La 7ème compagnie : pourquoi les personnages ont-ils changé de nom dans le 3ème film ?

La 7ème compagnie : pourquoi les personnages ont-ils changé de nom dans le 3ème film ?

Ah, la 7ème compagnie ! Ces aventures rocambolesques de nos trois compères, Chaudard, Tassin et Pithivier… On a tous suivi avec enthousiasme leurs péripéties durant la Seconde Guerre mondiale, entre quiproquos hilarants et situations improbables. Mais voilà qu’une question taraude les fans : pourquoi donc les noms des personnages ont-ils changé dans le troisième film ?

Tout d’abord, revenons un peu en arrière ! Dans Mais où est donc passée la 7ème compagnie ? et On a retrouvé la 7ème compagnie, notre cher sergent-chef Chaudard se présente sous le prénom de Louis, tandis que sa douce épouse se prénomme Paulette. Mais voilà qu’arrive le troisième volet, La 7ème compagnie au clair de lune, et patatras ! Chaudard devient Paul et Paulette se transforme en Suzanne.

Une erreur monumentale dans La 7ème Compagnie au clair de lune

Gérard Jugnot dans le film La 7ème Compagnie au Clair de Lune.
© Gaumont

Ce changement de prénoms est-il un hommage caché, une subtile référence historique ou simplement une coquille monumentale ? La réponse se trouve quelque part entre un oubli scénaristique et une maladresse de continuité.

En effet, Robert Lamoureux, le scénariste et réalisateur des trois films, et son compère Jean-Marie Poiré ont visiblement laissé passer cette maladresse en route. Peut-être une preuve que même les grands esprits peuvent être pris de court !

Image du film La 7ème Compagnie au claire de lune
© Gaumont

Finalement, ces changements de prénoms, loin de gâcher le plaisir des spectateurs, ajoutent une touche d’absurde dans cette saga déjà bien farfelue.

En parlant d’absurde, la franchise aurait pu aller encore plus loin ! En effet, il y avait un projet de quatrième volet intitulé La 7ème Compagnie contre Frankenstein. Le célèbre avionneur Marcel Dassault avait cette idée loufoque en tête, mais Robert Lamoureux, sans doute à court d’inspiration et vexé par le succès mitigé du troisième opus, a dit non. Comme quoi, même dans le monde du cinéma, il faut parfois savoir s’arrêter !

Benjamin Levy

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