Kevin Costner accusé de harcèlement sexuel : l’acteur poursuivi en justice pour une scène de viol improvisée

Kevin Costner est dans le viseur de la justice. L’acteur, réalisateur et producteur est visé par une plainte de la cascadeuse Devyn LaBella pour harcèlement sexuel et rupture de contrat. Il est accusé de l’avoir contrainte à une scène de viol improvisée sur le tournage de son film Horizon 2.

Pourquoi Kevin Costner est poursuivi en justice ?

L’un des acteurs les plus incontournables d’Hollywood est actuellement dans la tourmente. Révélé par Les Incorruptibles et surtout Danse avec les loups, et Bodyguard, Kevin Costner est poursuivi en justice depuis ce mardi 27 mai. Comme le rapporte The Hollywood Reporter, le comédien et les maisons de production de son prochain film, Horizon 2, font l’objet d’une plainte déposée par la cascadeuse Devyn LaBella, qui accuse le réalisateur et producteur d’avoir enfreint les règles établies au moment de la signature de son contrat. Au cœur de sa plainte : une scène de viol tournée de manière improvisée, et allant donc à l’encontre des conditions précises et réglementées par le syndicat du cinéma Sag-Aftra concernant les scènes d’intimité.

Les détails de la plainte de la cascadeuse Devyn LaBella

Visé par cette plainte, Kevin Costner – dont Horizon : Une saga américaine, chapitre 1 est sorti en 2024, et qui a donc tourné la suite – est donc accusé de harcèlement sexuel et rupture de contrat. Les faits remontent à mai 2023. Alors qu’elle incarne la doublure d’Ella Hunt (Juliette Chesney), Devyn LaBella devait tourner une scène de viol en présence d’un coordinateur d’intimité, et où chaque geste avait été détaillé et répété en amont. Et cela face à une équipe de tournage restreinte. Seulement voilà, le lendemain de ce tournage, la cascadeuse souligne s’être sentie en « situation de vulnérabilité, sans protection et profondément trahie par un système qui promettait sécurité et professionnalisme. »

Une scène de viol improvisée

De retour en plateau le lendemain, Devyn LaBella devait ce jour-là ne tourner aucune scène intime. Mais selon sa plainte, Kevin Costner lui aurait à nouveau demandé d’être la doublure d’Ella Hunt dans une autre séquence, tout en gardant le mystère sur son contenu. Il s’agissait en réalité d’une nouvelle scène de viol, partagée avec un autre acteur, ce que la cascadeuse a réalisé seulement au moment du démarrage de la prise. Toujours selon les descriptions de la plaignante : Roger Ivens « a violemment soulevé la jupe de Madame LaBella comme s’il essayait de la pénétrer contre son gré. »

Le tout alors que Devyn LaBella était maintenue au sol sous le regard et l’ordre de Kevin Costner qui « testait différents angles. » Si Kevin Costner n’a pas encore pris directement la parole, il a affirmé par le biais de son avocat qu’il s’agissait d’une répétition et non d’une scène filmée, et que Devyn LaBella aurait ensuite accepté de tourner cette prise avant qu’elle soit finalement réalisée par une autre doublure.

La réponse de l’avocat de Kevin Costner

La cascadeuse souligne de son côté que sa plainte vise avant tout le non respect des règles du protocole mis en place par le syndicat Sag-Aftra, et le fait que les séquences intimes doivent être annoncées au moins 48 heures à l’avance, recueillir un consentement explicite des actrices et acteurs, se faire en présence d’un coordinateur d’intimité et face à une équipe réduite. Choses qui n’ont donc pas été mises en place au moment de cette fameuse scène.

Devyn LaBella, qui a entamé une thérapie à la suite de cet évènement, a expliqué dans sa plainte que ce traumatisme avait bouleversé sa carrière : « Ce qui m’est arrivé a brisé ma confiance et modifié à jamais la manière dont j’évolue dans cette industrie. »