Si vous avez aimé ces films et séries, vous allez adorer Vengeance Express

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Vous êtes amateur de thrillers, de récits de vengeance ou de huis clos psychologiques ? Alors Vengeance Express est fait pour vous. Si vous aimez les films et séries ci-dessous qui partagent le même ADN, alors Vengeance Express est votre prochain thriller préféré !

« En 1942, six personnes ont brisé à jamais la vie d’Anna Matheson. Douze ans plus tard, elle les invite à bord d’un luxueux train de nuit entre Philadelphie et Chicago. Treize heures de trajet, aucun arrêt. Son but ? Leur arracher des aveux et les livrer à la justice au terminus.


Mais quand l’un des passagers meurt soudainement, le plan d’Anna vole en éclats. Tandis que l’express file à travers la nuit, il devient évident que quelqu’un d’autre exécute sa propre vengeance, et qu’il ou elle ne s’arrêtera pas tant que tout le monde à bord ne sera pas mort.
Désormais piégée, Anna n’a plus le choix : pour démasquer le tueur, elle devra protéger ceux qu’elle hait le plus au monde. Et pour détruire ses ennemis, peut-être se sacrifier… »

Entre films culte et séries addictives, préparez-vous à embarquer dans un voyage sans retour où la vengeance est le seul itinéraire.

Kill Bill

Béatrix Kiddo dans Kill Bill
Vengeance Express
© TFM Distribution

Dans Kill Bill, Quentin Tarantino dresse le portrait d’une femme trahie, laissée pour morte, qui se relève et élimine un à un les responsables de son supplice. Vengeance Express reprend cette mécanique de « death note », mais dans une forme plus confinée et psychologique puisque toute l’intrigue se déroule exclusivement dans un train.

Anna, l’héroïne du roman, n’est pas une tueuse professionnelle. Elle est une survivante, une femme brisée par un drame collectif dont les coupables ont échappé à la justice. À l’instar de Beatrix Kiddo, elle construit sa revanche avec méthode, sang-froid et obsession. Elle est prête à prendre tout son temps si cela lui permet d’obtenir justice.

Mais là où Kill Bill joue la carte du combat stylisé, Vengeance Express ajoute une dose de réalisme glaçant : pas de katana, pas de chorégraphie sanglante, mais une vengeance froide, silencieuse, organisée dans le huis clos d’un train où chaque compartiment est un piège. On retrouve la même rage sous-jacente, la même tension morale : peut-on devenir un monstre pour punir les monstres ? Pour répondre à cette question, il faudra lire Vengeance Express !

You

Joe Goldberg dans la saison 5 de You
Vengeance Express
© 2025 Netflix

You mise sur l’ambiguïté : on s’attache au protagoniste, Joe, grâce à sa narration à la première personne, tout en découvrant progressivement l’horreur de ses actes. Son charme est toxique : il sait se rendre sympathique, mais chaque scène révèle un acte de manipulation ou de violence qu’il justifie pour « protéger » l’objet de son obsession.

Dans Vengeance Express, même si Anna ne s’adresse pas directement au lecteur, nous suivons le récit par son point de vue. On lit dans ses pensées les plus intimes — l’inquiétude qui la ronge, le calcul froid de ses rencontres, la manière dont elle reformule les souvenirs pour maintenir sa détermination d’aller jusqu’au bout de son plan. Ce décalage entre ce qu’elle pense et ce qu’elle fait crée un malaise constant : sommes-nous complices de son plan ? Sommes-nous des témoins objectifs ou des prisonniers de son récit ?

L’effet est amplifié par des chapitres courts qui alternent entre le présent du train et les pensées d’Anna, avec des passages sur ses doutes et ses revirements. À l’image de Joe Goldberg, Anna se construit une justification morale : elle est la main de la justice. Mais plus l’intrigue avance, plus le lecteur comprend que ce filtre narratif est biaisé : la vérité s’éloigne, et la paranoia gagne. Nous sommes forcé de réévaluer tout ce qu’on pensait avoir compris. Exactement comme dans You, où l’on est à la fois complice et juge du protagoniste.

Gone Girl

Amy Dunne / Rosamund Pike dans Gone Girl dernier plan du film Vengeance Express
©20th Century Fox ©Regency Enterprises

Amy Dunne, la femme au cœur de Gone Girl, est une énigme. Victime ? Manipulatrice ? Psychopathe brillante ? Le film de David Fincher et roman de Gillian Flynn joue sur cette ambiguïté pour retourner le spectateur contre ses propres jugements.

De même, dans Vengeance Express, Anna n’est jamais tout à fait ce qu’on croit. On entre dans l’histoire avec elle, compatissant à son drame, soutenant sa quête de justice. Mais rapidement, le doute s’installe : et si elle allait trop loin ? Et si elle se trompait de cible ? Et si, au fond, cette vengeance masquait autre chose ? La douleur doit-elle justifier de se faire justice soi-même ?

Comme dans Gone Girl, Vengeance Express questionne notre perception du bien et du mal, du vrai et du faux. On se surprend à vouloir qu’elle réussisse… puis à espérer qu’elle échoue. Le roman brouille les repères moraux avec une efficacité redoutable.

The Sinner

The Sinner
© USA Network

Dans The Sinner, une femme ordinaire et sans histoire commet un acte de violence brutal… sans qu’on comprenne pourquoi. Toute la série explore les traumas enfouis et les souvenirs refoulés qui mènent à ce dérapage.

Anna, dans Vengeance Express, entre dans la même catégorie de personnages : une femme dont la souffrance a été niée, étouffée, jusqu’à ce qu’elle déborde. Le lecteur, comme le spectateur de The Sinner, suit une reconstitution mentale et émotionnelle de ce qui a rendu cette femme capable de l’irréversible.

Vengeance Express est déjà disponible en librairie.

Joanna Bencherif

Journaliste

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