Violent Night : pourquoi les fans de Die Hard et Maman, j’ai raté l’avion vont aimer ce film

Gros durs, blasés, cyniques et cœurs tendres, peu importe votre degré d’indifférence vis-à-vis des fêtes de fin d’année, l’esprit de Noël commence déjà à vous titiller. Que vous aimiez la neige, le gui et les paillettes ou que vous développiez de l’urticaire en entendant les cloches tintinnabuler, rien de tel qu’un film de Noël pour savourer l’arrivée de l’hiver et ses doux secrets. Découvrez alors Violent Night, le nouveau long-métrage de Tommy Wirkola, qui allie magie et lutins à la distribution de bûches !

Le père Noël n’est pas un cadeau

Oubliez le gentil vieillard rondouillet et joyeux, la star de Violent Night est loin du cliché habituel. Alcoolique, sale, désabusé et bourru, ce père Noël-là est une ordure ! S’il sillonne toujours le ciel dans son traîneau pour apporter des cadeaux aux enfants la nuit de Noël, voilà bien longtemps qu’il ne tient plus les rênes. L’évolution de la société et l’explosion du consumérisme ont eu raison de sa bonté, seules demeurent désormais son aigreur et son amertume. Mais alors qu’il entame une nouvelle veillée enchantée, passée à se goinfrer et à vomir par-dessus bord, ce dernier va se retrouver témoin d’une prise d’otages chez une riche famille américaine. D’abord tenté d’abandonner ces nantis hautains et prétentieux, il va finalement voler à leur secours, touché par la tendresse et la candeur de la benjamine du groupe. 

Dès lors, ce n’est pas à une distribution de présents que les spectateurs vont assister, mais plutôt à une pluie de marrons façon Die Hard. Brave et déterminé à mettre les malfaiteurs hors d’état de nuire, le père Noël ne va pas hésiter à distribuer les châtaignes et va en récolter lui même quelques unes. En d’autres termes, préparez-vous, c’est du brutal ! Produit par la société 87North, à l’origine de Nobody et Bullet Train, le film de Tommy Wirkola propose donc de la castagne de haute volée, où David Harbour ne se contente pas d’enguirlander les méchants, mais les désarticule comme des jouets…Pour le Noël des Lightstone, ça sent donc le sapin !

Scrooge a les boules

Du côté des méchants, ce réveillon n’est pas à la fête non plus. Celui qui pensait tirer les marrons du feu voit son plan partir à vau-l’eau et doit rapidement improviser pour ne pas devenir le dindon de la farce. Cette nuit tranquille va donc peu à peu se transformer en cauchemar, le temps que le père Noël et les Lightstone laissent leur plan infuser.

Violent Night propose ainsi un mélange d’action et d’humour, qui va se traduire par des gags et des situations loufoques, empruntant idées de pièges créatifs et novateurs à la saga Maman, j’ai raté l’avion. A l’image de Kevin McCallister, c’est ici la petite Trudy qui va faire preuve d’initiative et d’imagination, défendant sa famille avec les moyens du bord. Cela donne donc lieu à un duo de choc composé d’un père Noël rustre et fort comme un bœuf avec une fillette adorable et rusée. Une fine équipe !

Un étrange esprit de Noël 

Au-delà des bagarres et des dialogues fleuris, Violent Night s’emploie tout de même à rendre hommage aux traditions de Noël. L’immense manoir des Lightstone offre ainsi un cadre chaleureux et décoré en conséquences, rappelant l’esprit sympathique et convivial de la fin d’année. Le long-métrage a beau contraster drastiquement avec les contenus du genre, il n’en reste pas moins un vrai film de Noël. Tout est réuni pour vous plonger dans l’ambiance enneigée et enjouée du 24 décembre, les bons sentiments en moins et l’hémoglobine en plus. C’est donc un drôle de réveillon qui vous attend aux côtés de David Harbour, John Leguizamo et Leah Brady…une soirée que vous n’êtes pas près d’oublier !

Préparez votre liste de cadeaux, David Harbour est le Père Noël dans #ViolentNight. Au cinéma dès le 30 novembre.