Songbird : 5 anecdotes à connaître sur le film

Songbird est le tout nouveau film d'Adam Mason. Sorti le 16 décembre 2020 en VOD, ce film nous plonge dans un Los Angeles en pleine pandémie mondiale. Ici, la COVID-19 a muté, la société doit donc se réorganiser pour faire face au virus. Un thème qui est toujours d'actualité, c'est pourquoi nous avons voulu revenir sur plusieurs anecdotes concernant la création du long-métrage.

Que ferions-nous si la COVID-19 continuait de sévir dans le monde entier ? Si le virus pouvait muter et être plus virulent ? Comment ferions-nous face ? Ce sont à ces questions que Songbird tente de répondre, en imaginant un monde dystopique où le coronavirus a divisé Los Angeles. Et il y a aussi ceux qui ont la possibilité de sortir, comme le personnage de Nico joué par K. J. Apa.

Il est un jeune livreur, immunisé du virus car il a déjà été contaminé. Mais si ce dernier a l’opportunité de vivre à l’extérieur, ce n’est pas le cas de Sara (Sofia Carson), sa petite amie. Elle est obligée de se confiner pour ne pas être infectée, car désormais toutes les personnes touchées sont envoyées dans un camp. Mais un jour, Sara pense être infectée. Pour découvrir Songbird, c’est maintenant exclusivement en VOD. Et pour les curieux, voici quelques anecdotes sur le film.

Songbird est le premier film tourné à Los Angeles depuis la période de confinement

Comme dans la majorité des villes du monde, Los Angeles a dû être confinée pour éviter que la COVID-19 se propage davantage. C’est pendant cette période de quarantaine qu’Adam Mason a écrit Songbird, avec son partenaire d’écriture Simon Boyes. Ils ont ensuite proposé l’idée au producteur Adam Goodman, puis Michael Bay s’est joint au projet.

Dès lors, la production a été lancée et le tournage a pu débuter le 8 juillet 2020, soit en plein confinement de la ville américaine. Les plans la montrant vide de population ne sont donc pas mis en scène, mais bien réels. Ainsi, Songbird est devenu le premier film tourné à Los Angeles, après la demande de quarantaine par le gouvernement.

Un protocole sanitaire strict

Tourner en pleine période de crise sanitaire a obligé la production à prendre des mesures sanitaires très strictes. Ce qui veut dire que les équipes étaient obligées de faire régulièrement des tests, pour s’assurer que personne n’a contracté le virus. Aussi, ils devaient être 40 personnes maximum par jour de tournage, et les acteurs devaient être séparés le plus possible.

Malgré toutes ces mesures prises, la SAG-AFTRA, un syndicat professionnel américain audiovisuel, a interrompu le tournage par mesure de sécurité. Finalement, le tournage de Songbird a été autorisé par le syndicat, voyant qu’ils respectaient les mesures sanitaires. La mise en boîte a donc pu reprendre dès le lendemain de l’interdiction.

Les acteurs ont beaucoup appris durant le tournage de Songbird

Tourner dans de telles conditions était bien évidemment une première pour les acteurs de Songbird. Dans une interview accordée à CBR.com, Sofia Carson, qui joue Sara, a confié que c’était une expérience hors du commun, et qu’elle avait appris beaucoup de choses en tant qu’actrice. « Nous étions peu sur le plateau. Il y avait moi, K. J. Apa, notre réalisateur Adam, et une autre personne. Tourner avec si peu de personnes était très libérateur pour moi. » Elle explique ensuite qu’Adam Mason voulait que l’actrice et son personnage ne fassent qu’un, ce qui était une fois encore une grande première pour Sofia Carson, et cela a été très formateur pour elle.

La bande originale du film

La musique que vous pouvez entendre dans Songbird a été conçue par 25 musiciens internationaux, venant de 15 pays différents. Jonathan Ngeow est un musicien venant de Singapour, qui a eu l’opportunité de travailler sur la bande originale du film. Il confie au site The Straits Times qu’il a dû composer ses morceaux chez lui, à distance des autres. Et la production ne lui a pas directement dit qu’il était en train de travailler pour un long-métrage. C’est lors d’une réunion tenue sur Skype qu’il a appris la nouvelle. « Quand ils m’ont dit que c’était pour un film, j’étais encore plus excité… J’ai grandi en regardant les films de Michael Bay ! » avoue-t-il au cours de l’entretien.

La réalisation de Songbird

Réaliser Songbird a aussi été une expérience unique pour Adam Mason. Là où les productions doivent mettre une somme astronomique dans les effets spéciaux, pour par exemple montrer une ville complètement vide, lui a eu l’opportunité de filmer cela pour « seulement » 900 dollars, le prix d’un drone. Souvenez-vous, le tout Los Angeles était confiné, ce qui explique qu’il n’a pas eu besoin d’effets spéciaux pour ces plans. Mais cette solitude a été pesante pour le réalisateur.

« J’avais l’impression que la frontière entre l’art et la vraie vie était floue. Je me sentais comme un personnage dans mon film » confie-t-il à NBC News. Il poursuit : « Vous avez rarement la chance de jouer un personnage et de raconter une histoire que vous vivez et à laquelle vous survivez réellement dans la vraie vie. C’est de l’art qui imite la vie pendant que nous la vivons. Toutes ces peurs, toutes ces préoccupations, le cauchemar était réel pour nous ».