Tout le monde debout : le film est-il inspiré d’une histoire vraie ?
Publié le Par Alexis Savona
Si l’histoire de Tout le monde debout semble inventée de toute pièce, elle y cache en réalité une anecdote pour le moins touchante vécue par Franck Dubosc, héros et réalisateur du film. Serieously vous raconte cette histoire.
Pour la toute première fois, Franck Dubosc passe derrière la caméra avec Tout le monde debout. Et pour son premier film, l’acteur désormais réalisateur a décidé de raconter une histoire à la fois drôle et touchante. Cette comédie, sortie en 2018, suit son personnage, Jocelyn, qui enchaîne les mensonges et se retrouve embourbé dans un quiproquo.
En effet, il est amené à se déplacer en fauteuil roulant à la suite d’un malentendu avec la voisine de sa mère, qui va lui présenter sa sœur, incarnée par Alexandra Lamy, elle-même paraplégique et dont il va tomber amoureux. Pour garder leur relation intacte, Jocelyn sera forcé de mentir sur son faux handicap. Une histoire qui paraît surréaliste mais qui vient d’un moment de vie vécu par Franck Dubosc avec sa mère.
Franck Dubosc voulait aborder le handicap d’une nouvelle façon dans Tout le monde debout
C’est lors d’un entretien avec le média belge Sud Info, La Meuse que Franck Dubosc a confié comment il a eu l’idée du film :
« Un jour, à cause de l’âge et parce qu’elle ne pouvait plus beaucoup se déplacer, ma mère s’est retrouvée dans un fauteuil roulant. Le fauteuil, symbole du handicap, est devenu une solution parce que, enfin, elle allait pouvoir de nouveau bouger, sortir. Mais elle a objecté : ‘Je ne pourrai pas aller au marché de Noël, car il faut monter des marches‘. Ça a fait tilt. Ce qui semblait une opportunité devenait donc un obstacle. Et j’ai pensé à tous ceux qui, handicapés, sont confrontés à cela.«
Et c’est à partir de là qu’il a eu la vision de Tout le monde debout. « J’ai toujours eu envie de raconter une histoire d’amour qui soit fondée sur la différence non pas culturelle ou sociale, mais physique. Il y a une question que je me suis souvent posée, qui m’interpelle : et si tu tombais amoureux de quelqu’un d’handicapé ? C’est une vision du futur un peu compliquée, certes. Est-ce que l’amour serait plus fort que la raison ? Je pense que oui et c’est pour cela que j’ai voulu faire ce film » .
Alexis Savona
Journaliste