5 secrets surprenants qui vous feront voir les génériques de dessins animés autrement
Publié le Par Khalil Auguste Ndiaye
Et si les génériques de vos dessins animés préférés cachaient bien plus que des musiques entraînantes et des images colorées ? Entre messages secrets, clins d’œil codés et véritables trésors visuels, certains d’entre eux sont de vraies énigmes à décrypter, qu’on vous propose de découvrir aujourd’hui.
On les chantait à tue-tête, on les a vus mille fois, mais on ne les a pas vraiment regardés. Les génériques de dessins animés, c’est un peu la porte d’entrée de notre imaginaire, on les connaît par cœur, sans jamais se douter qu’ils cachent parfois de véritables mystères. Derrière ces quelques secondes d’animation, certains créateurs ont glissé des messages codés, des spoilers, ou même des clins d’œil à peine perceptibles. Serieously vous révèle les secrets de vos génériques préférés.
Sommaire
Le générique de Gravity Falls

À première vue, le générique de Gravity Falls a tout d’un opening classique. Musique entraînante, ambiance mystérieuse, et un ton légèrement inquiétant, tout en restant enfantin et dans l’esprit de la série. Mais pour ceux qui ont l’oreille fine, il y a un secret bien plus fou. À la toute fin du générique, un murmure presque imperceptible résonne. Et si on le passe à l’envers, on entend une phrase distincte, différente à chaque épisode… un indice sur les mystères de la série.
Le premier chuchotement dit “I’m still here” (“Je suis toujours là”), comme une voix de l’ombre qui annonce le ton de la série. D’autres messages, comme “Three letters back” (« Trois lettres en arrière« ), guident les fans pour déchiffrer les codes cryptés à la fin des épisodes. Sans spoiler, ces easter eggs sont liés au grand antagoniste de la série. Ils ont même pris une dimension supérieure à Gravity Falls en transformant le générique en véritable chasse au trésor pour les fans dans le vrai monde.
L’Attaque des Titans
Devenu culte dans les années 2010 avec son adaptation en anime, L’Attaque des Titans a marqué les esprits de toute une génération de fans. Entre la lutte d’Eren Yeager et ses amis contre les Titans qui dévorent l’humanité et les dernières parties de l’œuvre où l’ennemi change complètement de visage, beaucoup de choses se sont passées. Cependant, chacun des moments marquants de l’anime aurait pu être deviné par des spectateurs attentifs. En effet, L’Attaque des Titans est connu pour son foreshadowing, avec des détails qui révèlent des choses à venir, même des années plus tard. Et les génériques n’y font pas exception.
Dans l’opening cultissime de la saison 2, Shinzou wo Sasageyo (qu’on a tous chanté en mettant fort la main sur le cœur), on voit le Titan Bestial courir au milieu d’une plaine avec plusieurs autres animaux, dont un alligator, un tyrannosaure et même une baleine ! Un détail qui prendra toute son importance à la fin de l’oeuvre quand on découvre que les utilisateurs du Titan Bestial peuvent être d’autres animaux que le singe qu’on connait. Un autre spoiler caché se trouve dans l’ending de cette même saison, Yuugure no Tori, où c’est littéralement L’HISTOIRE ENTIÈRE du monde qui nous est racontée à travers des tapisseries médiévales. Et chaque détail montré dans cet ending finira par être vrai tout au long de l’anime, du pacte d’Ymir au Grand Terrassement, en passant par les secrets des noms des murs.
One Piece
Les génériques de One Piece sont eux aussi célèbres pour leur façon subtile de spoiler les arcs à venir… À chaque nouvel opening, les fans se prennent au jeu du décodage. Qui est ce mystérieux adversaire aperçu face à Luffy ? Qu’est-ce que ce nouveau pouvoir montré en une fraction de seconde ?
Dans l’opening Dreamin’ On (arc Wano), le face-à-face entre Luffy et Kaido est révélé plusieurs épisodes avant leur vraie confrontation, alors que le manga n’en est pas encore à ce point dans l’adaptation. On y voit aussi Zoro tenir l’épée Enma, une arme capitale, des semaines avant qu’il ne l’obtienne vraiment, ainsi que Sanji équipé de sa Raid Suit, officialisant un changement majeur du personnage bien avant que l’histoire n’en parle ouvertement. Le tout dernier opening Carmine pousse la logique encore plus loin. Nika est évoqué à travers la forme ombragée de Luffy, le réveil d’EMET, le robot géant, est suggéré, tout comme le discours ultra poignant de Vegapunk après sa mort. Le générique montre aussi les transformations des Cinq Doyens bien avant même l’arrivée de Saturne sur Egghead.
Le dessin animé Futurama

Futurama ne serait pas Futurama sans ses blagues cachées partout, et le générique n’échappe pas à la règle. Comme l’iconique générique des Simpson, du même créateur Matt Groening, le dessin animé a un détail qui change à chaque épisode. Les fans ont vite remarqué des panneaux en alphabet extraterrestre défilant à toute vitesse. Sauf que ce n’est pas du charabia, c’est un véritable code. Baptisé “Alienese” (alienais), ce langage repose sur un simple système de substitution. Les plus curieux se sont amusés à le déchiffrer, découvrant des messages tordants comme “Tasty Human Burgers” (“Savoureux burgers d’humains”) ou “Drink Slurm, it’s highly addictive!” (“Buvez du Slurm, c’est très addictif !”). On retrouve même à un moment dans la série une référence directe à la phrase culte de Bart Simpson « Eat my shorts » devenue « Va te faire shampouiner » en français.
Batman, la série animée

Le générique de la série animée Batman est bien plus qu’une introduction emblématique, il cache aussi une histoire fascinante. Pour convaincre les studios Warner Bros et FOX de leur vision, Bruce Timm et Eric Radomski, les créateurs, ont réalisé en seulement six semaines un court-métrage sombre et muet intitulé « The Dark Knight’s First Night« . Avant même qu’il soit visionné, la série avait déjà reçu le feu vert grâce à la réputation de Timm et Radomski. Mais une fois diffusé, ce mini-film d’une minute a bouleversé les producteurs à tel point qu’ils ont simplement dit « Faites ça. Faites la série qui ressemble à ça« .
Toute la série, et notamment son générique iconique, a été conçue et animée sur papier noir dès les premiers épisodes, une technique qui a donné ce fameux aspect sombre et mélancolique à Gotham, même en plein jour. La séquence d’ouverture dure plus d’une minute, un record pour l’époque, et ne comporte ni titre ni nom, installant immédiatement l’atmosphère par la seule force de sa mise en scène et de sa musique orchestrale.
Khalil Auguste Ndiaye
Journaliste
Journaliste en alternance depuis 2025 chez Serieously, Khalil Auguste Ndiaye est un grand fan de nombreux animes et de films et séries de diverses époques, Si vous avez la moindre question sur l'univers d'Assassin's Creed ou de Castlevania, il pourra vous répondre ! Amateur autant de l'univers de Game of Thrones que The Boys, en passant par les films Ghibli et One Piece, Khalil est toujours curieux de découvrir de nouvelles oeuvres prenantes,