The Deep House, Camille Rowe : "mon angoisse d'être enfermée m'a fait hésiter" (INTERVIEW)

The Deep House, Camille Rowe : « mon angoisse d’être enfermée m’a fait hésiter » (INTERVIEW)

Imaginez un film d’horreur dans une maison terrifiante… le tout plongé sous l’eau ? C’est la pari fou de The Deep House, qui s’inscrit déjà comme l’un des meilleurs films d’horreur de l’année. Serieously s’est entretenu avec Camille Rowe qui y incarne Tina. L’occasion de parler horrifique, phobie et entrainement.

 

J’ai lu que vous détestiez les films d’horreur et que vous avez une tendance à être claustrophobe… Avez-vous hésité avant d’accepter le projet The Deep House

Camille Rowe : En fait quand j’ai reçu le scénario, j’ai tout de suite adoré le concept et ce que j’ai lu. Mais je me suis dit « c’est génial mais je ne pourrais absolument jamais faire ça ». C’est surtout mon angoisse d’être enfermée qui m’a fait hésiter. Je n’avais jamais plongé, tout le film se passe sous l’eau… Pour moi ce n’était pas possible. Quand je l’ai dit aux réalisateurs on a beaucoup parlé, ils m’ont montré des images. J’en ai un peu parlé avec mon copain qui adore les films d’horreur, il trouvait ça génial. En tant que comédien je pense qu’on a envie de se pousser, d’apprendre des choses nouvelles et pour le coup, avec The Deep House je savais que ça allait être le cas. Donc j’ai finalement accepté. Et j’ai adoré ! (rires)

Les conditions de tournage semblent très impressionnantes, entre votre entrainement à la plongée, les scènes filmées dans un bassin géant…

Camille Rowe : Oui c’est vrai que le travail était colossal ! On s’est beaucoup entrainés avec James (Jagger ndlr)  notamment pour la plongée. On avait deux professionnels pour nous former, Thibault et Justine. Ils m’ont mis à l’aise, tous les matins je faisais des exercices de respiration pour pas que je panique notamment. Mais c’est vrai que tout était impressionnant, la maison qu’ils ont construite dans le bassin était terrifiante donc tout ce que je ressentais je pouvais l’utiliser pour les émotions de Tina.

Les réalisateurs ne pouvaient pas venir tourner dans l’eau avec vous, ils étaient à distance « au sec » pour vous guider… un challenge en plus en tant qu’actrice ? 

Camille Rowe : C’est sûr que c’était différent. On s’entrainait beaucoup au sol pour les scènes pour savoir ce qu’on devait faire une fois sous l’eau. On avait aussi des oreillettes pour nous guider mais c’était pas simple. Par exemple quand on respirait on entendait rien donc il fallait arrêter de respirer pour entendre les retours des réalisateurs, c’est pas évident ! (rires). On devait également être très focus sur la partie technique en plus de l’acting car James et moi on se filmait aussi nous même via les caméras qu’on portait.

the deep house
© Apollo Films

Parmi toutes ces scènes sous l’eau, est-ce qu’une a été plus difficile à tourner ? 

Camille Rowe : Oui, la scène où un serpent rentre dans mon masque… En fait je devais enlever le masque et le remettre. Je devais enlever l’eau du masque et ce geste est un peu compliqué, assez technique. J’étais très fière d’y arriver, sans trop m’entraîner en plus parce que je voulais y arriver vite pour ne pas me stresser.

Pour parler un peu séries aussi, avez-vous eu des coups de coeur récemment côté petit écran ? 

Camille Rowe : Oh oui, beaucoup ! J’ai regardé Mare of Easttown qui est incroyable, j’ai adoré. Le dernier épisode je l’ai revu quelques jours après. Au niveau du jeu, tout, c’est magnifique. Pendant le confinement j’ai regardé tellement de séries je dois dire (rires) ! J’ai regardé et adoré Friday Night Lights, pourtant je suis pas du tout branchée Football Américain mais les histoires et les personnages sont tellement attachants… c’est vraiment un coup de coeur.

The Deep House, à découvrir dès le 30 juin 2021 au cinéma. 

Aurelia Baranes

Aurelia Baranes

Co-fondatrice - Directrice de Publication

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