Smile : 5 questions à Parker Finn, le réalisateur du film d’horreur [Interview]

À l’occasion de la sortie du film d’horreur Smile le 28 septembre au cinéma, Serieously a rencontré Parker Finn, le réalisateur. Il nous a parlé de ses influences horrifiques et du stress que cela représente de réaliser un premier long-métrage d’épouvante… 

Quelles ont été vos influences pour le film ?

Parker Finn : J’ai été influencé par beaucoup de choses. J’adore l’horreur japonaise et tout ce qui sonne de manière simple, presque comme des Creepypasta ou des films de type légendes urbaines. Cure de Kiyoshi Kurosawa était un film auquel je pensais beaucoup. J’aime l’atmosphère cauchemardesque, quand il y a une enquête jumelée à de l’horreur. Je pensais aussi beaucoup à Rosemary’s baby (…) Il y a également ce film de Todd Haynes Safe et la façon dont il vous place dans l’anxiété du personnage de Julianne Moore. Ce sont quelques-unes des plus grandes références pour moi.

Est-ce stressant de réaliser un premier film d’horreur ? 

Parker Finn : Oui ! C’est une énorme quantité de travail, c’est mon premier film, donc en ce qui me concerne…j’essaie juste de viser ma bonne étoile, de passer un pied devant l’autre et espérer qu’à la fin, le public sera réceptif à ce que j’ai fait.

Quels sont selon vous, les trois ingrédients d’un film d’horreur parfait ? 

Parker Finn : Je pense que les trois ingrédients pour un film d’horreur parfait sont : un sentiment de surprise, une atmosphère forte et une fin vraiment inattendue !

Utilisez-vous vos peurs dans le film ? 

Parker Finn : Oui, je ne peux pas m’empêcher de mettre une part de moi-même dans mon travail. Mais il y a également une mise à distance par le prisme du genre et d’un personnage différent de ce que je suis. C’est la meilleure manière pour moi de parvenir à un résultat.

Est-ce qu’il y a un autre type d’horreur que vous aimeriez explorer ? 

Parker Finn : Vous savez, j’aime vraiment les films qui vous font ressentir comme une crise de panique. J’espère que c’est ce que Smile fera ressentir aux gens. Cela m’intéresserait de raconter plus d’histoires de panique.