Mr Popo, la mort de Goku… 5 censures qui ont touché l’anime Dragon Ball

Nombreuses sont les censures qui ont touché l’adaptation du manga Dragon Ball. Combats épiques ensanglantés remplacés par d’autres artifices ou encore des censures morales, l’anime a connu son lot d’amputations. Voici notre sélection de 5 censures qui ont touché l’œuvre d’Akira Toriyama.

Tortue Géniale et ses obsessions censurées

Dans l’univers de Dragon Ball, le sensei Tortue Géniale est aussi puissant et talentueux qu’obscène ! De nombreuses scènes l’incluant ont donc été censurées. Alors que maître Roshi passe son temps libre à observer de jolies femmes et lire des revues érotiques, ces passages ont pu être réadapté. Ces magazines ont été par exemple remplacés par des magazines génériques dans la version américaine. Les scènes où le vieil homme se met à saigner de façon répétitive du nez dès qu’il aperçoit une jeune femme ont été aussi censurés. Lissant ainsi les travers discutables de ce personnage.

Le cas de Mr Popo

Lorsqu’il est apparu dans Dragon Ball, l’apparence de Mr Popo a pu faire parfois l’objet de polémiques. La peau noire, le turban et les lèvres pulpeuses qui caractérisent son design ont pu en effet être jugé racistes par certains. Les Etats-Unis ont donc décidé de modifier la peau du personnage en la colorant en bleu pour éviter ces accusations. Ce cas de censure est l’un des plus canoniques de l’histoire de l’anime.

La nudité : le cas de Bulma

Au début de l’anime, la nudité est très souvent présente. On pense notamment au moment où Bulma montre ses sous-vêtements à Tortue Géniale en échange d’un service. Dans la version originale, Bulma ne porte pas de culotte. Les versions occidentales ont très vite censurés ces scènes aux références sexuelles trop explicites et suggestives. Un type d’humour grivois qui ne passerait plus dans certains contextes.

La mort du héros de Dragon Ball adoucie pour les plus jeunes

Certaines censures ne concernent pas que l’aspect moral, mais se concentrent dans le fait d’atténuer des violences ou des éléments tragiques. On peut noter le cas de la première mort de Goku, lorsqu’il se sacrifie en tenant Raditz afin que le Makankosappo de Piccolo l’atteigne. Dans la version originale, l’attaque laisse un trou béant dans le thorax du héros. Dans certaines versions, cette blessure a totalement disparu, le cri d’agonie a été supprimé ou raccourci, pour rendre la scène moins difficile à regarder pour les enfants.

Une absence de sang

Entrant pleinement dans la catégorie des shonen, Dragon Ball est rythmé par la violence et les combats épiques. De nombreux personnages ont fini avec d’imposantes blessures à l’écran. Certaines adaptations ont connu une censure telle que le sang a totalement disparu. Les blessures étaient colorées en blanc, tentant ainsi de diminuer l’impact violent des combats. Pari réussi, mais qui n’est pas sans réduire l’intensité émotionnelle, parfois épique, des combats.