Death Note short stories : que vaut le manga de Ohba Tsugumi ?

Death Note short stories : que vaut le manga de Ohba Tsugumi ?

Le 28 mai dernier sortait dans nos librairies  Death Note short stories. Ecrit par Ohba Tsugumi et dessiné par Obata Takeshi, le  créateur et le dessinateur de Death Note, le  tome se compose de trois nouvelles petites  histoires basées sur le célèbre cahier de la mort. Leur nom ? « C Kira » pour « cheap Kira », « A Kira », et « Taro Kagami ». Mais ce n’est pas tout, on  retrouve également dans le manga 10 pages  de mini gag en 4 cases mettant en scène nos  héros préférés de la licence Death Note à savoir L, Light, Rem, Ryuk et Misa dans des  situations loufoques. On compte également  deux toutes petites histoires racontant le quotidien plutôt (très) surprenant de notre enquêteur favori, L.

Sachez-le, ce tome change radicalement le ton  habituellement sombre de Death Note. Ohba  nous dit d’ailleurs au début du manga : « Les histoires de ce manga ne sont pas toujours très sérieuses, mais soyez indulgents, et mettez ça sur le compte du style de la série. ».  Attention, si vous n’avez pas lu ou vu la fin de Death Note, ce tome vous spoilera le dénouement de l’œuvre, et cet article également !

La première histoire est celle d’un nouveau Kira

L’intrigue se passe neuf ans après l’assassinat de L, et trois ans après que Ryuk ait écrit le nom de Light dans le Death Note. Ce dernier tue uniquement les plus de 60 ans ainsi que les personnes souhaitant délibérément mourir. Beaucoup  l’admirent, il est vu comme un « libérateur » de la douleur de ceux maintenus en vie contre leur gré, et  permet de faire baisser le vieillissement de la population japonaise, un sujet d’actualité. On ne voit jamais sa tête et on ne sait pas de qui il s’agit, mais on suit Near, le successeur de L, qui ne souhaite même pas s’y intéresser et le surnomme « C Kira » pour « Cheap Kira » ce qui signifie tout  bonnement « Kira bon marché ».

death note

Une deuxième histoire plus proche de l’anime

La deuxième est sans doute la plus trépidante car elle nous rappelle le schéma de l’histoire de Light. Cette dernière est intitulée « A Kira ». L’histoire se déroule en 2019 et notre nouveau Kira s’appelle Minoru. C’est un collégien surdoué, qui possède le Death Note de Ryuk. Très intelligent, il ne va  pas user du cahier de la mort de la même manière que ses prédécesseurs et n’inscrit même aucun nom à l’intérieur. Il décide de mettre le Death Note aux enchères, avec la complicité du Dieu de la mort, uniquement intéressé par ses récompenses : les pommes. Des grandes nations telles que la Chine et les Etats-Unis se l’arracheront dans une course folle diffusée en direct, mettant alors en scène des grands dirigeants tels que Donal Trump et Xi Jinping, dessinés à la perfection par Obata. On adore cette histoire tout simplement car les motivations de notre nouveau Kira diffèrent de la volonté d’une justice personnelle par la mise à mort d’individus, et également par son aspect dystopique nous plongeant dans notre société actuelle.

Une troisième histoire avec un ado en possession du Death Note

La troisième histoire de ce tome est celle de Taro Kagami, qui ne sera jamais surnommé Kira. Ce dernier est d’ailleurs le plus jeune possesseur du Death Note, toutes histoires confondues. En effet, âgé de 13 ans et donc très candide, notre héros trouve le cahier de la mort par terre par pur hasard, Ryuk l’ayant une nouvelle fois perdu. Ne sachant pas de quoi il s’agit, il commence à s’en servir comme carnet secret, et inscrit alors le  nom de ses camarades de classe qui le harcèle, les menant involontairement à la mort. Pris de panique à  l’idée d’être à l’origine de leur décès, Ryuk lui offre la possibilité de réparer ses erreurs. Une autre dimension du Death Note s’offre à nous, nous laissant une fois de plus nous poser la question : qu’aurais-je  fais à sa place ?

Concernant les deux petites histoires du quotidien de L, on apprend que ce dernier est en fait un être complètement assisté ! Watari, son majordome se révèle être plus une maman qu’autre chose pour ce détective hors pair. Il a d’ailleurs élaboré un lave-humain semblable à un gros lave-vaisselle, permettant à L de se laver dans sa fameuse position assise. Décrédibilisantes mais drôles, ces deux histoires vous  étonneront !

En bref, pour les fans de Death Note, vous pouvez courir vous le procurer. En plus d’un contenu très qualitatif, l’édition est également très bien faîte, et contient de jolies illustrations. Death Note : short stories  est édité aux editions Kana Dark et vendu au prix de 6.85 euros.

Pour le moment, on ne sait pas si les histoires auront droit à leurs OAV, mais on croise les doigts pour que  ce soit le cas !

Flavie Piet

Flavie Piet

Journaliste anime manga

Journaliste anime et manga

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