L’amour, c’est surcoté : la sérieuse obsession de la semaine

Ce 23 avril 2025 sort en salle L’amour, c’est surcoté, réalisé par Mourad Winter. Une romance comme on a (très peu) l’habitude de voir… et qui fait du bien. Ce n’est pas pour rien qu’il s’agit de notre obsession de la semaine !

C’est quoi, L’amour, c’est surcoté ?

Adapté du roman éponyme de Mourad Winter, L’amour, c’est surcoté suit Anis (Hakim Jemili), connu pour ses galères côté cœur et son manque de savoir dans ses relations amoureuses. Trois ans après la mort de l’un de ses meilleurs amis, il prend son courage à deux mains pour sortir seul. Une décision banale, mais qui va changer sa vie car il va croiser le chemin de Madeleine (Laura Felpin), qui deviendra son grand amour. Cette rencontre va ainsi bouleverser sa vision de l’amour, sous tous ses aspects.

Y’a qui ?

L’amour, c’est surcoté peut se targuer d’avoir en tête d’affiche deux acteurs incroyables : Hakim Jemili et Laura Felpin, qui incarnent avec brio le couple d’Anis et Madeleine. Abdulah Sissoko, Alassane Diong et l’humoriste/comédien Benjamin Tranié jouent respectivement les rôles de Sekou, Isma et Paulo, les trois meilleurs amis d’Anis. L’amour, c’est surcoté s’offre aussi François Damiens à son générique, qui endosse le costume du père protecteur de Madeleine.

L’amour, c’est surcoté, c’est un peu comme…

Bien que la comparaison avec L’Amour Ouf puisse sembler simple, le film de Mourad Winter partage dans les faits de nombreuses similitudes avec celui de Gilles Lellouche. L’amour, c’est surcoté explore en effet deux périodes de la vie d’Anis : sa jeunesse et sa vie d’adulte. Cela permet de mieux comprendre ses choix et son comportement une fois adulte.

Chose que fait aussi l’œuvre de Gilles Lellouche en montrant l’enfance de Clotaire et Jacqueline, et l’impact que celle-ci a sur leur futur. L’amour, c’est surcoté parle aussi d’une rencontre qui bouleverse et change une personne, chose que l’on retrouve dans L’Amour ouf.

Le film de Mourad Winter est aussi un savant mélange de Five et des Petits Mouchoirs, puisqu’en plus de mettre en scène une idylle, il raconte aussi l’histoire d’une belle amitié à la Five, celle d’Anis, Sekou et Isma, un quatuor qui s’aime plus que tout; mais qui doit faire face au décès de l’un d’eux, faisant donc ainsi échos au long-métrage de Guillaume Canet.

Le détail qui change tout ?

L’amour, c’est surcoté ce n’est pas une romance comme on a l’habitude d’en voir. Mourad Winter aborde en effet les complexités des relations amoureuses, mais le réalisateur n’explore pas seulement cette facette-là de l’amour. Il évoque aussi l’amour en amitié, et à quel point cet amour-là peut être aussi fort, intense et tragique qu’une histoire de coeur. Perdre un ami proche est aussi difficile à vivre que perdre l’amour de sa vie. Et le film montre de façon très juste, avec le décès d’Isma.

Dans l’amitié comme dans un couple, nous avons des combats à affronter et des difficultés à surmonter. Mourad Winter montre grâce à Anis et sa bande que les amis sont des alliés cruciaux pour nous aider face à cela. Tout comme l’est notre partenaire de vie. Et en plus d’explorer l’amour amical, le long-métrage traite aussi de l’amour familial, et comment nos parents nous montrent, à leur façon, qu’ils nous aiment. Ainsi, L’amour, c’est surcoté explore l’amour sous toutes ses formes, et c’est pour ça qu’on l’aime.

Retrouvez L’amour, c’est surcoté, dès ce mercredi 23 avril 2025 au cinéma.