Buffy : James Marsters se confie sur l’environnement toxique instauré par Joss Whedon sur le tournage

Après les révélations de plusieurs actrices phares de Buffy contre les vampires, c’est au tour de James Marsters alias Spike d’ouvrir le discours sur l’environnement de travail toxique instauré par Joss Whedon sur le tournage de la série culte. 

En début d’année, les révélations glaçantes de Charisma Carpenter avaient secoué les fans de Buffy contre les vampires. Les dessous de la série culte des années 90 sont loin d’être roses et les nouvelles révélations de James Marsters, visage culte de Spike, vont également dans ce sens.

Plus mesuré, James Marsters n’incrimine pas directement Joss Whedon, le showrunner de la série. Pourtant, posément, l’acteur révèle en interview qu’il a déjà été physiquement pris à parti par le créateur de Buffy contre les vampires. Ne voyant pas d’un très bon oeil l’extrême popularité du personnage de Spike, qui n’était pas supposé s’offrir les bonnes grâces du public.

Joss Whedon contre James Marsters sur le tournage de Buffy contre les vampires

Lors d’une interview dans le podcast Inside of You, James Marsters revient sur une aventure qu’il a connue sur le tournage de Buffy contre les vampires. Questionné sur l’environnement toxique dénoncé par Charisma Carpenter et Michelle Trachtenberg, entre autres, l’interprète de Spike a raconté les choses de façon plus nuancée.

« Dans le monde de Josh, être diabolique ce n’est pas cool. Et je le respecte énormément pour ça. Pour lui, les vampires n’étaient qu’une métaphore de ces différents challenges que l’on traverse à l’adolescence. Donc les vampires sont supposés être battus, sauf un vampire sexy qui est Angel, alors que j’étais (James Marsters incarne Spike, NDLR) supposé être tué. Puis les fans ont immédiatement réagi à mon personnage d’une façon si forte qu’il allait être très difficile de me tuer. La chaîne n’arrêtait pas de lui dire « Oh mon dieu, gardez ce type » alors que pour lui j’étais simplement en train de ruiner sa série », confie-t-il.

Face à la popularité de Spike, la chaîne de diffusion aurait alors à l’époque légèrement fait pression sur Joss Whedon pour garder ce personnage diabolique. « C’était presque psychotique, je tuais les gens, je les déchiquetais et les téléspectateurs en voulaient toujours plus », rapporte Marsters qui ne voyait pas la suite du même oeil. « Si j’avais été à sa place, je m’aurais tué. Je ne m’aurais pas poussé contre un mur, j’aurais simplement tué le personnage en disant : « Je t’avais dit que je te paierais pour 5 épisodes mais tu es mort après deux, désolé » C’est ce que j’aurais fait », a-t-il avancé. Mais ce n’est pas du tout ce que Joss Whedon, lui,  choisi de faire.

L’accès de violence de Joss Whedon

À la place, Whedon a en quelques sortes menacé James Marsters directement sur le plateau de Buffy contre les vampires, qui confie : « Il n’a pas fait ça, il est devenu frustré et a trouvé un moyen. Mais c’était ce jour où il m’a poussé contre un mur. Je ne me souviens plus (de comment c’est arrivé, ndlr) mais il est arrivé face à mon visage et m’a lancé  » Je me fous de savoir à quel point tu es populaire, tu es mort, tu es mort, tu es mort ! tu m’as compris ? « .

Malgré cette altercation, James Marsters n’a pris position contre Joss Whedon, ne l’incriminant pas frontalement de ce comportement. Pour l’interprète de Spike, le papa de Buffy contre les vampires avait plutôt des airs de savants fou prêt à tout faire péter si on le contrariait. « J’ai pensé qu’il était un peu fou à la façon d’un sorcier. Dans le sens où il est capable de créer quelque chose de magique et de merveilleux mais aussi dans le sens de n’emmerdez pas trop Gandalf car il est capable de vous dire exactement ce qu’il pense », a-t-il affirmé.

Pour l’acteur, Joss Whedon s’est surtout mis énormément de pression à lui-même pour garder le cap d’un carton aussi fort que Buffy contre les vampires.  Un succès qui a d’ailleurs duré près de 7 saisons et qui fait encore parler de lui des années après.