“Un pu**** de cauchemar” : Daniel Craig révèle avoir très mal vécu le tournage de ce James Bond

Il est LA définition de James Bond pour des millions de fans récents de l’espion britannique. Daniel Craig a incarné avec brio pendant plus d’une décennie le rôle iconique, acclamé pour ses performances. Mais tout n’a pas toujours été rose pour l’acteur anglais…

Daniel Craig a beau être l’un des James Bond les plus iconiques, tout n’a pas toujours été glamour derrière le smoking. L’acteur britannique a récemment confié qu’il avait très mal vécu le tournage de Quantum of Solace (2008), son deuxième film dans la peau de 007.

Un film James Bond sans scénario ?

Après le succès explosif de Casino Royale, Craig devait enchaîner avec une suite qui confirmerait son statut de 007 ultime. Sauf que la production a eu lieu en plein cœur de la grève des scénaristes à Hollywood. Paul Haggis, qui avait peaufiné le scénario, a rapidement quitté le projet pour rejoindre les piquets de grève. Résultat : plus d’auteurs, plus de script, mais un tournage qui démarre quand même.
“On n’aurait probablement jamais dû commencer, mais on l’a fait”, raconte l’acteur au podcast Awards Chatter de The Hollywood Reporter.

Privé d’un vrai script, Daniel Craig s’est retrouvé à écrire une bonne partie du film avec le réalisateur Marc Forster. “Je ne devrais peut-être pas le dire, et je ne veux pas de crédit, mais on n’avait pas le choix. C’était ce que les règles du syndicat permettaient : travailler avec un réalisateur et improviser des scènes.”
Il se souvient d’un tournage tendu, à l’organisation bricolée, où les scènes d’action spectaculaires étaient prêtes, mais pas l’histoire qui devait les relier. “Il y a des cascades incroyables et je porte encore les cicatrices pour le prouver. Mais la narration n’était pas là. C’est la leçon à retenir : commencer un film sans script, c’est juste une mauvaise idée.”

Un succès commercial quand même

Malgré le chaos, Quantum of Solace a rapporté près de 590 millions de dollars au box-office. Mais pour Craig, le film reste le “difficult second album” : cette suite attendue qui ne parvient pas à égaler son prédécesseur.

Depuis son départ de la franchise de l’iconique espion anglais après Mourir peut attendre (2021), Craig ne cache pas qu’il ne suit même plus l’actualité de 007, y compris le casting de son successeur. Plus heureux et libre créativement, il enchaîne des rôles plus variés, de À couteaux tirés : Glass Onion à Queer. Une chose est sûre : sur ses prochains tournages, il ne commencera jamais sans script.