Ni una más : qu’est-il vraiment arrivé à Alma ?

Nouvelle série espagnole disponible sur Netflix depuis ce vendredi 31 mai, Ni una más raconte l’histoire d’Alma, une jeune adolescente qui dénonce la présence d’un violeur dans son lycée. A-t-elle été victime d’abus ? A-t-elle été témoin d’une agression ? La rédac de Serieously vous explique ce qu’il s’est vraiment passé.

Attention, cet article contient des révélations importantes sur la série Ni una más !

« Attention, ici se cache un violeur ». Ce sont les mots qu’Alma a peints à la peinture rouge sur sa banderole, affirmant qu’un prédateur sexuel rodait dans les couloirs du lycée. Un acte engagé qui a eu l’effet d’une bombe dans l’établissement, où élèves et professeurs se sont retrouvés confrontés à l’inimaginable. 

Avec cette action rebelle pour point de départ, la série Ni una más, adaptée du livre de Miguel Saez Carral, dévoile directement le sujet qui va être abordé : les violences sexuelles. Il ne s’agit donc pas de savoir quel crime va être commis, mais plutôt de découvrir qui en ont été les victimes et qui en a été coupable. Chacun des huit épisodes du programme lève ainsi le voile sur de nouveaux éléments qui ont contribué à mener à cette situation, happant aussi bien les spectateurs avec le suspense, qu’avec l’émotion qui se dégage des personnages. Mais alors, qu’est-il réellement arrivé à Alma, l’héroïne campée par Nicole Wallace ? La rédaction vous raconte tout.

Alma victime de l’un de ses amis

Dès les premiers épisodes, tout porte à croire qu’Alma a été victime d’un viol après une soirée techno trop arrosée, où elle s’était rendue avec sa meilleure amie Greta. On découvre effectivement que la jeune fille, restée seule quelques minutes dehors en attendant que sa copine récupère leurs manteaux, a quitté la fête avec un homme, qui l’a ensuite amenée chez lui pour abuser d’elle. Et alors que de nombreux personnages masculins se sont glissés dans la liste des suspects, on apprend finalement qu’il s’agit de Hernan, l’un des amis de la lycéenne. 

Epris d’elle depuis des années, ce dernier a profité de l’état d’ivresse d’Alma pour assouvir son désir, ne réfléchissant nullement aux conséquences de ses actes. Persuadé que la relation sexuelle était consentie, l’adolescent n’a pris conscience de la gravité de ce qu’il avait fait qu’une fois qu’Alma a réussi à le confronter, lui affirmant qu’elle n’en avait jamais eu envie. Un véritable ami ne l’aurait pas touchée et l’aurait reconduite chez elle. 

Bouleversé par ce qu’il a fait subir à Alma, Hernan décide alors de suivre une thérapie de groupe pour mieux comprendre les notions de consentement et se renseigne davantage sur les abus sexuels subis par les femmes. Plusieurs mois après, il présente alors des excuses sincères à Alma, qu’elle finit par accepter. Toutefois, cette histoire n’a pas de lien avec la banderole qu’Alma a accrochée au portail du lycée. Cela fait en réalité référence à un autre homme, qui a commis des viols au sein de l’établissement.

Un pédophile dans le corps enseignant

Alors que tous les soupçons pèsent sur les élèves pendant une bonne partie de la série, il s’avère que le prédateur sexuel dénoncé par Alma avec sa banderole est en réalité le professeur d’Histoire, incarné par Ivan Massagué.

Et si la jeune fille ne fait pas partie de la liste de ses victimes, elle a souhaité s’engager et se battre pour ses amies et notamment Berta, qui a subi des viols réguliers au cours de sa scolarité. Des violences qui, associées à ses problèmes de santé mentale, l’ont conduite à se suicider. Ce tragique événement a donc été un électrochoc pour Alma, qui a voulu venger la mort de sa copine d’enfance et surtout, protéger les autres élèves en danger. 

En s’intéressant au profil du professeur d’Histoire, elle a alors découvert qu’il avait commencé à s’en prendre à une autre adolescente et a opté pour un acte de dénonciation public, combinant des posts coups de poings sur les réseaux sociaux à une action physique à l’entrée de l’école. Tout cela a permis à une autre victime issue d’un autre établissement de découvrir qu’elle n’était pas seule et de s’armer de courage pour aller raconter son histoire à la police. Ce deuxième témoignage a donc amené à l’arrestation de l’enseignant, coupable de divers abus pédophiles au fil des années. 

Ni una más se termine sur un message positif

Pourtant très sombre et oppressante, la série Ni una más s’achève sur un message positif et plein d’espoir pour les femmes victimes d’abus sexuels, mettant en lumière la reconstruction, l’évolution et le nouveau départ. Après avoir vécu de multiples traumatismes et s’être battue pour ses proches et ses convictions, Alma sort ainsi véritablement grandie du lycée. Elle décroche un travail de community manager auprès d’une célèbre DJ qu’elle admire beaucoup et est enfin prête à se lancer pleinement dans la vie adulte. On la sent alors avide de vivre de belles aventures et désireuse de pouvoir s’épanouir en tant que femme, avec toute l’indépendance, la liberté et le respect qu’elle mérite.

Retrouvez la série Ni una más sur Netflix.