Netflix : la plateforme poursuivie en justice pour « Tiger King »

Alors que la série documentaire sur l’ancien gardien de zoo, Joe Exotic, connaît un grand succès sur Netflix, le magazine américain Hollywood Weekly attaque la plateforme pour « violation de marque et de droits d’auteur ».

Coupe mulet, paillettes et gros chatons, Tiger King : Murder, Mayhem and Madness (Le royaume des fauves en VF) avait tout pour séduire les spectateurs. Et cela n’a pas raté ! La série documentaire sur Joseph Allen Maldonado-Passage a immédiatement connu un immense succès. Seulement, cette réussite n’a pas plu à tout le monde. Le Hollywood Weekly Magazine a décidé de poursuivre Netflix en justice pour « violation de marque et de droits d’auteur ».

La publication américaine affirme avoir inventé l’expression « Tiger King » pour décrire Joe Exotic en 2013 et revendique ainsi en posséder les droits. Elle insiste également sur le fait que Netflix évoque certains articles du HWM au sein même de la série, prouvant alors que le géant américain avait conscience de l’utilisation de ce fameux surnom par le magazine. Cependant, aucune demande de marque ne semble avoir été déposée avant juillet 2020.

Un problème de réputation causé par la série Netflix

Selon le Hollywood Reporter, le Hollywood Weekly chercherait à « détruire la série et toutes les publicités associées ». Le magazine prétend ainsi que le programme Netflix nuit fortement à sa réputation. Ses dirigeants arguent notamment avoir passé une vingtaine d’années à forger une marque saine, certifiée « sans potins », que le documentaire pourrait bien mettre en péril. Un grand nombre de leurs annonceurs auraient d’ailleurs souhaité retirer leurs publicités, pensant que la série sur l’ancien exploitant de zoo avait un lien avec la publication. Diffusé dans 300 endroits des États-Unis et 210 à l’international, le Hollywood Weekly réclame donc d’importants dommages et intérêts pour compenser les préjudices subis.

Au-delà de la plateforme américaine, le magazine attaque également CBS Studios, Paramount et Imagine Television sur un certain nombre de griefs, à savoir la violation de marque, de droits d’auteur, les pratiques commerciales déloyales et l’enrichissement sans cause.