La Boum : pourquoi le troisième film a finalement été annulé ?
Publié le Par Marion Le Coq
Le saviez-vous ? Une suite aux films La Boum et La Boum 2 devaient voir le jour avant qu’un autre projet ne vienne tout chambouler. Explications.
Film culte des années 80, La Boum suit les premières amourettes de Vic, une adolescente attachante campée par une certaine Sophie Marceau. Un rôle marquant qui a lancé la carrière de l’actrice française et qui a séduit toute une génération.
Fort de son succès, le long-métrage de Claude Pinoteau a eu droit à une suite, La Boum 2, sortie deux ans plus tard, dans laquelle on retrouve Vic alors qu’elle fait son entrée au lycée. Dans ce deuxième film, l’héroïne fait la rencontre d’un certain Philippe, campé par Pierre Cosso, un jeune homme qui va faire chavirer son petit cœur.
Ce deuxième opus a rencontré un succès similaire au premier, tant et si bien que beaucoup se sont demandé si un troisième film verrait ou non le jour. Cependant, si cette idée a été évoquée pendant un temps, le projet est totalement tombé à l’eau à cause de la sortie d’un autre film : LOL de Lisa Azuelos.
Quand LOL a enterré le projet du film La Boum 3
C’est notamment dans le livre Sophie Marceau, on a tous en nous quelque chose de Vic, publié en 2019, que le journaliste et écrivain Pierre Mikaïloff raconte comment le film de 2009 avec Sophie Marceau et Christa Theret est venu enterrer le projet La Boum 3. En effet, Claude Pinoteau avait révélé, lors d’une interview pour Nice Matin, qu’un troisième film était bien en route. Il commente : « Ce qui aurait fait plaisir à Brigitte Fossey, Claude Brasseur et les acteurs. Mais Lisa Azuelos a fait LOL sans nous prévenir ».
Si, évidemment, Lisa Azuelos n’avait aucune obligation de prévenir quiconque pour faire LOL, Pierre Mikaïloff écrit dans son livre qu’il existe tout de même quelques similarités entre ce film et ce que La Boum 3 aurait pu être : ”On aurait presque pu sous-titrer ce long-métrage : La Boum, trente ans après. Sophie n’y interprète plus l’ado incomprise, mais la mère qui cherche”.
Marion Le Coq
Journaliste
