10 livres qui commencent par la fin
Publié le Par Drifa Maza

Pour happer les lectrices et lecteurs, certains auteurs ont tendance à commencer leur livre par la fin de l’histoire, afin de fidéliser le public dès la première page et lui donner envie de se plonger dans la suite du récit en quelques secondes, seulement. Et Serieously va vous le prouver avec ces dix exemples d’oeuvres littéraires qui rebattent les cartes de l’attendu.
À l’image de Challengers, Fight Club ou encore Forrest Gump, qui sont tous des films uniques dans leur façon de commencer puisqu’ils débutent par la fin, plusieurs livres suivent cette même tendance. Cette technique de chronologie inversée n’a pas pour but de divulgâcher des éléments importants de l’intrigue, mais de simplement donner le ton et des indications au public sur ce qui va suivre.
Sommaire
La Femme de Ménage

La Femme de Ménage est le phénomène littéraire du moment que tous les passionnés s’arrachent en librairies et bibliothèques, à tel point qu’un film adapté de l’oeuvre de Freida McFadden est attendu en salles pour le 24 décembre prochain. Il faut croire que ce thriller réussit a capter l’attention des fans dès sa première page, puisqu’elle relate la fin de l’histoire. Les lecteurs sont ainsi plongés in medias res, sans connaître les personnages, le lieu géographique ou encore l’intrigue principale et ce n’est qu’après coup que tout prend sens.
Fight Club

Tout comme le long-métrage culte de David Fincher porté par Edward Norton et Brad Pitt, le livre Fight Club de Chuck Palahniuk commence lui aussi par sa fin. Une manière donc pour l’écrivain de mettre en page les enjeux dès le début en introduisant un personnage torturé et en proie à la psychose, que les lecteurs apprendront à connaître au fil des mots.
La Nostalgie de l’ange

La Nostalgie de l’ange débute par Susie Salmon, jeune fille de 14 ans, qui, du paradis, revient sur les éléments qui ont conduit à son meurtre brutal le 6 décembre 1973. À travers sa narration innocente, l’adolescente pose un regard omniscient sur son passé, présent et futur et s’interroge sur sa condition. Le début du roman ne cherche pas à revenir sur les regrets et remords de l’héroïne, mais étudie plutôt les conséquences qu’une disparition soudaine peut avoir sur une famille chagrinée par un deuil impossible.
Malgré tout

Le roman graphique de Jordi Lafebre suit une romance à rebours, dont il faut lire la fin pour comprendre la genèse. Malgré tout commence par son vingtième chapitre et se termine par le premier, et suit deux personnes âgées dans une relation amoureuse tumultueuse, délicate et épineuse qui apprennent à se faire et à se défaire au fil des pages. L’ouvrage joue avec le temps, les émotions, les non-dits et plus encore pour délivrer une nostalgie sentimentale et apporter une approche inédite au lien indéfectible entre deux protagonistes.
Le Maître des illusions

Le Maître des illusions de Donna Tartt commence par son point culminant avec le meurtre et les meurtriers déjà révélés. Au cours de ses 700 pages, la romancière américaine ne cherche pas à élucider ce crime ni à trouver le(s) coupable(s), mais plutôt à comprendre les raisons et motivations derrière cet acte et ses conséquences. Le livre, qui met la lumière sur un groupe d’amis rongés de l’intérieur par la paranoïa, la culpabilité et les tensions, offre une analyse poussée du comportement de l’Homme quand celui-ci est pris dans un engrenage dantesque incontrôlable et sous haute tension.
Personne ne doit savoir

Le prologue de Personne ne doit savoir de Claire McGowan immerge les lecteurs dans un climat froid, nocturne et chaotique où une héroïne lutte pour son bien-être et sa survie face à un agresseur. Dès le début, et à travers les paroles de Karen, qui affirme que Mike, le mari de sa meilleure amie, l’a violée, on sait alors que le récit qui nous attend ne sera pas facile à lire et à entendre, pour les personnages comme les lecteurs.
Complètement à cran

Complètement à cran de l’auteur suédois Frederik Backman est un livre qui prend en otages ses lecteurs dès les premières secondes, à l’instar des personnages détenus comme prisonniers dans une banque suite à un braquage. Le livre joue sur les angoisses, les peurs et un calme inquiétant avec sa phrase d’introduction qui fait un parallèle au dernier chapitre.
Et ils meurent tous les deux à la fin

Bien que l’oeuvre d’Adam Silvera ne commence pas par sa dernière partie, Et ils meurent tous les deux à la fin annonce la couleur et le destin des personnages dès son titre. Les lecteurs sont donc immédiatement tenus en haleine, avant même de feuilleter l’ouvrage. Pourquoi ce titre a-t-il été choisi ? L’écrivain originaire de New York a voulu définir ces héros par leurs actions, leur personnalité et leur courage et non pas par une tragédie.
The Devil’s Hour

The Devil’s Hour de Raymond Esposito commence quand un certain Samuel Drake écrit son testament alors que des individus étranges – ou pas – sont à sa poursuite. Et le personnage explique justement comment il en est arrivé là en écrivant son histoire.
Treize Raisons

Jay Asher commence son livre Treize Raisons par le suicide de Hannah Baker, qui bouleverse l’équilibre des étudiants au lycée Liberty High. Au fil de la lecture, on apprend à connaître l’élève, qui explique pourquoi elle a voulu se donner la mort.

Drifa Maza
Journaliste
En plus d'être la fan numéro un de La La Land et Paddington, je suis aussi une grande passionnée de cinéma de toutes les époques, allant de ses débuts à aujourd'hui. Mon enfance a été bercée par les Pixar et l'ère Disney Channel. Je suis avec assiduité l'actualité Marvel, ciné, séries, française comme étrangère et je suis toujours à la recherche d'une nouvelle série à binger !