Le Serpent : la sérieuse obsession de la semaine
Publié le Par Marion Le Coq
Les fans de serial killers vont avoir de quoi se réjouir avec l’arrivée de la série Le Serpent, avec Tahar Rahim. Focus sur cette nouveauté qui arrive sur Netflix le 2 avril.
C’est quoi ?
Diffusée sur la BBC en ce début d’année 2021, Le Serpent est une série coproduite par la chaîne britannique et Netflix et s’inspire des crimes d’un vrai serial killer : Charles Sobhraj. C’est en Asie – notamment en Thaïlande, au Népal et en Inde – que cet homme a commis une douzaine de meurtres de touristes en se faisant passer pour un négociant en pierres précieuses. Le show raconte les événements incroyables autour de cet homme redoutable et psychopathe ainsi que la traque qui a suivi.
Y’a qui ?
C’est l’excellent Tahar Rahim (The Eddy) qui incarne le glaçant Charles Sobhraj, tueur en série dans Le Serpent, tandis que Jenna Coleman (Doctor Who) joue sa petite amie, Marie-Andrée Leclerc. A leurs côtés, on retrouve Ellie Bamber (Nocturnal Animals), Billy Howle (Star Wars), Tim McInnerny (Game of Thrones) ou encore Mathilde Warnier (Dynasty).
C’est quand ? C’est où ?
Les 8 épisodes du Serpent arrivent ce vendredi 2 avril sur Netflix.
C’est un peu comme…
Si vous êtes fans des séries ou des documentaires sur les serial killers, alors Le Serpent est définitivement fait pour vous. La série n’est d’ailleurs pas sans rappeler le film Netflix sur Ted Bundy, Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile, avec Zac Efron dans le rôle-titre. Non seulement les deux histoires se déroulent à la même époque, dans les années 70, mais les deux serial killers partagent quelques similitudes, notamment un côté charmeur et un charisme indéniable.
Enfin, pour ce qui est de l’ambiance générale de la série et la façon dont elle est construite, Le Serpent peut aussi rappeler American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace de Ryan Murphy. Dans les deux shows, la narration change et montre tour à tour le point de vue de l’abominable tueur puis celui de ses victimes. Un moyen de plonger encore plus le spectateur dans l’univers glauque et torturé de la série.
Le détail qui change tout
Évidemment, l’attrait principal du Serpent – outre Tahar Rahim – est le fait que la série s’inspire d’une histoire vraie. Si les dialogues entre les personnages sont, eux, totalement fictifs, Charles Sobhraj a bel et bien existé et la majorité des événements dépeints dans les 8 épisodes se sont réellement passés. C’est alors l’occasion de se plonger dans une page sombre du passé tout en savourant des épisodes haletants et plein de rebondissements.
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Marion Le Coq
Journaliste
