Mes très chers enfants : le film est-il inspiré d’une histoire vraie ?

Le film d’Alexandra Leclère, sorti en 2021, a tout d’une histoire vraie. La réalisatrice a fini par répondre aux rumeurs qui décrivaient le récit du film Mes très chers enfants comme étant inspirés de faits réels. Alors, vrai ou faux ?

Un récit familial trop beau pour être vrai ? En décembre 2021, le film Mes très chers enfants sortait dans les salles obscures françaises. Porté par un casting d’expérience avec Didier Bourdon et Josiane Balasko dans les rôles principaux des patriarches de la famille Blanc, le film raconte l’histoire de deux retraités – Chantal et Christian – qui tentent désespérément de faire revenir leurs enfants chez eux pour passer Noël ensemble… Jusqu’à leur faire croire qu’ils ont gagné au Loto !

Si la réalisatrice du film, Alexandra Leclère, est connue pour apporter une touche (plus ou moins importante) de vérité à ses long-métrages, les téléspectateurs se sont ainsi demandé si c’était le cas pour ce dernier projet. Serieously vous dévoile la réponse !

Mes très chers enfants, avant tout un film de retrouvailles

La comédie française est le sixième projet cinématographique de la réalisatrice. Depuis Mes très chers enfants, celle-ci n’a réalisé qu’un film de plus, Les Boules de Noël (2024). Sa filmographie est aussi une affaire de ‘famille’ puisque cette dernière a fait appel à l’acteur Didier Bourdon pour trois de ses projets, idem pour Josiane Balasko, apparaissant dans les mêmes films que l’acteur.

Il est ainsi normal que dans Mes très chers enfants, les deux comédiens soient plus complices que jamais. Balasko et Bourdon ont passé une bonne partie de leur carrière d’acteur, à se partager un dialogue. De Beaux Parents (dans laquelle ils jouent aussi un couple), à Bancs Public, en passant par Les Nouvelles Aventures de Cendrillon et Madame Edouard, il semblait évident pour Alexandra Leclère de faire se retrouver la paire d’acteurs sur ce nouveau projet comique.

Le film Mes très chers enfants est-il tiré de faits réels ?

Les deux premiers projets cinématographiques d’Alexandra Leclère, Les Soeurs fâchées et Le Prix à payer, étaient majoritairement basés sur des faits réels. Pourtant, depuis la sortie des films Le Grand partage et Garde alternée, la réalisatrice semble se baser uniquement sur des faits imaginés. Elle ironise même : « Je pense que si ma mère gagnait au Loto, elle se garderait bien de me le dire ! Il est vrai que dans mes deux premiers films, il y avait une part autobiographique« .

Le récit de la famille Blanc n’a donc rien en commun avec la vie de la cinéaste. Dans ses récents projets, cette dernière avoue préférer se consacrer au fictif. C’est d’ailleurs ce qu’elle précise plus tard : « J’aime inventer, imaginer, je me sens plus libre, ce qui n’est pas en contradiction avec l’observation de mes concitoyens bien évidemment ».