La 7ème Compagnie au Clair de Lune : l'erreur monumentale sur les prénoms qui chamboulera votre vision du film

La 7ème Compagnie au Clair de Lune : l’erreur monumentale sur les prénoms qui chamboulera votre vision du film

Au cœur du patrimoine cinématographique français repose fièrement La 7ème Compagnie au Clair de Lune, le troisième volet de la trilogie iconique réalisée par Robert Lamoureux. Derrière les éclats de rire et la légèreté apparente de cette comédie des années 70, se dissimule une bourde scénaristique qui pourrait bien altérer notre perception de ce classique du cinéma hexagonal.

Au sein des plus grands films français, même ceux qui ont atteint le statut emblématique, il n’est pas rare de découvrir des erreurs notables et des incohérences surprenantes. Ces imperfections, bien que parfois discrètes, peuvent se manifester de diverses manières. Ces failles, souvent négligées par les spectateurs captivés par le fil conducteur de l’histoire et la performance des acteurs, sont pourtant des aspects intrinsèques de la réalisation. Ainsi, il est crucial d’apprécier ces films comme des œuvres dynamiques et, parfois, sujettes à des maladresses qui n’en altèrent pas nécessairement la grandeur.

La 7ème Compagnie au claire de lune image
© Gaumont

Dans ce dernier opus, le sergent-chef Chaudard, interprété par Pierre Mondy, fait son retour tant attendu dans sa quincaillerie. Cependant, au sein de cette trame scénaristique, une confusion intrigante s’insinue. Alors que dans Mais où est donc passée la 7ème Compagnie, Chaudard se présente fièrement sous le nom de Louis, voilà que dans ce troisième volet, sa boutique arbore curieusement le prénom de Paul sur son affichage ! Plus surprenant encore, son épouse, autrefois nommée Paulette, subit une métamorphose prénominale pour devenir Suzanne. C’est le couple ensemble qui a donc changé de prénom. C’est assez étrange qu’une telle incohérence soit présente pour un film de cette ampleur !

Malgré cette coquille monumentale, les spectateurs ont suivi assidûment les aventures des héros, portées par les talents de Jean Lefebvre, Henri Guybet et Gérard Jugnot.

L’anecdote autour de cette bévue scénaristique prend une saveur particulière lorsqu’on découvre que le projet d’une suite, baptisée La 7ème Compagnie contre Frankenstein, avait germé dans l’esprit de Marcel Dassault, le célèbre avionneur. Dans cet hypothétique quatrième volet, Pierre Mondy, Jean Lefebvre et Henri Guybet auraient été confrontés au célèbre méchant.

Pourquoi La 7ème Compagnie au Clair de Lune a-t-elle pris fin ici ?

La réponse à cette interrogation réside dans le refus catégorique de Robert Lamoureux. Le réalisateur a évoqué une panne d’inspiration et le succès mitigé du troisième opus comme motifs de son refus.

Le 29 octobre 2011, Robert Lamoureux s’éteignait à l’âge de 91 ans, plongeant le monde du cinéma français dans la tristesse. Sa fille, France Lamoureux, avait annoncé la nouvelle, soulignant que son père s’était brièvement éveillé d’un coma avant de s’éteindre. Le décès du réalisateur ne fut pas lié au cancer dont il souffrait, et il fut inhumé à Neauphle-le-Vieux, reposant aux côtés de sa deuxième épouse Magali de Vendeuil.

Image de La 7ème Compagnie au clair de lune
© Gaumont

Ainsi, derrière les rires et les péripéties de la 7ème Compagnie, une erreur subtile sur les prénoms des personnages persiste, rappelant aux spectateurs la fragilité parfois insoupçonnée des œuvres cinématographiques. C’est dans cette nuance que se dessine l’intimité révélatrice de La 7ème Compagnie au Clair de Lune.

Benjamin Levy

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