Cruella : 5 secrets autour des incroyables costumes du film

Cruella : 5 secrets autour des incroyables costumes du film

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La vilaine styliste débarque dans les salles de cinéma en ce mercredi 23 juin avec le film Cruella. Un nouveau long-métrage rock’n’roll tourné sur la jeunesse de la méchante et particulièrement porté sur la mode. Focus sur les extraordinaires costumes créés par Jenny Beavan pour le retour de Cruella d’Enfer.

Inspirations britanniques et rock’n’roll

Cruella
© Disney

Diva anglaise, Cruella d’Enfer martèle ici le Londres des années 70 de ses hauts talons pointus. La méchante s’enivre ainsi de l’ambiance punk rock de la capitale et propose une leçon de mode et d’extravagance, qui émerveillera les fashionistas du monde entier. Pour habiller ce personnage haut en couleur, la costumière britannique Jenny Beavan, a puisé ses inspirations chez les plus grands créateurs du pays. Vivienne Westwood, John Galliano, Alexander McQueen, chacune des tenues de la vilaine ont un petit quelque chose de ces grands noms de la couture. Dans une volonté d’offrir à Estella le goût du vintage et de la fripe, l’équipe des costumes a également dévalisé les marchés aux puces, afin d’y trouver des petits trésors pour sublimer les looks de la styliste. Et si ces vêtements n’ont pas forcément été portés par Emma Stone, ils ont au moins servi à tester des idées et à donner une direction aux designers, pour créer la garde-robe de la jeune Cruella.

Du chic et de l’élégance pour La Baronne

Cruella
© Disney

Créatrice douée, mais un peu vieux jeu, La Baronne assume un style particulièrement soigné. Pour définir son look, Jenny Beavan et son équipe ont principalement travaillé à partir de modèles phares des années 50 et 60. Christian Dior, Balenciaga, les grands noms de l’époque ont ainsi contribué à l’habillage du personnage incarné par Emma Thompson. L’influence de ces célèbres couturiers a été primordiale dans la conception de ses tenues, qui se veulent ainsi très sculpturales et raffinées. De quoi contraster fortement  avec la liberté et la rébellion que dégagent les vêtements de Cruella.

Un travail titanesque

Cruella
© Disney

Alors que l’histoire s’inscrit dans un duel de stylistes qui met en lumière une intense rivalité créative entre La Baronne et Cruella, le film a nécessité de très nombreux costumes. Un challenge de taille pour l’équipe de designers, qui a dû faire preuve de patience, de courage et de passion afin de créer toutes les pièces demandées. Au total, Emma Stone arbore ainsi 47 looks différents tout au long du film et Emma Thompson pas moins de 33. Même Joel Fry et Paul Walter Hauser se sont vus attribuer une multitude de looks, puisqu’ils en ont chacun reçu 30. Les diverses soirées et cocktails organisées par La Baronne ont également demandé un surplus de vêtements. Pour le Gala Viking, ce sont donc 80 robes et 88 perruques qui ont été préparées par l’équipe pour offrir une impression de luxe totale. Quant au bal Marie-Antoinette, il n’était pas en reste et a exigé 152 coiffes et des robes dignes d’un défilé de mode. Des prestations dont les costumiers du film peuvent être fiers.

Couture et démesure

Cruella
© Disney

Dotée d’un grand sens du spectacle et de la décadence, Cruella en vient à monter sur le toit d’une voiture dans une scène du film des plus théâtrales. Emma Stone porte alors une fabuleuse robe, composée d’un jupon rouge gigantesque et outrancier. Une pièce unique qui a demandé 393 mètres d’organza et de très longues heures de travail à l’équipe des costumes. Jenny Beavan a même dû faire appel à des étudiants en couture afin de venir assembler les 5 060 pétales qui constituent la traine. Un pari sacrément audacieux, qui offre un moment de cinéma d’anthologie à la vilaine la plus fashion de l’histoire de Disney.

Robe de feu

Cruella
© Disney

A l’image de Katniss Everdeen dans Hunger Games, Cruella d’Enfer joue, elle aussi, avec le feu. Alors qu’elle se rend au bal noir et blanc de La Baronne, la jeune femme débarque emmitouflée dans une longue cape blanche, qu’elle fait disparaître en craquant une allumette. A la première étincelle, le tissu s’embrase et révèle alors une sublime robe rouge, inspirée ici par la robe arbre de Charles James. L’effet est spectaculaire et beaucoup se demandent alors comment une telle création a été réalisée. En réalité, pas de tissu inflammable, mais simplement de bons effets spéciaux. Jenny Beavan a d’ailleurs expliqué que des étoffes spéciales, qui prennent feu sans blesser les acteurs, existent, mais qu’il était plus simple ici d’avoir recours à des trucages post-production.

Alexia Malige

Alexia Malige

Journaliste

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