Retour chez ma mère : le film est-il inspiré d’une histoire vraie ?

Portée par Alexandra Lamy et Josiane Balasko, la comédie Retour chez ma mère a été un succès au box-office français et d’un point de vue critique. Plusieurs spectateurs se sont d’ailleurs demandé s’il s’agissait d’une histoire vraie, ou bien d’une pure oeuvre de fiction.

Sortie en 2016, la comédie française Retour chez ma mère du réalisateur Éric Lavaine a fait beaucoup parler grâce à son casting 5 étoiles, mais aussi son histoire à la fois drôle et touchante. Une histoire qui se rapproche de la réalité, puisque ce qui arrive au personnage d’Alexandra Lamy dans cette comédie parle à de nombreux Français.

De quoi parle le film Retour chez ma mère ?

À 40 ans, Stéphanie (Alexandra Lamy) est obligée de retourner vivre chez sa mère Jacqueline (Josiane Balasko). La jeune quarantenaire, fraîchement divorcée et au chômage, ne parvient plus à joindre les deux bouts. Elle est alors contrainte de cohabiter avec sa mère, dans un premier temps heureuse que sa fille revienne au domicile familial. Mais pour Stéphanie, il est difficile de cohabiter avec Jacqueline.

Entre écouter du Francis Cabrel en boucle et jouer au Scrabble, la vie de retraité n’est pas faite pour elle. Par conséquent, cette colocation forcée va peu à peu devenir un cauchemar pour les deux femmes. Surtout lorsqu’un dîner de famille vire au règlement de comptes. Retour chez ma mère est un film français à la fois drôle et touchant, avec un scénario bien ancré dans la réalité. Et pour cause…

L’histoire vraie et touchante derrière cette comédie

Éric Lavaine a eu l’idée du scénario de Retour chez ma mère après avoir vu un reportage sur la génération boomerang. Une expression qui désigne les jeunes adultes qui, après avoir été indépendants, sont contraints de retourner chez leurs parents. Il s’est alors inspiré de la vie d’une amie à lui architecte, qui s’est retrouvée dans la situation de Stéphanie.

« Elle avait de l’argent, une vie facile et du jour au lendemain, suite à un procès perdu, elle a tout perdu. Passer de tout à rien c’est assez dur à vivre » a expliqué le réalisateur dans le dossier de presse du film. Il revient d’ailleurs sur la fameuse « génération boomerang » dans la suite du communiqué.

« Ce phénomène, qui était surtout l’apanage des pays du Sud de l’Europe – à commencer par l’Espagne – toucherait 410.000 Français adultes. C’est contraint et forcé que l’on retourne vivre chez ses parents généralement suite à un licenciement, à des difficultés matérielles ou à une rupture sentimentale. Ce n’est donc pas par choix que l’on regagne le cocon familial !« 

Une histoire vraie touchante, à l’image du film La Belle Course avec Line Renaud et Dany Boon.