Black Clover : “Même pas été autorisé à rentrer chez moi”, l’auteur brise le silence sur l’enfer vécu durant la création du manga
Publié le Par Maxence Grosvalet

Prépublié depuis 2015 dans le célèbre magazine du Weekly Shonen Jump de la Shueisha, Black Clover est un manga de Yuki Tabata considéré par de nombreux fans comme l’un des meilleurs titres de la nouvelle génération. Cependant, dans un rapport, le mangaka a révélé ses conditions de travail parfois très difficiles pour réussir à terminer les chapitres dans les temps. Serieously vous explique.
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Si le nom de Yuki Tabata ne vous dit peut-être rien, vous avez cependant sûrement déjà regardé une de ses œuvres si vous êtes un fan d’anime et de manga. Depuis 2015, ce mangaka s’est fait connaître en prépubliant l’une des séries les plus populaires de la nouvelle génération du célèbre magazine du Weekly Shonen Jump de la Shueisha : Black Clover. L’histoire, qui se place dans un monde où la magie est omniprésente, suit les aventures de Yuno et Asta, deux orphelins vivant à la campagne mais partageant le même rêve : devenir le prochain empereur-mage. Cependant, là où Yuno est un véritable génie de la magie, Asta, de son côté, n’en possède pas du tout.
Pour rattraper son retard, ce dernier mise tout sur la force physique, espérant tout de même éveiller ses pouvoirs le jour de la cérémonie des grimoires. Mais, le soir de cet événement, aucun miracle n’eut lieu et Asta se retrouva sans livre magique pendant que Yuno recevait un grimoire à quatre trèfles légendaires.
Alors que tout semblait fini pour Asta, le jeune garçon retrouve son frère adoptif seul dans une ruelle en train de se faire voler son précieux ouvrage. Sans réfléchir, ce dernier se lance à la rescousse de son ami mais est trop faible pour rivaliser avec son adversaire. C’est à ce moment qu’une puissance étrange se réveille en Asta : l’anti-magie. Grâce à elle, l’orphelin balaie son ennemi et peut désormais de nouveau rêver du titre d’empereur-mage. Ce soir marque donc le début d’une nouvelle aventure et d’une course au sommet entre les deux frères.
Des conditions difficiles pour l’écriture de Black Clover

Avec ses plus de 19 millions de copies vendues, le succès de Black Clover n’est donc plus à prouver. Surtout que le manga s’est déjà vu adapter en anime en 2017, soit deux ans après sa première publication, et a une nouvelle saison de prévue pour 2026. Pourtant, pour Yuki Tabata, les conditions d’écriture sont loin d’avoir été évidentes.
Dans le tome 37 de Black Clover, le mangaka est même revenu sur la difficulté de terminer ses chapitres dans les temps via une anecdote se déroulant après un séjour à Barcelone où il avait pris du retard sur son chapitre : « À mon retour au Japon, je n’ai même pas été autorisé à rentrer chez moi : j’ai dû rester quatre jours dans un hôtel près de Shueisha jusqu’à ce que je parvienne enfin à le terminer. »
Mangaka : un métier parfois dangereux pour la santé

Si pour de nombreuses personnes, devenir mangaka est un rêve, il ne faut pas non plus oublier qu’au Japon, les conditions peuvent parfois s’avérer difficiles. Il arrive donc assez régulièrement que des auteurs sacrifient leur santé dans le but de tenir leur date butoir et de continuer à prépublier chaque semaine leur chapitre.
En plus de l’auteur de Black Clover, Yoshihiro Togashi, le mangaka de Hunter x Hunter, doit ainsi souvent prendre des périodes de pause dans son travail ; Eiichiro Oda, l’auteur de One Piece, a lui aussi dû s’arrêter récemment pour se reposer ; et, récemment, le mangaka de Jujutsu Kaisen a même révélé qu’il s’était « retrouvé dans une situation désespérée » vers la fin de son œuvre.

Maxence Grosvalet
Journaliste anime, manga, jeux vidéo