Les 5 films d’horreur les mieux notés disponibles sur Netflix
Publié le Par Khalil Auguste Ndiaye
Envie de passer une bonne soirée à se faire peur avant d’aller faire des cauchemars ? Mais vous ne savez pas quel film regarder sur Netflix pour votre nuit d’horreur ? Serieously est là pour vous donner les 5 meilleurs films d’horreur de la plateforme.
Entre les sectes glauques, les slashers old school et les idées originales effrayantes, Netflix ne manque pas de propositions pour les fans d’horreur. Tellement qu’on peut vite s’y perdre en cherchant de quoi se faire peur sur une soirée. Serieously vous propose aujourd’hui de découvrir les 5 films d’horreur les mieux notés sur la plateforme et à quel type de fans d’horreur ils correspondent le plus.
Sommaire
Le Bon Apôtre disponible sur Netflix

Vous avez apprécié Midsommar ou The Wicker Man ? Alors Le Bon Apôtre est le prochain trip malsain à ne pas rater. Dans ce film signé Gareth Evans (réalisateur de The Raid), Dan Stevens incarne un homme qui part sauver sa sœur, kidnappée par une secte mystérieuse sur une île isolée. Mais très vite, il se rend compte que le culte cache un secret encore plus effrayant que prévu : une entité surnaturelle, des rituels flippants, et un délire à base de croyances païennes.
L’ambiance est poisseuse, lente, pesante, rappelant les nouvelles de Lovecraft. Le film prend son temps pour plonger dans son univers, mais quand ça bascule… Les visuels sont sublimes mais dérangeants, et l’horreur colle à la peau. Le Bon Apôtre c’est du bon pagan-horror qui prend aux tripes.
Pour les fans de sectes flippantes, de rituels étranges et de pagan-horror.
Cam

Un film sur une camgirl et un clone maléfique qui prend sa place ? Oui, le pitch semble bancal au premier abord. Mais détrompez-vous ! Cam, c’est bien plus qu’un simple délire de double maléfique. Inspiré de l’expérience réelle de la scénariste Isa Mazzei, ce thriller psychologique vous embarque dans les zones les plus sombres d’internet, entre manipulation d’image, perte d’identité et paranoïa numérique.
C’est stylé, original dans ses idées de mise en scène et l’ambiance est ultra dérangeante sans jamais tomber dans les jumpscares outranciers ou le sensationnalisme. Plus le film avance, plus on remet en question ce qu’on voit… et ce que la protagoniste voit elle-même. Cam questionne notre rapport au virtuel, à l’image, et au contrôle de soi. Et une fois le film fini, on n’a qu’une envie : checker deux fois son reflet dans la glace.
Pour ceux qui aiment les thrillers créatifs, les questionnements sur le numérique… et Black Mirror.
His House disponible sur Netflix

His House, c’est un film d’horreur viscéral, mais surtout un cri étouffé sur les traumatismes de l’exil. Bol et Rial viennent de fuir le Soudan du Sud, laissant derrière eux la guerre… et leur fille Nyagak, morte pendant la traversée. Arrivés au Royaume-Uni, ils se retrouvent parachutés dans une maison délabrée, aux murs suintants et aux ombres bien trop vivantes. Le gouvernement les surveille, leurs voisins les méprisent, et leur seul espoir de rester est de « bien se tenir« . Bol veut s’intégrer à tout prix, gommer leur passé, leur culture, jusqu’à forcer Rial à manger à table avec des couverts. Mais elle, refuse d’oublier ses traditions et ses morts.
Très vite, leur maison devient le théâtre d’apparitions : Nyagak revient, silencieuse. Pire encore, un esprit frappeur hante les murs : un apeth, un démon venu réclamer une dette. Le problème, c’est que cette dette, elle n’est pas symbolique. Elle a un nom, un visage, un poids qu’ils traînent avec eux depuis la guerre. Car pour fuir, Bol a commis l’impardonnable. Et c’est ce mensonge qui les ronge, littéralement. Plus qu’un simple film de fantômes, His House confronte l’horreur de l’exil à celle des choix moraux impossibles, dans une maison où les murs suintent la culpabilité.
Pour les fans de dilemmes moraux et éthiques, mélangés au folklore africain.
Under the Shadow

S’il y a bien un film qui parvient à mêler horreur surnaturelle et contexte historique avec une intensité rare, c’est Under the Shadow. Direction le Téhéran des années 80, en pleine guerre Iran-Irak, où la tension est déjà palpable avant même que les éléments fantastiques ne s’en mêlent. On suit Shideh, une mère déterminée à rester dans son appartement avec sa fille malgré les bombardements et l’absence de son mari, mobilisé sur le front. Alors que les missiles pleuvent, une autre menace, plus insidieuse, s’infiltre entre les murs : un djinn, cet esprit malveillant issu du folklore moyen-oriental.
Le film est glaçant, non pas uniquement pour ses apparitions surnaturelles (même si certaines scènes vous feront clairement bondir), mais parce qu’il installe une peur lente, étouffante, où l’horreur vient aussi de la solitude, de la guerre, de la pression sociale et des traumatismes. La tension grimpe progressivement jusqu’à exploser dans une dernière partie ultra anxiogène. Le tout porté par une mise en scène sobre mais diablement efficace, qui utilise le silence, l’ombre et les non-dits pour créer une ambiance unique.
Pour les amoureux de l’horreur psychologique, des drames politiques et un peu de féminisme.
Jessie

Un lit. Des menottes. Et une femme livrée à elle-même après la mort soudaine de son mari pendant un jeu sexuel. Jessie, ou Gerald’s Game dans sa version originale, adapté de Stephen King et réalisé par Mike Flanagan (The Haunting of Hill House, The Haunting of Bly Manor, Sermons de minuut), transforme un concept minimaliste en cauchemar psychologique étouffant. L’horreur vient ici des traumatismes enfouis, des souvenirs refoulés et de la terreur des hallucinations de l’héroïne impuissante.
Pendant presque tout le film, Carla Gugino est seule à l’écran, attachée au lit, et confrontée à ses peurs oubliées, des illusions de son esprit qui ne sont pas si imaginaires que ça… et peut-être quelque chose d’encore plus terrifiant. C’est tendu, dérangeant, hyper bien joué, et certaines scènes sont presque insoutenables. Ce n’est pas un film d’horreur classique avec du sang partout, mais c’est un vrai coup de poing mental.
À voir si vous aimez les huis clos mentaux, l’introspection horrifique et les grosses claques émotionnelles.
Khalil Auguste Ndiaye