« Ça a été compliqué » Tahar Rahim revient sur sa métamorphose incroyable dans Le Serpent

À chacun de ses projets, Tahar Rahim adore se métamorphoser physiquement pour incarner, au mieux, ses personnages. Mais sa transformation la plus spectaculaire est probablement celle de la mini-série Le Serpent, dans laquelle il incarne l’escroc et tueur en série Charles Sobhraj.

Comme à son habitude, Tahar Rahim est méconnaissable dans Le Serpent. Mini-série dans laquelle il incarne le terrible et sanguinaire Charles Sobhraj, un homme qui existe réellement, et connu pour avoir tué de jeunes touristes entre 1975 et 1976. Pour entrer dans la peau du personnage, il a dû avoir une préparation physique intensive afin d’avoir le corps sculpté du vrai Charles Sobhraj. Une métamorphose physique qui n’était pas une mince à faire !

« J’ai dû beaucoup travailler pour atteindre sa stature » avoue la star de la série Le Serpent

Charles Sobhraj était un homme au corps avantageux. Et pour ressembler muscle par muscle à ce dernier dans Le Serpent, Tahar Rahim a pris des cours de sport, et a suivi un régime strict afin d’être le tueur en série, aussi bien physiquement que mentalement. C’est en tout cas ce qu’il a expliqué lors d’un entretien avec nos confrères de chez Allociné.

« La préparation physique a été très intense. A mon avantage parce que j’ai fait beaucoup de sport, donc tant mieux (rires). J’ai dû beaucoup travailler pour atteindre sa stature. Précisément. Parce qu’il y a différentes façons de se muscler. Il fallait que ça matche un maximum avec son corps (…) J’ai travaillé avec un coach à qui j’ai expliqué comment je devais être taillé. Ça, c’est une chose que j’ai dû maintenir tout le long. J’y ai pris goût, ça m’a fait du bien » .

Dans la suite de l’interview, il avoue avec humour que le plus difficile a été la reprise du sport, mais aussi – et surtout de façon plus sérieuse – de retenter d’avoir le corps de Charles Sobhraj, après l’arrêt brutal du tournage de la mini-série Le Serpent à cause du COVID.

La pandémie du COVID a impacté le tournage

Comme Tahar Rahim l’explique dans son entretien avec Allociné, le tournage aurait dû se terminer en décembre 2019. Mais comme à chaque tournage, il y a des imprévus et donc la deadline n’est jamais respectée. Deux problèmes se sont alors posés. Le premier est qu’il s’était engagé sur un autre projet où il devait perdre beaucoup de poids, pour jouer le personnage de Mohamedou Ould Slahi dans Désigné Coupable.

« Je devais aller tourner un film entre temps (…) en Afrique du Sud où j’ai dû vraiment, vraiment maigrir. Très rapidement. Ce que j’ai fait. Ensuite, il fallait que je revienne sur Le Serpent. Donc reprendre l’apparence physique de Charles. Ce que j’ai tenté de faire dans un premier temps (il rit). Et on se disait : ‘Qu’est-ce qu’il peut nous arriver de plus ?‘ » Et il ne croyait pas si bien dire, puisque le deuxième problème rencontré fut la pandémie mondiale.

« Ça a été un peu plus compliqué lorsqu’on a dû arrêter le tournage (…) Et voilà, une pandémie… Donc on a dû arrêter le tournage. Tout le monde est rentré chez soi ! » Il a dû alors faire de nouveau attention à garder le physique de son personnage, puis, le tournage du Serpent a repris et s’est (enfin) terminé après plusieurs coupures.