3 bonnes raisons de lire Ruins of Love

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Avec Ruins of Love, Kristen Rivers signe un roman de romantasy qui s’annonce comme l’une des grandes révélations de l’année. Mêlant mythologie hindoue, romance opposite attract et psychologique, voici trois bonnes raisons qui font de Ruins of Love un roman à ne pas manquer.

« Après un énième scandale, Shiva est convoqué devant le comité divin. Le verdict est sans appel : il a le choix entre une damnation éternelle ou de sérieuses séances chez un psychologue – deux options qui reviennent au même pour le Dieu de la destruction.

Pleine de bonne volonté, Parvati se propose pour remplir ce rôle. La petite sœur du dieu Vishnou n’a beau être qu’une humaine, sa réputation parmi les divinités hindoues la précède : une empathie sans égale, une bienveillance hors du commun, une patience à toute épreuve…

Et de la patience, elle en aura besoin car Shiva n’est pas là pour coopérer et il compte bien le lui faire comprendre. Plutôt souffrir pour l’éternité que de se soumettre aux bonnes mœurs de l’humanité. Toutefois, il découvre rapidement que Parvati s’avère bien plus intéressante qu’elle n’en a l’air et surtout… bien moins parfaite. »

Prêt à découvrir Shiva, le dieu déchu et, Parvati, une humaine au grand cœur dans une confrontation explosive ?

Pour découvrir les mythes hindous à travers une réinvention audacieuse

La première force majeure de Ruins of Love, est d’être une des seules (et peut-être même, l’unique) romantasy française à revisiter les mythes hindous, en leur insufflant une modernité agréable. Kristen Rivers prend ce parti risqué, mais réussit à s’approprier l’histoire de Shiva, l’un des dieux les plus puissants et redoutés du panthéon indien, pour en faire un personnage déchu, brisé par ses propres fautes, convoqué devant un tribunal céleste qui lui impose une rédemption dont il n’a que faire.

Fini le dieu destructeur figé dans son rôle de divinité implacable. S’il est connu pour être le porteur de la création, mais aussi celui du chaos, cette fois-ci, c’est Shiva lui-même qui est en crise. Rongé par l’orgueil et la colère, il semble impossible à sa divine altesse de se plier à des règles imposées par des mortels. Une audace narrative qui permet au roman de s’éloigner des codes de la romantasy classique pour faire de Ruins of Love une œuvre hybride, entre le mythe ancien et le récit contemporain.

Parvati, humaine choisie pour devenir la thérapeute de Shiva, incarne cette humanité qui manque cruellement au dieu perdu. À travers cette rencontre improbable, Kristen Rivers construit un pont entre le sacré et le quotidien, entre l’éternel et le fragile, entre l’éternel et le mortel. Dans Ruins of Love, chaque page explore l’écart immense entre deux mondes qui n’auraient jamais dû se croiser, mais que l’autrice force à se confronter, et cela, pour notre plus grand plaisir !

Un duo magnétique

Ruins of Love, Hugo New Romance
© Hugo Roman

Evidemment, l’une des raisons principales pour lesquelles il faut absolument lire Ruins of Love réside sans aucun doute dans la relation pleine de tensions qui unit Shiva et Parvati. Dès leur première rencontre, l’affrontement est explosif. Shiva rejette Parvati, la méprise, refuse de se plier à des injonctions humaines, préférant mille fois l’éternelle damnation plutôt que de s’abaisser à accepter son aide. Parvati, pourtant, ne cède pas. Loin d’être une simple humaine terrifiée par la puissance divine de son patient, elle oppose à son arrogance une détermination sans faille doublée d’une patience à toute épreuve. Mais plus que tout, c’est son empathie qui désarme peu à peu le dieu en colère.

Amateurs de slow burn, vous allez enfin être comblés. En matière de romance qui prend son temps, Ruins of Love se classe déjà parmi les meilleures. Avec une trope d’opposites attract marquée, Shiva et Parvati nous offrent un duel psychologique de longue haleine : aucun des deux ne veut céder, chacun restant fermement campé sur ses positions et ses croyances. L’alchimie naît justement de ce combat de volontés, où, petit à petit, chacun commence à percevoir les forces de l’autre. Mais l’amour peut-il vraiment naître — et surtout durer — entre deux êtres que tout oppose ? Pour le découvrir, il faudra lire Ruins of Love !

Une romance psychologique

Au-delà de l’originalité du thème et du slow burn dont on raffole, Ruins of Love est surtout une romance profondément psychologique. Loin d’écrire une simple histoire d’amour où deux êtres opposés finissent par s’aimer comme par magie, Kristen Rivers construit un drame intérieur, venu tourmenter chacun de ses personnages. Sous ses apparences de divinité perpétuellement en colère, Shiva n’est pas seulement un dieu déchu : il est aussi une âme tourmentée. Ses refus incessants et son mépris cachent une détresse ancienne, un mal profond que même l’éternité n’a pas pu guérir.

Parvati, de son côté, n’est pas qu’une thérapeute courageuse et bienveillante. Elle aussi a ses propres failles, ses blessures, ses peurs enfouies qu’elle devra affronter pour réussir à approcher Shiva sans se perdre elle-même. Chaque dialogue entre eux devient une séance de dévoilement progressif, où chacun a du mal à laisser la possibilité à l’autre de vraiment rentrer. La colère, le pardon… ce sont des thèmes universels qui résonnent en nous, et qui rendent cette lecture à la fois mystique et tellement humaine.

Découvrez le premier tome de la nouvelle Romantasy de Kristen Rivers, Court of Gods : Ruins of Love, disponible dès maintenant en librairie

Joanna Bencherif

Journaliste

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