Les 5 pays les plus iconiques de Jojo’s Bizarre Adventure

S’il y a bien une chose que Hirohiko Araki maîtrise, c’est l’art de transformer chaque pays en terrain de jeu stylé, dramatique et totalement barré pour ses héros. JoJo’s Bizarre Adventure, c’est un voyage mondial à travers les différents territoires et époques. Voici les 5 pays qui ont façonné la saga.

Manga culte parmi les plus culte, Jojo’s Bizarre Adventure ne manque pas de fans. Depuis sa toute première publication en 1987, l’œuvre de Hirohiko Araki a marqué des générations à travers ses diverses parties, ses protagonistes parfois exubérants, parfois calmes et ténébreux. Mais s’il y a bien une chose à voir dans Jojo, ce sont les décors. Des paysages tous différents qui donnent une vraie atmosphère à chaque partie. On vous présente ici certains des pays les plus iconiques de la saga culte.

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L’Angleterre : le début de Jojo’s Bizarre Adventure

C’est là que tout a commencé. Dans l’Angleterre victorienne, pendant un accident de calèche, une famille noble est sauvée par un vieil homme. Un miracle ? Loin de là, car Dario Brando, le sauveur, n’avait en fait qu’un objectif : voler les bijoux des cadavres des Joestar. George Joestar, père de la famille noble, prend le voleur pour un sauveur et se sent redevable. C’est avec ce début chaotique que l’on plonge dans l’univers de JoJo’s Bizarre Adventure. L’ambiance gothique, les intrigues familiales, la noblesse et les valeurs chevaleresques de Jonathan donnent à Phantom Blood une ambiance romanesque.

Même si la lignée des Joestar s’éloignera par la suite du pays, l’Angleterre a marqué définitivement le manga culte. En présentant un pays inattendu pour les lecteurs de mangas des années 80, Araki a défini JoJo comme une œuvre mondiale. Et surtout, c’est le point de départ de la rivalité la plus importante de la saga : Dio Brando contre les Joestar. Une rivalité qui va s’étendre sur 150 ans…

Les renaissances de Jojo aux États-Unis

Ah, les États-Unis. Araki en fait un symbole de changement, de puissance et de liberté… mais aussi un terrain où tout peut déraper.

Dans Battle Tendency, les USA représentent le modernisme, la science militaire et l’excès assumé. Parfait pour y suivre un JoJo connu pour sa grande énergie et ses frasques. Joseph Joestar est le petit-fils de Jonathan. Né en Angleterre, c’est aux USA qu’il vivra toutes ses aventures bizarres, apprenant à maîtriser l’Onde comme son grand-père, y affrontant des sbires de DIO, des nazis et surtout les Hommes du pilier, une race ancienne et technologiquement avancée qui cherche à devenir les créatures suprêmes. Emporté, impulsif, rigoleur et sans limite, Joseph Joestar est à l’instar des États-Unis. Iconique dans cette deuxième partie, il reviendra découvrir d’autres contrées par la suite, mais reste indiscutablement un Américain dans l’âme.

On retrouve le pays des années plus tard, dans Stone Ocean, la sixième partie du manga. Cette fois, la Floride devient presque un personnage à part entière. Une prison, de l’humidité, des marécages et une héroïne purement américaine, rebelle et en quête de liberté. Les aventures de Jolyne Kujo, la meilleure de sa lignée (oui, c’est dit), ne seraient clairement pas les mêmes dans un autre cadre. Entre les Stand étranges et l’esprit particulier de Stone Ocean, on imagine mal l’histoire autre part qu’en Floride. Dans les tenues, les références à des équipes de football américain, les décors des Everglades, la sixième partie de Jojo’s Bizarre Adventure a redéfini les États-Unis dans le manga.

Puis arrive Steel Ball Run, et là, c’est le chef-d’œuvre absolu. L’Amérique est redessinée façon western : les plaines, les montagnes, les villes traversées par la course… Araki transforme les USA en mythe biblique avec une vraie couleur de western de l’époque, un continent où se joue littéralement la destinée du monde. Johnny Joestar, une sorte de version alternative du premier JoJo, doit participer à une course qui traverse le pays de bout en bout.

Accompagné de Gyro Zeppeli, il fera face à de nombreux manieurs de Stands ennemis, dont… le président des États-Unis Funny Valentine. Leur but ? Récupérer le corps d’un saint, fortement sous-entendu comme étant Jésus-Christ.
Avec ces trois parties qui y prennent place, les États-Unis sont totalement un pays phare de la saga.

Le Japon : aux racines de Jojo’s Bizarre Adventure

Le Japon n’est pas juste le pays d’origine d’Araki. C’est aussi le contraste parfait entre la banalité du quotidien et le surnaturel qui explose sans prévenir, un pays qui fait parfaitement la transition entre la tradition de l’Angleterre et la modernité du nouveau monde.

Dans Stardust Crusaders, tout démarre au Japon, avec Jotaro dans son lycée et les premières manifestations des Stands. C’est le calme avant la tempête. Même si cette partie est plus un voyage autour du monde, elle commence au Japon, avec le premier JoJo japonais. Jotaro Kujo, adolescent aux airs d’homme de 50 ans ultra-musclé, est un rebelle, plus encore que sa future fille Jolyne. Avec son style des lycéens des années 80 et 90 du Japon, il est clairement le protagoniste le plus iconique de l’œuvre.

Mais c’est surtout Diamond is Unbreakable qui donne au Japon une place unique. Morio, petite ville mignonne, tranquille, presque trop calme, devient l’un des lieux les plus aimés de la saga. Inspirée des villes typiques de la campagne japonaise, Morio est le lieu où Josuke Higashikata, fils illégitime de Joseph Joestar, mène l’enquête avec ses amis sur le dangereux tueur en série qui sévit dans la ville. Avec une action située uniquement dans l’espace de cette ville, où les protagonistes rencontrent toutes sortes de personnages plus étranges les uns que les autres.

Du mangaka imbu de lui-même, Rohan Kishibe, à l’alien Mikitaka, en passant par Tonio le cuisinier italien ou l’esthéticienne Aya Tsuji, on se prend à apprécier la vie de cette petite ville et ses 58 000 habitants. Diamond is Unbreakable devient presque par moments un slice of life chaleureux et intime, comme un moment dans la vie de ces quelques Japonais, loin des clichés et des idées reçues, tout en gardant cette part de bizarrerie propre à l’œuvre.

L’Italie, pays de la mode, du crime et de l’Art

La partie 5, Golden Wind, ne pouvait exister que là. L’Italie, c’est le pays de l’art, de la beauté, de la nourriture divine, et… du crime organisé. Araki y voit un décor parfait pour une histoire de mafia transformée en odyssée chevaleresque. Des rues de Naples aux canaux de Venise, des ruines antiques à la côte amalfitaine, l’Italie apporte au manga une élégance baroque. C’est le pays où chaque pose paraît encore plus iconique, où chaque costume devient une œuvre d’art. Mais c’est aussi un pays traversé par des tensions, des secrets, des violences souterraines. Parfait pour un héros comme Giorno Giovanna, à la fois lumineux et impitoyable.

Fils de DIO, il est le plus jeune protagoniste du haut de ses 15 ans, mais aussi peut-être le plus fort à la fin de son histoire. Il s’infiltre dans le gang de Passione afin de découvrir l’identité du boss, Diavolo (le Diable littéralement). Accompagné d’un groupe dissident de la mafia, il s’envole pour un périple autour de la Botte afin de réaliser son rêve, grimper les rangs de l’organisation et faire de la mafia une entité nouvelle et meilleure. Il affrontera aussi les membres de Passione, qui ont la particularité d’avoir tous un nom italien relatif de nourriture ! Entre Prosciutto, Cioccolata, Formaggio ou Risotto, on découvre autant les tableaux magnifiques des décors italiens que la gastronomie.

Hawaï et son terrain explosif

On va tricher un peu avec cette partie. Hawaï n’est pas un pays en soi, mais une partie des États-Unis. Pourtant cet archipel qui est le centre des aventures de la partie 9, The JOJOLands, est déjà iconique à lui seul. Dès le début, on est plongé dans l’ambiance paradisiaque et moderne de l’île. Entre les volcans endormis ou actifs, les îles aux paysages variés qui donnent envie de s’envoler, on a envie d’en apprendre plus sur l’histoire de Jodio, le jeune protagoniste, psychopathe diagnostiqué, fan de Dua Lipa et préparant un braquage jamais vu, afin de devenir, comme il le dit lui-même, « extraordinairement riche« .

En cours de publication, la partie 9 nous emmène pour l’instant dans un décor et une culture spéciaux, colorés et lumineux, tout en racontant une histoire plus sombre qu’il n’y paraît. Et c’est peut-être ça qui fera de Hawaï un nouveau lieu emblématique de la saga Jojo’s Bizarre Adventure.

Ce ne sont là que quelques-uns des lieux les plus emblématiques du manga culte. Vous voulez en savoir plus sur ces endroits iconiques et visiter les pays qui ont inspiré Hirohiko Araki dans Jojo’s Bizarre Adventure ? Le JoJo’s Travel Guide, disponible dès maintenant en librairie, vous fera découvrir ces lieux et plus encore, avant votre propre excursion autour du monde à la façon des Joestar !