Les 5 livres de Freida McFadden les moins bien notés

La Femme de Ménage, Le Boyfriend, La Psy… Freida McFadden ne manque pas de livres déjà ultra populaires et futurs classiques. Mais l’écrivaine n’a pas eu que des succès. Serieously vous fait découvrir les livres les moins bien notés de Freida McFadden.

Même les autrices à succès ont leurs faux pas, et Freida McFadden ne fait pas exception. Si ses thrillers psychologiques cartonnent sur BookTok et dans les clubs de lecture, certains titres ont clairement moins convaincu les fans. Voici les cinq livres les plus critiqués de sa bibliographie selon Goodreads, le IMDB du monde littéraire.

The Devil Wears Scrubs (3,44/5)

Avant La Femme de Ménage et les thrillers domestiques qui ont fait sa renommée, Freida McFadden écrivait des comédies hospitalières, et The Devil Wears Scrubs est une de ses premières tentatives. On y suit Jane McGill, jeune interne débordée, confrontée à un système médical impitoyable, des patients imprévisibles et des supérieurs franchement tyranniques. On devine que McFadden, elle-même médecin, voulait en faire une version hospitalière du Diable s’habille en Prada, mais le résultat reste gentillet, parfois maladroit. Intéressant à lire pour comprendre ses débuts, mais clairement pas indispensable.

The Widow’s Husband’s Secret Lie (3,34/5)

Déjà, le titre est une énigme à lui tout seul (et pas dans le bon sens). The Widow’s Husband’s Secret Lie essaye d’être un drame psychologique sur le deuil, les mensonges et les secrets conjugaux, mais tourne un peu en rond. L’histoire suit une veuve découvrant que son mari n’était pas celui qu’elle croyait, un pitch typiquement “McFaddenien” sauf qu’ici, la sauce ne prend pas. Les dialogues sont lourds, les révélations prévisibles, et la tension s’évapore avant même qu’on s’y attache. Même si le livre est censé être une satire des œuvres de ce type, beaucoup de lecteurs ont parlé d’une mauvaise exécution, où la mécanique du twist semble plus importante que les émotions. Bref, pas désastreux, mais clairement pas mémorable.

La Femme de Ménage se marie (3,32/5)

Eh oui, Molly n’a pas connu que des aventures appréciées. Troisième tome de la saga La Femme de Ménage, celui-là n’a pas franchement fait l’unanimité. Beaucoup de fans ont crié à la surenchère, et à raison. La Femme de Ménage se marie donne l’impression que McFadden n’arrivait plus à lâcher son univers, quitte à l’étirer au-delà du raisonnable. L’histoire, censée remplir le vide entre les deuxième et troisième livres, manque de rythme et d’impact émotionnel. Là où le premier tome brillait par sa tension et ses surprises, celui-ci recycle les mêmes ressorts psychologiques sans vraie originalité. On retrouve des personnages moins profonds, des rebondissements prévisibles, et un final qui frustre plus qu’il ne surprend. Pour les fans, ce livre n’est simplement « pas un thriller« .

The Gift (3,22/5)

L’idée de départ de ce livre était prometteuse. Une femme reçoit un cadeau mystérieux qui change sa vie, mais pas dans le sens espéré. Malheureusement, The Gift ne tient pas la distance. Le roman se veut métaphorique, presque spirituel, mais le ton hésite entre conte moral et thriller surnaturel, sans jamais assumer l’un ou l’autre. Les dialogues sonnent creux, les personnages sont sous-exploités, et la tension retombe à chaque chapitre. Ce n’est pas désagréable à lire selon les fans, mais « fade » est le mot qui revient le plus en parlant de ce livre, comme « un scénario Netflix écrit en vitesse« . Un livre court et plutôt oubliable qui explique une note aussi basse.

The Psyching (2,49/5)

C’est le fond du classement, et honnêtement, la note parle d’elle-même. The Psyching se veut un thriller psychologique labyrinthique, mais tourne rapidement à la confusion totale. Dans le service psychiatrique de l’Overlook Hospital, Jack Lawson travaille comme interne de nuit accompagné de deux étudiants en médecine, Danni et Wendy. L’intrigue joue sur le huis clos, l’étrangeté croissante et la suggestion d’événements terribles ayant eu lieu dans le passé. Très court (environ 27 pages), The Psyching est critiqué pour son manque de profondeur et une intrigue jugée confuse ou inaboutie. De nombreux avis regrettent également une forte ressemblance avec The Shining de Stephen King. Sauf que ce mauvais pastiche n’a en commun avec l’œuvre de King que des idées superficielles et une histoire bien trop courte pour dire grand chose.