Les Trolls 3 : les clins d’oeil à la pop culture des années 90/2000 qu’il ne fallait pas manquer

Les Trolls 3 : les clins d’oeil à la pop culture des années 90/2000 qu’il ne fallait pas manquer

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Alors que le film Les Trolls 3 arrive en salles ce mercredi 18 octobre, la rédaction de Serieously s’est intéressée aux différentes références faites à la pop culture des années 90/2000 qui se sont glissées dans le film. Retour des *NSYNC, des Bratz et des Betty Spaghetty, voici ce qu’il ne fallait pas rater dans le long-métrage d’animation DreamWorks.

Véritable ode aux boys bands, Les Trolls 3 rend hommage à ce pan de la musique pop à travers l’histoire touchante de Branche et ses frères. Dans leur jeunesse, ils formaient ensemble un groupe très populaire auprès du public, qui a malheureusement implosé après un concert raté, tout comme leur famille. Depuis, ils ne se sont jamais revus. Alors, quand vingt ans plus tard, l’aîné de la fratrie, John Dory, vient demander de l’aide pour secourir Floyd, qui a été enlevé par deux horribles pop stars dépourvues de talent, Branche et Poppy vont se lancer dans une folle aventure afin de libérer ce dernier. Une mission qui va les mener à travers les divers mondes des Trolls, jusqu’au terrifiant Mount Rageous, où le grand frère de Branche est détenu dans un flacon de diamants.

Le groupe O-Zone mis à l’honneur

Le groupe BroZone des Trolls 3 s'inspire du groupe O-Zone
© 2023 DreamWorks Animation / Cat Music

Si le boys band formé par Branche et ses frères s’appelle BroZone, ce n’est pas un hasard. Il s’agit ici d’une référence directe au groupe moldave O-Zone, qui a notamment connu un succès planétaire en 2003 avec la chanson Dragostea din tei. Un tube qui a fait danser le monde entier pendant des années, y compris Rihanna qui a sorti en 2008 un sample de ce morceau, intitulé Live Your Life. Les trois chanteurs Dan Balan, Radu Sîrbu et Arsenie Todiras ont finalement mis fin à leur collaboration en 2005 après près d’une décennie de péripéties, bien qu’ils se soient, depuis, retrouvés dans le cadre de plusieurs concerts exceptionnels. 

Retour en enfance avec les Bratz et les Betty Spaghetty

Velvet et Veneer des Trolls 3 sont inspirés par les Betty Spaghetty et les Bratz
© 2023 DreamWorks Animation © Ohio Art Company © MGA Entertainment

La fin des années 90 a vu émerger de nouvelles concurrentes à la célèbre Barbie, à commencer par les Bratz et les Betty Spaghetty. Des jouets incontournables pour les enfants de l’époque, qui ont ainsi pu s’amuser avec une plus grande variété de poupées. Poupées, qui ont inspiré les réalisateurs de Trolls 3 dans la création des deux grands méchants du film.

Lors d’une interview accordée à Serieously pendant le festival du film d’animation d’Annecy, Tim Heitz et Walt Dohrn se sont ainsi confiés sur ce qui les a conduits à imaginer l’esthétique longiligne du duo maléfique formé par Velvet et Veneer. « Nous nous sommes inspirés de pas mal de choses pour les créer », a d’abord expliqué Walt Dohrn. « Nous devions faire en sorte qu’ils ne ressemblent pas à des humains et nous avons donc décidé de leur donner un look de poupées. Nous avons alors étudié les Bratz, car il y avait une esthétique intéressante dans ces poupées-là ».

Velvet et Veneer dans les Trolls 3
© 2023 DreamWorks

Mais ce n’est pas tout, les deux cinéastes ont également intégré des éléments de divers jouets et autres dessins animés pour parvenir au résultat recherché. « Nous nous sommes aussi inspirés de l’animation des années 30, puis nous avons mixé ça avec Lady Gaga, puis avec des poupons. Il y a aussi une grande influence de Betty Spaghetty bien sûr ! En résumé, nous avons pris l’attitude des Bratz, avec l’aspect narcissique, superficiel et très maquillé, un côté Betty Spaghetty, mais également le style Betty Boop et nous avons tout mélangé ». 

La personnalité des deux ambitieuses pop stars a également été calquée sur « des comportements de diva que certains chanteurs peuvent adopter ». « On ne vous dira pas exactement qui nous a inspirés, mais les tabloïds sont remplis de ce genre de choses, de ces comportements indécents et exubérants, comme le fait de posséder illégalement un singe, par exemple ».  Des scandales et autres potins croustillants, qui ont ainsi permis de donner de la substance aux vilains de l’histoire. 

Les *NSYNC au coeur des Trolls 3

Les Trolls 3 s'inspire des NSYNC
© 2023 DreamWorks Animation © Bmg Special Product

Tête d’affiche de la saga Les Trolls depuis le tout premier volet sorti en 2016, Justin Timberlake a, une nouvelle fois, pris part au projet avec un enthousiasme tout particulier. Et pour cause, l’artiste de 42 ans a, lui-même, fait partie d’un boys band dans sa jeunesse. Entre 1995 et 2002, ce dernier chantait avec le groupe *NSYNC, ce qui lui a donné une expérience de taille dans ce milieu. De quoi lui offrir un regard singulier sur la troisième aventure de Branche. « Justin est un énorme fan des Bee Gees et d’autres groupes de musique familiaux. Il était donc très excité par l’idée du scénario et, bien sûr, il avait une vision interne de cette expérience », nous a expliqué Walt Dohrn. 

L’importante implication de Justin Timberlake dans le film a donc contribué à apporter une véritable flamme à la famille de Branche, mais aussi et surtout à faire revenir les *NSYNC sur le devant de la scène. Le groupe américain s’est donc reformé pour enregistrer la chanson originale Better Place, donnant alors une saveur spéciale à la bande-son. Un morceau qui est loin d’être le seul clin d’oeil au boys band, qui reste omniprésent tout au long de l’histoire.

Le groupe Brozone dans les Trolls 3
© 2023 DreamWorks

On peut ainsi noter le choix de la chanson I Want You Back, entonnée par Branche et ses frères dans une scène touchante, comme une autre référence au groupe et à son retour. De la même manière, les quelques traits d’humour en lien avec les *NSYNC ne passent pas inaperçus, comme ce moment où les frères du héros racontent les différentes périodes capillaires vécues par ce dernier, se moquant de sa phase boucles peroxydées… Ca ne vous rappelle pas quelqu’un ?

Mais attention, si les personnages des Trolls 3 tournent parfois en dérision les boys bands et leurs codes, il s’agit ici de leur rendre un véritable hommage. Tim Heitz insiste : « Il était important de montrer que nous voulions célébrer les boys bands. Il y a beaucoup de blagues et de moqueries, mais c’est avant tout une façon de les célébrer, car c’est une partie vraiment importante de l’histoire de la musique américaine ». Les nostalgiques des années 90 devraient donc trouver leur compte dans ce nouveau film des studios DreamWorks, qui a tout pour vous faire remonter le temps. Une sorte de DeLorean couverte de paillettes, qui voyage à travers les tubes et les époques avec rythme et fracas.

Découvrez Les Trolls 3 au cinéma dès ce mercredi 18 octobre. 

Alexia Malige

Alexia Malige

Journaliste

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