« Un tournage inhumain et humiliant » : l’actrice de Terrifier porte plainte contre la production

L’actrice américaine Catherine Corcoran, révélée dans le film d’horreur Terrifier en 2016, vient de déposer plainte contre les producteurs du long-métrage. Elle affirme que certaines scènes de nudité ont été tournées et diffusées sans son consentement écrit, et dénonce également l’absence de royalties alors que la saga est devenue un véritable phénomène du genre.

Une expérience de tournage qui vire au cauchemar pour Terrifier

Dans Terrifier, Catherine Corcoran incarnait l’une des victimes du terrifiant clown Art, personnage devenu culte chez les amateurs d’horreur. Mais derrière les cris et le sang factice, l’actrice raconte un tournage “terrifiant” à un tout autre niveau.
Selon la plainte déposée, elle aurait été filmée nue sans accord contractuel clair, dans un bâtiment abandonné et glacial, suspendue la tête en bas pendant de longues minutes. La scène, aujourd’hui devenue iconique dans le monde de l’horreur, aurait été réalisée dans des conditions qu’elle décrit comme « inhumaine, humiliantes et traumatisantes ».

Une affaire de consentement et d’argent

Au-delà du non-respect de son image, Catherine Corcoran reproche aussi à la production de ne pas lui avoir versé la part de profits qui lui revenait. Selon son contrat, elle devait toucher 1 % des recettes nettes du film, mais n’aurait reçu qu’une infime portion des sommes dues, alors que la franchise Terrifier a rapporté plusieurs millions de dollars depuis sa sortie.
L’actrice affirme également que des images d’elle nue ont été réutilisées sans autorisation, notamment dans des produits dérivés et des affiches promotionnelles, accentuant le sentiment d’exploitation qu’elle dénonce.

Un débat plus large dans le cinéma d’horreur indépendant

Cette affaire relance un sujet sensible dans le milieu : celui du consentement et de la protection des acteurs sur les tournages à petit budget. Les films d’horreur indépendants, souvent tournés dans des conditions extrêmes pour accentuer le réalisme, s’exposent à des dérives quand les limites professionnelles ne sont plus respectées.
Pour beaucoup de fans, cette plainte jette une ombre sur une saga qui avait jusqu’ici tout d’un succès “underground” exemplaire. Mais pour Catherine Corcoran, il s’agit avant tout d’un combat pour la dignité et le respect des artistes, même dans les productions les plus modestes.

Aurelia Baranes

Aurelia Baranes

Co-fondatrice - Directrice de Publication

Après avoir fait ses armes dans plusieurs médias et grands groupes, de Webedia à Reworld Media, Aurélia a décidé de se lancer dans l'aventure de l'entreprenariat en co-fondant le média Serieously en 2017. Aujourd'hui directrice de publication, elle a un oeil sur tous les posts et articles de Serieously pour garantir de toujours vous donner les meilleures infos pop culture du moment.

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