21, michette, tchiledèque, mique, sganadabarlane, raisiné et raitournelle. 

Si malgré ces explications, le Jeu du Pélican ne fait toujours pas sens pour vous, c’est normal ! Alexandre Astier a dit s’être inspiré de différents jeux de cartes, impliquant des jargons fleuris et amusants, afin de créer des règles absolument incompréhensibles. Une recette qui a fait mouche dans chacun des épisodes de Kaamelott dédié aux jeux de Perceval, qui sont immédiatement devenus culte aux yeux des fans. 

Alexia Malige

Alexia Malige

Journaliste - Secrétaire de rédaction

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