L’Homme qui rétrécit : le personnage de Jean Dujardin meurt-il ? Redevient-il grand ? La fin du film expliquée

Au cinéma depuis ce 22 octobre, L’Homme qui rétrécit est porté par un Jean Dujardin qui devient de plus en plus petit. Une expérience à voir sur grand écran et adaptée du roman éponyme de Richard Matheson publié en 1956 et du film de Jack Arnold sorti un an plus tard. Mais alors, comment se termine ce remake ?

Ce mercredi 22 octobre sort au cinéma L’Homme qui rétrécit, film dans lequel Jean Dujardin se dévoile plus petit que jamais sur grand écran, lui qui avait déjà joué sur sa taille dans Un homme à la hauteur (il y incarnait un homme mesurant 1,36m). Quelques années plus tard, le voilà donc de retour dans ce long-métrage de science-fiction franco-belge réalisé par Jan Kounen, adaptation du roman éponyme The Shrinking Man de Richard Matheson, publié en 1956.

De quoi parle L’Homme qui rétrécit ?

Jean Dujardin dans L'homme qui rétrécit
@ Universal Pictures France

L’histoire de L’Homme qui rétrécit est simple, et son titre la résume bien : Jean Dujardin incarne un homme, Paul, qui, après avoir été contaminé par un produit mystérieux, va rapetisser petit à petit. Heureux papa de Mia qu’il a eue avec Élise (Marie-Josée Croze) avec qui il forme un couple heureux, le héros du film va devenir si minuscule qu’il en sera invisible pour les siens.

Il va alors devenir la proie des insectes et animaux de sa maison, dans cet environnement qui était si familier, mais qui va lui devenir hostile. Paul va ainsi se questionner sur son identité dans cette fable philosophique de science-fiction. Mais alors, quelle est l’issue de ce remake ?

Pourquoi le film est dédié à Richard Matheson, Jack Arnold, Jules Verne et Georges Méliès ?

Dédié à Richard Matheson, auteur du livre d’origine, à Jack Arnold, réalisateur qui a signé la première adaptation cinématographique, mais aussi à Jules Verne qui a donné envie à l’écrivain d’écrire son roman, et à Georges Méliès, sans qui Jack Arnold n’aurait pas eu l’idée de réaliser l’adaptation, L’Homme qui rétrécit pose avant tout un regard sur l’existence. Dans le film actuellement au cinéma et dont Jean Dujardin est à l’initiative, Paul termine dans le sous-sol de sa maison et doit affronter de nombreux obstacles, dont une araignée qu’il tente de défier et d’apprivoiser.

Comment se termine le film avec Jean Dujardin ?

Jean Dujardin dans L'homme qui rétrécit
@ Universal Pictures France

Alors qu’il continue de rapetisser et qu’il est de plus en plus menacé par chaque détail qui compose ce sous-sol, le héros campé par Jean Dujardin, qui a donc été quitté par sa femme et par sa fille, réussit finalement à s’échapper par la grille d’aération.

Une quête de liberté qui se fait dans le même temps que la quête d’acceptation de cet homme qui, finalement libéré, et même s’il est condamné à un rétrécissement inexorable, décide de consentir à son destin. Dans les dernières minutes, on le retrouve au beau milieu de cette nature et de ce monde gigantesque pour lui, regardant le ciel et comprenant qu’après tout, même minuscule, il est, il existe. Si petit qu’il est pour l’univers, il vit.

Le film d’origine avait-il la même fin ?

La fin de L’Homme qui rétrécit version 2025 est ainsi semblable à celle du film original de 1957 dans lequel le personnage principal, Scott Carey, acceptait lui aussi son sort, et concluait le long-métrage de cette phrase devenue emblématique : « Je signifiais aussi quelque chose pour Dieu. Il n’y a pas de zéro. J’existe encore.«  Même si Paul ne redevient pas grand et qu’il est conscient de ce qu’il l’attend, le film de Jan Kounen se termine par une sorte de « happy ending » très philosophique.

Mathilde Fontaine

Mathilde Fontaine

Rédactrice en chef - Journaliste

Rédactrice en chef de Serieously, Mathilde Fontaine est passionnée de cinéma et de séries depuis qu'elle a prononcé et pu écrire ses premiers mots. Amoureuse des grands classiques dans lesquels elle aime se replonger, elle est toujours à l’affût d’une nouveauté à regarder, à commenter, et à partager. Autant fan de Friends que de Columbo, du Parrain que de La Boum, de The Office que de Reservoir Dogs, elle a pu interviewer des personnalités comme John Krasinsky, Jon Hamm, Pio Marmaï, Léa Drucker ou Gérard Jugnot, et a couvert des festivals comme Les Arcs ou le Festival de Cannes 2025.

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